Mais on s'en fout puisque demain c'est la fin de l'été

[Ce titre est pour toi, Cass’]

Confessions intimes et Strip Tease sont un peu le but ultime de ma vie en tant qu’enfant de la télé. Je connais les émissions (presque) par cœur à force de les voir et revoir sur mon petit écran. Chaque fois c’est un pur bonheur, que j’aime partager avec mes amies. Bigoud’ le chien, Fredo le fan de Freddy, Le Corse et tous les autres fans de tunning font (presque) partie intégrante de ma vie.
Aussi, quand je me suis aperçu que les gens qui faisaient partie de mon entourage professionnel pouvaient très bien être un de leurs, je me suis dit que j’étais vraiment chanceuse d’avoir une émission de Confessions intimes (CI) chaque soir de la semaine.
Installez-vous, je vous raconte.

[A lire avec la voix off de CI]
G (qui porte un prénom de garçon) et C (qui porte aussi un prénom de garçon, mais qui est une fille) sont animateurs et en couple depuis près d’un an, mais il ne se passe pas une journée sans qu’ils se disputent. C, très jalouse, a du mal à accepter que G parle à d’autres (jolies) filles. (Oui, non, parce que C n’est pas jalouses des moches.) G de son côté, prend un certain malin plaisir à sortir en boîte sans sa femme (sic) et à rentrer (vaciller) à l’heure où le jour se lève. Forcément, le couple connait des tensions non-négligeables, qui poussent à la dispute. Dans ces cas-là, G laisse C se débrouiller seule à l’animation de la soirée ; mais comme C s’occupe principalement de l’animation enfants, il lui arrive parfois de fermer boutique avant l’heure en disant aux clients du camping « Je m’en fous, ce n’est pas moi qui devais travailler ce soir, la soirée se termine maintenant. », obligeant donc les campeurs à écourter leur soirée.
C et G ont 18 et 21 ans, ils n’ont pas l’accent du nord, mais ne savent pas parler (non plus), ils se disputent et s’appellent « mon canard en sucre ». C’est le bordel dans leur vie comme c’est le bordel dans leur tête.
F (qui porte le même prénom que Poids Plume) est une fille de 19 ans, célibataire. Enfin, était. Elle n’a pratiquement jamais dormi seule. Si ce n’était pas avec son (fraichement acheté) Jack Russel, c’était avec un gars différent… jusqu’à ce qu’elle rencontre L, son bébé d’amour. F travaille au bar du camping. Elle a (parait-il) déjà travaillé dans un bar l’été dernier, mais ne sait pas comment on fait un chocolat chaud. Elle part le soir à 22h au lieu d’1h sans même penser à éteindre le lecteur DVD. Elle se nourrit principalement de croque monsieur accompagné de sirop de pêche –seul sirop qui sera commandé pour la fin de la saison, alors que d’autres (sirops) sont vides.
F pourrait être gentille si elle n’était pas conne et mythomane. Dommage pour elle.
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S (qui porte le même prénom que LaMalice) a 50 ans et est réceptionniste. Elle pense que ses 50 ans lui donnent la possibilité de faire des petites réflexions à un peu tout le monde. Elle pense aussi que tout le monde lui en veut et quand elle parle, on a l’impression qu’elle va pleurer. Son sourire et sa voix crispante de bon matin, donnent simplement envie de la baffer à coup de serpillère sale.
A (qui porte un très joli prénom), une des 3 femmes de ménage, travaille au camping 6 jours par semaine. Parfois, elle aimerait bien faire un meurtre collectif, surtout les jours de pleine lune. Mais comme le collèguicide est toujours puni par la loi, elle se retient. Jusqu’à hier, