Dis, tu niques avec Meetic?

Depuis le temps que je traîne mon célibat, vous pensez bien que j’ai déjà réfléchi à une éventuelle inscription sur des sites de rencontre. Ça foisonne sur le net, y’a des pubs à tous les coins de toile. Ça ferait presque envie. Mais je n’y ai jamais succombé. J’y ai jamais succombé, car tout au fond de moi survit l’idée neuneu qu’il est plus romantique de rencontrer une personne en vrai que sur le net. En fait, ce qui me fascine dans les relations humaines, c’est cette attirance physique incontrôlable parfois et inexpliquée souvent qui fait qu’on a envie de coincer l’autre dans une embrasure de porte… Et croyez-moi, essayer de coller Sam0113 contre un mur, quand ce dernier est virtuel, c’est assez frustrant finalement.
Vous comprendrez donc pourquoi j’ai abandonné l’idée de m’inscrire sur ce genre de sites et de provoquer des rencontres hasardeuses. (Et puis bon, je ne suis pas si désespérée, je peux encore attendre un petit moment avant de trouver coquille St Jacques à ma perle)
Par contre, si je refuse de fréquenter tous ces Meetic et autre .nik, je me suis familiarisée avec l’idée de faire des rencontres virtuelles assez intéressantes. (Merci les blogs)
Vous allez me dire qu’au final, c’est la même chose. Oui, mais non !
Oui, mais non, car je n’ai pas eu à me vendre, juste à user de mes dons pour l’écriture (faites comme si j’avais un don pour l’écriture, ça serait cool de vot’ part) et le mensonge. (Roh, ne faites pas genre vous n’étiez pas au courant)
Bon, il est vrai qu’il me manque toujours ce "contact" physique. Le virtuel, ça va un temps, mais j’ai vite envie de voir évoluer les gens dans un univers plus réel. Voir à quoi correspond leur tête quand ils m’envoient un « ^^ » ou entendre leur rire lézarder les murs … (comprendre que j'aime bien observer les gens dans leur milieu naturel et qu'à part mon écran, quand je discuter sur le net, j'y vois pas grand chose)
Si j’avais eu la possibilité de le faire, j’aurais bien aimé inviter tous les gens que j’ai rencontré virtuellement à passer un week-end dans mon magnifique var natal… Déjà, je manque cruellement de place, et je ne me vois pas offrir un matelas à même le sol en guise de couche. Bon, y’a une place dans mon lit aussi, mais lui je le réserve pour le « et plus si affinité »… Puis bon, j’habite encore chez ma mère, et bien qu’elle soit relativement cool, j’ai encore un peu de mal à l’idée de lui présenter un jour Sam0113, venu tout droit d’internet. En fait, c’est surtout que je n’ai pas envie qu’elle pense que je passe mon temps à chercher ma coquille (toujours en rapport au fait que je sois une perle, hein^^) sur internet, car je ne sais pas le faire ailleurs…
Mais ça va changer, je pense.
Un jour, je lui ferai le coup, du "Maman, faut qu’on parle", je prendrai une voix mielleuse, je lui dirai que j’espère qu’elle ne se fâchera pas et puis au pire, je sortirai les mouchoirs et lui dirai que je l’aime et que je serai toujours là pour elle. Et si vraiment, elle ressort en colère de cette conversation et qu’elle est à deux doigts de me renier (j’imagine toujours le pire, oui), je sortirai la botte magique. Mais, je ne peux pas vous en parler. Ça serait vraiment mesquin. (Puis bon, ça ne vous regarde pas trop non plus, hein)
En attendant, je continue d’entretenir mon blog, peut-être qu’un jour je pourrais niquer...

Reach out, Touch faith

En principe, quand je n’ai pas grand-chose à vous raconter, je vous balance de la musique. Je me dis qu’au pire ça vous occupera quelques minutes et qu’au mieux vous découvrirez des trucs supers. Ce soir, j’ai envie de suivre mes principes. Pas que je sois vraiment une fille de principes, hein, mais plutôt une fille qui ne sait pas trop quoi raconter.
Sans être une experte en musique, je suis tout de même un peu mégalomane mélomane. (Pour ceux qui auraient un doute sur la définition de mélomane, la voici : quelqu’un qui aime la musique)
Et ce que j’aime bien dans la musique, ce sont les reprises. Je suis une fan de reprises. Mais la reprise bien faite, hein, pas votre version anarchique de Womanizer dans votre salle de bain. (Comme disait Voltaire, « La plaisanterie expliquée cesse d’être plaisante », je vous expliquerai tout en commentaires, si besoin est)
Bref.
Je disais que j’aimais bien les reprises et c’est chaque fois un bonheur (j’exagère juste un tout petit peu, après tout, faut romancer dans la vie…) de redécouvrir une chanson. Il arrive parfois même qu’on connaisse la reprise avant l’originale. Ça, c’est soit parce qu’on est inculte (comme moi) soit parce qu’on était trop jeune (voire pas né) au moment de la sortie de l’originale (comme moi), comme par exemple Hallelujah, reprises tellement de fois qu’on en oublie que son premier interprète était Leonard Cohen et pas Jeff Buckley (qui ne l’a reprise que 10 ans plus tard) (ça vous en bouche un coin, hein ?^^)(ouais, je sais, vous allez me dire que vous étiez au courant aussi, et que j'arrive après la bataille... n'empêche que y'aura toujours un inculte parmi mes lecteurs. C'est pour lui. Cadeau)
Bref.
Dans la playlist qui suit, je vous ai mis les reprises que je connaissais, que j’aimais bien, et surtout que j’avais trouvé sur Deezer, vous comprendrez alors que tout n’y est pas et que j’en connais beaucoup plus que ça. (Et je ne pouvais pas passer à côté de Julien Doré)
Enjoy !


Découvrez la playlist Reprises avec Ryan Adams


Pourquoi je préfère (malgré tout) les gamins aux vieux?!

Pour la faire rapide et brève (parce que bon, si vous vous n’êtes pas au courant, d’autres le sont déjà et ça doit surement être pénible pour eux de lire plusieurs fois les mêmes choses, d’autant plus que j’ai la fâcheuse habitude de me répéter assez souvent) (Dieux, que cette parenthèse était longue) je n’aime pas trop les gosses. Ça crie, ça bave, ça comprend pas ce qu’on dit. C’est con. Ça fait le malin parfois et en plus de ça, c’est moche. (j’en ai vu un hier soir, il ressemblait plus à un alien avec ses yeux globuleux et ses mains crochues qu’à un poupon Playskool)
Je n’aime pas trop les gamins, mais si on me demandait de choisir entre être entourée de gamins ou de vieux, je dirais sans hésiter, les gamins.
Déjà, psychologiquement, pour moi il sera plus facile d’être en présence de personnes qui ont la vie devant elles plutôt que de celles qui vont bientôt passer l’arme à gauche. Faut savoir aussi, que pour moi, être en contact avec des vieux, me ramène à ma pauvre condition de mortelle, moi qui pensais pouvoir traverser les âges sans dommages, être une sorte de Conrad au féminin, quoi.
Ensuite, si les gamins c’est sale et ça crie, les vieux ne sont pas beaucoup plus propre parfois et, ça leur arrive de crier aussi. Bien que leur passe-temps favori soit de râler pour un rien et pleurer quand on leur demande si ça va bien.
C’est bien simple, l’hiver fait trop froid, l’été trop chaud, puis à la demi-saison, comme y’a plus trop de demi-saison (par chez moi je précise) ben il fait soit trop chaud, soit trop froid, selon qu’on est en automne ou au printemps.
Puis bon, les vieux, même si ils n’ont pas la malade d’Alzheimer, répètent tout le temps la même chose. De temps en temps, la formulation change, mais le contenu est bien le même. J’aurais presque envie de leur dire qu’une fois me suffit à comprendre les choses, mais je me retiens. Chaque fois par exemple que je croise mes voisines, je m’entends dire que ma coupe est ravissante. Non, les mémés n’ont pas cette tendance à tout exagérer. J’ai vraiment une belle coupe. Mais une fois suffit amplement!
Que je vous rassure quand même, si on ne me demande pas à choisir, c’est encore mieux.

Inglourious Basterds


Nous sommes en 50 avant J-C ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur.
Ah non, merde, je me suis plantée de film.
Bon, nous sommes en 1944 après J-C, l’Allemagne nazi occupe la France et un groupe de soldats juifs américains (les Bâtards) est bien décidé à tuer du Nazi. Puis, y’a cette fille, Shosanna, qui a vu sa famille mourir, n’a qu’une envie : se venger du Colonel Hans Landa (qui avait ordonné l’exécution de la famille).
Pour son 10ème film en tant que réalisateur (à moins que je ne sache pas compter) Quentin (prononcez Qwentine, c’est plus drôle, vous verrez) nous livre un film incroyablement incroyable. Il reprend ses bonnes vieilles habitudes de cinéaste : montage par chapitre (tantôt calme, comme la longue discussion entre Landa et un paysan Français en ouverture du film, tantôt moins calme, comme les nombreuses scènes de fusillade (chères à Quentin j’ai l’impression)) références au Cinéma (aux Cinémas ?) à foison (d’ailleurs, si t’es pas un pro du cinéma, je suis sûre que t’en loupe la moitié) et une BO incroyable elle aussi. (J’adore les réarrangements en début de film sur La Lettre à Elise de Beethoven)
Et si on ajoute à tous ces éléments, un casting de rêve, avec de très bons (si ce n’est les meilleurs) acteurs européens et américains. Brad Pitt, Diane Kruger, Daniel Brühl, Mélanie Laurent Eli Roth, autant de grands noms du cinéma international, sans oublier Christoph Waltz qui campe à merveille le Colonel SS Landa, on a un film remarquablement bon et d’une qualité exceptionnelle.
En un mot comme en cent, ce film est une bombe cinématographique. Certains critiques penseront que Tarantino s’est foutu de la gueule des spectateurs, mais à l’instar de Woody Allen, un mauvais Tarantino (si mauvais film il y a) restera tout de même un bon film !
A voir, bien sûr.

Please don't stop the music !

RoseLa Liste : C’est une chanson super niaise, j’en conviens, mais quand je l’écoute, j’ai moi aussi envie de faire une liste de la sorte. (Comprendre : j’aimerais être en couple ^^)
Arianne MoffattJe veux tout : cf chanson précédente
Muse - Uprising : Je trouve que cette nouvelle chanson envoie du lourd (pour reprendre les expressions des autres) et j’espère que l’album sera de la même trempe que ce single.
The Rolling StonesPaint it black : Elle passe pratiquement en boucle dans la chambre voisine (celle de ma sœur, quoi) et comme je l’aime bien finalement, je fais partager !
The Beach BoysWouldn’t be nice : Je suis tombée amoureuse du film Good Morning England (The boat that rocks pour ceux qui ont la chance d’avoir les vrais titres au ciné ^^) et de sa BO. Et dans la BO, j’aime bien cette chanson, elle me donne la pêche.
Mylène FarmerJe t’aime mélancolie : Certaines personnes trouveront à redire sur mes choix musicaux, très bien, j’assume ! Ce matin, allez savoir pourquoi j’avais les premières paroles en tête. (et comme quand j’ai une chanson en tête il faut que je l’écoute, tadam)
Uh Huh HerDance with me : J’aurais bien mis tout l’album, mais bon, après ce n’est plus une playlist diverse et (a)variée (faudrait que j’arrête de faire tout le temps les mêmes blagues et/ou jeux de mots)
Pony pony run runHey You : Elle passe en radio et je ne peux m’empêcher d’augmenter le son. Un jour j’en aurais marre de l’entendre et alors je changerai de chaîne, comme toujours !
Yael NaimToxic : cette reprise est beaucoup plus sensuelle et dans la retenue que l’originale de Britney. J’adore !
MatmatahAu conditionnel : C’est la première chanson que j’ai écouté après avoir décidé de faire une playlist, c’est donc logiquement (enfin, selon ma logique à moi, hein) qu’elle se retrouve ici. En plus, ça tombe bien, je l’aime bien ^^

Et enfin, Beautiful (de Christina Aguilera) reprise par Elvis Costello (vous connaissez peut-être) que j’adore.


Découvrez la playlist A avec The Rolling Stones


Elvis Costello - Beautiful.mp3

All day and all of the night

Tout le monde ne le sait pas, car tout le monde n’est pas l’aîné de sa famille, mais être l’aîné de la famille c’est comme avoir signé un contrat implicite qui dit qu’on sera le premier appelé (par les parents) en cas de besoin. Enfin, le contrat devient vite explicite quand les premières sollicitations arrivent. Je devais avoir dans les 8 ans quand j’aidais déjà ma mère à faire son lit. Pas assez de faire le mien, fallait en plus que je fasse celui des parents.
Bon, aujourd’hui, ma mère fait son lit seule (c’est une grande fille maintenant ^^) mais elle n’a pas perdu sa bonne vieille habitude de m’appeler en cas de soucis (qu’il soit mineur ou majeur, comme Lola). Il n’y a pas 5 minutes (comment vous vivez trop ma vie en direct) elle m’appelait pour savoir si je ne savais pas où étaient les pansements. Bon, je confesse mon hypocondrie et le fait d’avoir toute sorte de médicaments dans ma chambre, mais tout de même je n’ai pas de pansements à ma possession. Et je ne suis pas non plus celle qui gère les stocks.
Et c’est pareil pour tout.
Du bug de la télévision à la corvée de surveillage de pâtes ou d’œuf sur le feu en passant par la couleur (pour ses cheveux) à faire tous les mois.
Vous savez, les gamins disent plus facilement Maman que Papa (une histoire de bébé dans le ventre, je crois), ben ma mère c’est presque pareil. J’aurais préféré qu’elle appelle ma sœur avec moi. Parce que sincèrement, ma sœur n’est pas beaucoup plus active que moi en ce moment. (Bien au contraire, j’aurais presque envie de rajouter)
Et si on ajoute en plus de ce contrat à la con, le fait que l’aîné doit être un modèle pour ses cadets, alors on s’en sort plus. (Vous n’imaginez pas toute la pression qu’il y a sur les épaules d’un aîné)
Je me suis faite avoir, quoi. Again.

La prochaine fois, je vous raconterai ma tendance à pleurer devant le sport à la télévision.

Je dois travailler mon mémoire

Je dois travailler mon mémoire.
Je dois travailler mon mémoire.
Je dois travailler mon mémoire.
Je dois travailler mon mémoire.
Je dois travailler mon mémoire.
Je dois travailler mon mémoire.
Je dois travailler mon mémoire.
Je dois travailler mon mémoire.
Je dois travailler mon mémoire.
Je dois travailler mon mémoire.

Tu voudrais pas m'aider?

Comme un garçon j'ai les cheveux longs

En principe, quand je décide de faire quelque chose, c’est que j’y ai beaucoup réfléchi avant. Je pèse le pour et le contre, me demande si j’ai vraiment envie de le faire, tout ça tout ça.
Ça faisait environ 7 ans (j’ai 21 ans, faites le calcul seuls) que j’avais envie de me couper les cheveux. Pas me les couper au carré, hein, ça j’avais pas besoin d’y réfléchir 150 ans pour le faire. Non, je voulais me les couper court.
Ça fait 7 ans qu’avant chaque été je me demande si je vais le faire pendant les deux mois qui suivent. Car quitte à avoir une sale tête, autant l’avoir quand porter une casquette n’est pas flagrant. (enfin, tout dépend aussi de la région dans laquelle on passe l’été, bien sûr ^^)
Et puis, cet hiver j’y suis allée. J’ai dit à ma coiffeuse de tout couper.
Et putain que j’ai bien fait.
Depuis que je me suis coupé les cheveux, j’ai l’impression de revivre. Je ne passe plus mon temps à les démêler, à faire les plaques pour éviter les bouclettes (je ne déteste donc plus la pluie, cause de mes bouclettes), je fais des économies de shampooing : la noisette ressemble vraiment à une noisette et plus à une noix de coco. (c’est que j’ai eu les cheveux très longs à une époque…)
Pour les coiffer, un peu d’eau et de gel suffisent amplement.
Bon, pour le seul inconvénient que j’ai trouvé pour l’instant c’est que je ressemble à un AS de pique au réveil. Et si avec mes cheveux longs je pouvais esquiver (pas tout le temps, hein) le passage devant le miroir le matin, c’est chose impossible dorénavant. (on peut pas tout avoir, je sais, je sais)
Bref.
Tout ça pour dire que pour moi, avoir les cheveux courts, c’est le pied et sincèrement, je ne comprends pas comment les gars font pour vouloir avoir les cheveux longs. Ils ne savent pas dans quoi ils se lancent et ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont de pouvoir porter les cheveux courts sans des regards bizarres ou des réflexions (comme je vous l’ai déjà dit à plusieurs reprises ici et là).
Ah et j’y pense. The avantage à avoir les cheveux courts : on n’a plus à les ramasser une fois la douche prise. Et ça, ça fait super plaisir. Parce que les cheveux mélangés au savon et au shampooing, c’est franchement dégueulasse à nettoyer. D’ailleurs, je râle tout le temps quand je dois ramasser ceux des hommes dans les douches du camping. Je te raserai tout ça moi, tu verrais un peu.
J’ai mis du temps à me décider, mais je crois que je vais garder mes cheveux courts pendant encore un petit moment… du moins jusqu’à ce que la folie me prenne et me pousse (à l’insu de mon plein gré, bien sûr) à avoir les cheveux longs, again.
Mais en attendant, j’apprécie.

Et on en trace, des traits

Le deal c'était qu'elle me dise son prénom et que je lui montre mes oeuvres. Car vous ne le savez peut-être pas, mais dans une autre vie, j'étais très certainement une artiste...
La preuve en image!
Tout d'abord un dessin de ma propre imagination:
Des comme ça, j'en ai fait une palanquée, c'est qu'une fois que j'avais pris le coup, je ne le quittais plus, vous comprenez?
Puis, ensuite je me suis mise en tête à vouloir faire des portraits, donc après de nombreux essais plus ou moins réussis, ça a donné ça:



Et enfin, quand je n'avais pas d'inspiration, mais que j'avais envie de dessiner, je prenais comme modèle la première BD que j'avais sous la main, et ça donnait ça:




Et comme je suis d'humeur jouasse, j'ai envie de vous faire partager une petite playlist. Enjoy!


Découvrez la playlist Playlist aout avec Jean-Jacques Goldman

L'enfer c'est les autes

Quand on travaille en équipe, on peut discuter et donc trouver le temps moins long, faire connaissance si on bosse avec quelqu’un que l’on ne connait pas ou peu, on s’aider aussi, essayer de partager équitablement les tâches ou on peut tomber sur un boulet plus con que soi (un sacré boulet, quoi) et trouver le temps deux fois plus long, faire connaissance d’une personne qui ne nous intéresse pas et partager les tâches de façon despotique et inégale… Comme vous vous en doutez sûrement, moi je suis tombée sur le boulet. Boulet qui s’appelle comme la petite amie d’Aladin avec un A à la fin…
Bref.
Dès que je l’ai vue, j’ai su que je n’allais pas l’aimer. C’était d’une évidence quasi-irréfutable et j’ai pas trop cherché à lui donner une chance.
Cette fille, c’est le genre de filles à faire tout mieux que les autres. Si on l’écoute parler, son copain c’est le meilleur du monde, son fils c’est le meilleur du monde, il est trop avancé pour son âge, Monsieur est dans une école privée (par contre, sa fille, une petite grosse nulle à l’école, elle n’a pas le droit à l’école privée…) son ancien mari est le meilleur des papas. Elle pesait 115 kilos à la fin de sa grossesse et elle n’a pas eu de besoin de sutures pour faire sortir son morveux… Madame est une maniaque, le bled c’est trop bien, sa grand-mère est connue dans le monde entier (de son village varois) et quand elle était jeune, elle était trop belle. Je l’écoute sans l’écouter, parce que ce qu’elle me raconte, j’en ai rien à taper.
J’en ai rien à taper, car en plus d’être pénible à me raconter sa super vie, cette fille est raciste et médisante. Si les gens ne trouvent pas d’HLM à habiter, c’est à cause des Gitans, qui ont déjà tout squatté. J’avais presque envie de lui rappeler que dans les années 60, sa grand-mère était elle aussi la cible de certaines personnes malveillantes qui pensaient que les petits Français n’avaient pas d’emplois parce que les Maghrébins avaient tout pris. Et qu’à cette époque-là, elle n’aurait pas trouvé ça normal qu’on disait ça de sa momie. Et elle fait des réflexions du genre « t’as vu c’te femme comme elle est obèse, elle ferait mieux de se mettre un anneau » « et toi, c’est à la bouche que tu ferais mieux de mettre un anneau, au moins tu ne parlerais plus » (elle dit juste après être passé devant la bonne femme, et tout à l’heure encore elle n’a pas arrêté de la fixer en passant devant son camping-car)
Mais je crois que ce qui m’a tué (c’est une image, hein, je suis toujours là et bien vivante) c’est quand elle m’a dit qu’elle refuserait de travailler le 15 Aout si elle n’était pas payée plus. Après tout, le 15 Aout c’est férié, on fête l’Assomption de Marie (mais oui, t’sais Marie la mère de Mahomet… ah non pardon c’est la mère de Jésus), c’est qu’elle aurait bien aimé aller à l’église fêter Marie, elle qui ne jure que par son bled marocain, les gâteaux oriental (sic) et le hammam.
Tout ça pour dire que je redoute les jours où je dois bosser avec elle, parce que ça ne fait que rajouter des flammes à l’enfer dans lequel je suis. (quel sens de la dramaturgie !)

Si c'est un bordel, je préfère être la meilleure des putes

Quand j’ai recommencé à travailler au camping, j’ai compris pourquoi j’avais décidé d’arrêter d’y bosser y’a deux ans. En plus de se taper un boulot de merde, on se tape aussi des gens de merde : les campeurs. Car il faut le savoir, le campeur est un con. Qu’il soit un habitué du camping ou pas, un campeur reste un con.
Les habitués ont la fâcheuse tendance à vouloir refaire le camping à leur manière, car bien évidemment, le fait qu’ils soient là depuis 30 ans leur permet de croire qu’ils sauraient gérer mieux que quiconque le camping. Ben oui, vous comprenez, l’habitué est là depuis la création du camping, il sait comment faire, lui. Et surtout, il sait comment c’était avant, et n’hésite pas à me faire comprendre qu’avant c’était différent. Encore heureux ai-je parfois envie de répondre.
Et si y’a des habitués, y’a des non-habitués, qui eux vont s’amuser à comparer ce camping au dernier qu’ils sont allés. Bien sûr (et l’inverse serait trop beau), ailleurs c’était mieux. Ben ouais, dans l’autre camping, y’avait une raclette (qui a dit « à fromage » ?) pour pouvoir racler l’eau une fois la douche prise, puis dans l’autre la barrière était tout le temps ouverte, donc ils avaient pas de problème pour sortir, ni pour entrer… ouais, mais dans l’autre, y’avait surement pas une piscine à débordement de 25 mètres et les plages à 10 minutes à pied, et toc ! (dans ta gueule, campeur !)
Et puis, parmi les habitués et les non-habitués y’a les ados. Les ados qui ne tiennent pas l’alcool et qui au bout de deux bières rendent père et mère dans les lavabos. Parce que rendre tout le repas dans les WC et tirer la chasse c’est beaucoup moins drôle ; si on ne salit pas un minimum en allant aux toilettes, on ne salira jamais.
On pourrait ne rien dire, mordre sa langue et continuer de sourire, si les gamins ne s’y mettaient pas eux aussi. J’en ai croisé un l’autre jour qui m’a dit clairement « Ah, mais t’es pas un garçon ». Et ben non, du con, j’suis une fille. Et oui, les filles avec les cheveux courts ça existe aussi.
En ce moment, j’ai l’impression de me sentir comme une pute qui fait le trottoir. La plupart de ces femmes n’ont pas choisi d’être là, ou alors elles l’ont choisi par dépit, pour le fric et c’est un peu mon cas. Je suis là pour le chèque à la fin du mois.
Si c’est un bordel, je serai la meilleure des putes et si c’est un camping, je serai la meilleure des cons.

Public Ennemies


Dans les années 30 aux USA, sévit John Dillinger (Johnny Depp), un braqueur de banque hors pair. Après son évasion de prison, il tombe amoureux de Billie Frechette (Marion Cotillard) et va devenir la cible, l’ennemi public à avoir pour Edgar Hoover (le chef du FBI) qui ordonne à Melvin Purvis (Christian Bale) de l’arrêter coute que coute. S’en suit alors une sorte de course poursuite entre John et les policiers.
Techniquement parlant, ce film est un bon film. La réalisation est bien faite, alternant les moments plutôt calmes et les moments plus stressants (filmés caméra à l’épaule), seulement, cela ne m’a pas empêchée de m’emmerder comme pas possible.
Ouais, je me suis ennuyée devant ces 2h30 de film que j’ai vu défilées tellement c’était long. Je me suis même surprise à regarder l’heure, chose que je ne fais presque jamais, c’est dire.
Marion Cotillard fait du Marion Cotillard, Depp fait du Depp, mais comme Depp restera toujours bon, même quand il est moyen, ben il arrive quand même à capter l’attention du spectateur. Du coup, Christian Bale qui fait du Bale deviendrait presque un personnage secondaire alors qu’il est au centre de l’action lui aussi.
Sans être décevante, la fin semble difficile à croire : John arrive à s’échapper de prison (par deux fois) il arrive à semer les flics chaque fois qu’ils sont à sa poursuite, arrive à se balader dans le commissariat de Chicago sans se faire remarquer, mais se fait tuer (oulala le spoiler de malade ^^) à la sortie du ciné… Mais What the Fuck ? comme diraient mes amis anglophones.
Je trouve ça gros, mais bon, on ne peut pas gagner à tous les coups…

Jusqu'à toi


Résumé
Parisienne de 26 ans, Chloé est très seule, un peu mélancolique et décalée. Entre son envahissante voisine et une collègue mesquine, sa vie n’a rien d’un conte de fées, jusqu’au jour où elle récupère la valise d’un inconnu… Après l’avoir ouverte, Chloé tombe amoureuse de son contenu et se met à fantasmer sur son propriétaire. Convaincue que cet homme n’est autre que son Prince Charmant, elle met tout en œuvre pour le retrouver…

Jusqu’à toi (premier film de Jennifer Devoldere) est une comédie romantique sans prétention. Et pour un premier film je le trouve plutôt réussi. Les personnages principaux sont attachants ; Mélanie Laurent incarne « à la perfection » cette petite parisienne rêveuse et Justin Bartha est à craquer en homme largué. Et les personnages secondaires sont très drôles.
Je trouve que pour une comédie romantique, la réalisatrice s’en sort assez bien et nous propose un film frais et léger. Bien sûr, il y a un côté convenu et on sait plus ou moins comment tout ça va se terminer, mais j’ai pris du plaisir à le voir. J’ai passé un bon moment.

She's electric

Au début, je voulais vous parler de la nuit mouvementée qu’a passée Richard Bohringer, puis je me suis dit que ça n’allait pas trop vous intéresser. Je vous avouerai que ça ne m’intéresse pas beaucoup plus, seulement, depuis que je l’ai interviewé (ce qui me permet de briller en société) j’ai comme une envie de suivre un peu ses activités.
Bref.
Tout ça pour dire qu’au lieu de vous parler de Richard Bohringer, de ses problèmes de santé et de sa nuit d’errance dans Hyères, j’ai décidé de vous parler de ces filles parfaites. Vous savez celles à qui tout réussi.
Quand je suis arrivée au camping en fin de semaine dernière, on m’a parlé des autres saisonniers, et on m’a parlé de cette fille qui s’occupe de l’animation pour enfants le matin. On m’en a dit que du bien : en plus de bien s’occuper des morveux le matin, elle s’investit beaucoup aussi pour les soirées. Elle fait danser les gamins, invente même de super chorégraphies, trouve des thèmes de soirées tout ça tout ça. La fille parfaite, quoi.
Puis, quand j’ai vu sur le tableau avec les photos de tout le personnel qui était cette fameuse super animatrice, plus rien ne m’a étonnée. Cette fille est en fait une des premières de ma promo de Licence.
Donc, en plus d’être jolie, d’avoir obtenu sa Licence avec mention (l’inverse serait plus que surprenant) d’avoir réussi le CRPE dès la première fois, elle est aussi l’animatrice géniale que tous les gosses adore au camping.
(pendant que moi je suis la pauvre femme de ménage que tout le camping fait chier)
Maintenant, j’ai limite honte d’aller au bar boire ma conso quotidienne, sachant qu’elle est dans les parages. Car, elle, elle n’a pas les mains qui sentent le talc (même après 15 passages sous la douche), elle ne s’affiche pas en short et T-shirt trop vieux pour être portés (et même si elle portait ce genre de vêtements, elle les porterait sûrement avec plus de classe que moi) et elle ne transpire pas comme Ribéry à la fin d’un match.
Manquerait plus qu’elle soit drôle et là, je pars me suicider ; parce qu’avec mon humour comme seule arme
d’autodestruction massive, moi, j’fais pas le poids face à elle, c’est sûr.
Cette fille, aussi gentille et agréable qu’elle soit, m’énerve. Elle m’énerve, parce que pour l’instant les seuls défauts que je lui ai trouvés sont sa myopie et sa voix légèrement aigue. Et vous comme moi savons très bien que ce ne sont pas de vilains défauts. Malheureusement.
Les filles parfaites m'énervent tout simplement parce qu'elles sont parfaites! Et qu'elles me renvoient en Primaire, quand les autres filles me trouvaient assez stupide pour me mettre des escargots dans mes T-shirt trop grands. (et se moquer de moi quand je les sentais se balader sur mon dos en pleine séance de grammaire et que j'étais obligée de les mettre discrètement dans la poubelle)
Tout ça pour dire que les filles parfaites, sont tellement parfaites que j'ai envie qu'elles le soient moins, pour le bien de tous... et surtout le mien (soyons honnêtes)

... Can I be electric too?


Là-haut


Carl a 78 ans et est un papy grincheux. Depuis que sa femme est morte, il vit seul chez lui et refuse de quitter sa maison (même quand celle-ci se retrouve au beau milieu d’un immense chantier et que des entrepreneurs forts riches lui proposent de l’argent pour partir). Un jour, Russell, un petit gars d’une dizaine d’années, sonne à sa porte : il veut à tout prix l’aider (pour obtenir le dernier badge qu’il manque à sa collection).
Lassé de cette vie, Carl décide de s’envoler au bord de sa maison et de vivre le rêve de sa vie (qu’il partageait avec sa femme) : installer sa maison au bord des Chutes du Paradis, en Amérique du Sud.
A peine la maison a décollé que Carl est déjà dérangé. En effet, le petit Russell est toujours sur le pas de la porte (d’ailleurs à ce moment-là, y’a comme un truc qui cloche car on voit la maison s’envoler sans personne sur le perron) et toque pour pouvoir entrer.
S’en suit une aventure rocambolesque et délirante pour Carl et Russell, qui vont peu à peu apprendre à se connaître et a développer un vrai sens de l’amitié.
On est ému, au début surtout. On rit beaucoup. Et on a peur aussi parfois. Le film joue sur tous les tableaux et y joue très bien. On passe d’une émotion à une autre sans vraiment s’en rendre compte. Ça roule tout seul. En plus de ça, c’est un vrai film d’aventure. Les héros n’ont pas une minute à eux, un peu comme un Indiana Jones perdu en pleine forêt Amazonienne. C’est un vrai régal.
En plus, le film est très bien fait ; je reste toujours scotchée face aux couleurs.
Après
Wall-E l’an dernier Ratatouille l’année d’avant ou encore Toys Story et les autres, Pixar arrive encore à se renouveler et à nous offrir un film novateur et d’une grande qualité.
Courrez-y.

Weapon of choice

-Et sinon, tu fais quoi comme études ?
- J’ai une licence en Anglais.
- Ah, mais t’es bilingue alors ?!
- On peut dire ça comme ça, oui. (Toujours faire croire à l’autre qu’on n’a pas fait une licence d’anglais pour rien ^^)

Au début, je voulais vous parler de l’efficacité des antibiotiques, car quoi qu’on en dise, ils m’ont drôlement bien guérie, alors que je souffrais d’une grippe de type A. (ne crions pas au loup) Mais finalement, j’ai plus envie de vous parler de mon statut de traductrice officielle de la famille.
Et oui, avec une licence d’anglais en poche, je deviens la proie facile aux sms du genre : « comment on traduit ‘le chien a mal à la pate gauche ‘ en anglais s’il te plait ». Non, vous ne rêvez pas, ce sms type ne contient pas les marques d’usage comme « bonjour » et « merci », comme si il était vraiment nécessaire de savoir comment j’allais pour traduire une toute petite phrase de rien du tout. Et comme, ma famille s’imagine qu’avec une pauvre licence en anglais, je suis bilingue et que la langue de Shakespeare n’a plus aucun secret pour moi, ils ne se gênent pas à me demander des trucs auxquels il faut que je réfléchisse pendant plusieurs minutes. Parce que, non la traduction ne se fait pas comme ça. Et si vous aviez connu, comme moi, mon professeur de grammaire anglaise, aussi spécialiste en traduction assistée par ordinateur, et que vous aviez lu son CV, vous comprendriez que la traduction est un travail de longue haleine, qui mérite que l’on y prête plus que quelques minutes entre deux tartines de Nutella.
Bref.
Pour les autres, quand on a une licence d’anglais, on devient la personne à entretenir, tant ses connaissances dans cette magnifique langue étrangère peuvent servir. Ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir un traducteur dans son entourage. Aussi, on l’utilise un peu pour n’importe quoi. La traduction d’un site web, une chanson qui passe à la radio, des dialogues de série télé. Tout y passe. Le plus drôle/chiant c’est quand pendant un quelconque passage télévisé en anglais, on se tourne vers nous et on nous demande, dubitatif : « Tu comprends tout là ? ». Etonnant, hein ? Je vous l’avoue, j’ai parfois envie de répondre : « Je comprenais jusqu’à ce que tu viennes m’emmerder avec tes questions à la con », mais je reste polie.
Par chance, mes amies les plus proches sont également bilingues, puisque détentrices elles aussi d’une licence en anglais. Seules quelques autres créatures bizarres, font appel à mes services, et quand j’en ai marre de traduire des trucs sans grand intérêt, je sors la botte magique le traducteur automatique.
Si j’avais un conseil à donner aux bilingues qui éventuellement liraient mon blog, ce serait de ne pas le dire à leur entourage. Ils risqueraient eux aussi d’être victimes d’abus (de biens linguistiques).
Pour ma part, j’essaierai d’être plus discrète à l’avenir sur mon parcours universitaire. Je tiens tout de même à vous dire, chers amis lecteurs, que je serai ravie de vous traduire un site web ou le mail de votre correspondant londonien.
Sur ce, bonne soirée.

PS : et je ne vous parle pas quand j’avoue à mon interlocuteur que j’ai passé 5 mois à Amsterdam.

Si la beauté se mesurait au nombre de grains de beauté sur l’épaule droite, je serais super belle

Quand on comprend que notre physique ne fera pas tout dans la vie, on cherche quelque chose d’autre pour contrebalancer la perte.
Souvent, on se tourne vers l’humour.
Jeux de mots. Blagues. Autodérision. Tout y passe pourvu qu’on arrive à faire oublier qu’on est moche.
Je trouve que pour les hommes, c’est plus facile que pour les femmes.
On pardonnera plus facilement à un homme d’être moche, mais drôle, plutôt qu’à une femme. Une femme, quand elle est drôle, elle devient dangereuse ; elle fait peur.
D’ailleurs, l’adage ne dit-il pas « Femme qui rit à moitié dans ton lit ».
Bref.
Je suis donc persuadée qu’un homme moche arrivera toujours plus ou moins à emballer s’il est drôle. Peut-être que des mises en situation s’imposent pour votre compréhension.
1er cas de figure : vous rencontrez un moche. (Bon, quand je dis moche, je ne parle pas du roux boutonneux de deux ans de moins que vous, avec des lunettes bleu roi et un petit zizi, non, parce que celui-là, même si il est drôle on le trouvera super lourd…).
Bref.
Le moche vous invite à passer la soirée en sa compagnie. Un peu réticente, vous acceptez quand même (de toute façon, c’est lui qui paiera alors…) après tout, une petite soirée ne fait de mal à personne. Une fois la soirée commencée, vous vous rendez compte, qu’en fait, le moche assis en face de vous est drôle. Il fait des blagues sympas, agrémente le repas de calembours et rie aux vôtres. (ça c’est un point de plus).
Finalement, son physique un peu ingrat ne vous saute plus aux yeux comme avant, et vous vous mettez à penser qu’un deuxième RDV est possible. Vous lui trouvez même du charme au final.
2ème cas de figure : vous attendez patiemment qu’on vous serve dans un magasin de téléphonie (logo rouge) quand, le plus beau des serveurs vous dit de le rejoindre à son bureau. Là, vous espérez qu’il vous renseigne aussi bien que ce qu’il est beau. Seulement, vous vous apercevez assez vite que le beau gosse en face de vous est insipide, et que même si il est beau, il ne vous intéressera jamais.
Il est donc beau, mais pas drôle. Et ça, ça vous désole un peu. Vous qui aviez pensé passer un bon moment.
Contrairement au beau, le moche aura appris à faire oublier son physique pas très attrayant, alors que le beau pensera que son physique fera tout. Or, vous savez aussi bien que moi que « le physique ne fait pas tout dans la vie ».
Quand on comprend que le physique ne nous aidera pas, on se tourne vers l’humour.
Moi, par exemple, je suis une fille super drôle. Si, si.
Je fais des jeux de mots. Des blagues, mais c’est rare. Je grossis le trait et j’essaie de me moquer de moi. Mais ça marche pas. Enfin, ça marche, mais avec les filles. Ben, ouais, parce que l’adage il dit « Femme qui rit ».
Si la beauté se mesurait au nombre de grains de beauté sur l’épaule droite, je n’aurais pas besoin d’être aussi drôle.

Le cul entre deux blogs

Je sais, j'ai déconné à plein tubes sur ce coup-là, je change de blog au bout de quelques mois. Je sais, c'est pas cool du tout. Je vous promets rien, mais j'vais faire en sorte de rester longtemps ici. Ou pas.
Bref.
Comme vous le savez tous maintenant, je n'ai pas une minute à moi (ben ouais, faut que je mange et que je dorme (c'est que j'enchaîne 13 jours de boulot à me lever à l'aube (avant 5h du mat') et que j'aimerais bien qu'on me plaigne un peu)) et qui dit "pas une minute à moi" dit "pas le temps pour écrire de nouveaux articles" donc, on ressort les vieux de la vieille.
Vous m'en voyez toute confuse.
Sinon, je reviendrais en bonne et due forme un peu plus tard dans la semaine.
A bientôt!

About Me

Pour ceux qui veulent en savoir un poil plus sur moi (c’est que j’en dit déjà beaucoup sur le blog, faudrait pas non plus pousser mémé dans les orties (même si on en a très envie)), sachez que je suis née à la fin des années 80 (le premier 13 de l’année), quand les survêts’ fluo étaient encore à la mode, que Mylène Farmer défiait la chronique avec Pourvu qu’elles soient douces et que Michael Jackson était encore vivant et noir. La bonne époque, quoi.
Je dirais aussi que je suis hypocondriaco-asociale, à tendances paranoïaques et bordéliques. Je parle très (trop ?) souvent pour ne rien dire et je suis indécise.
A côté de ça, je suis parfaite. Bien entendu !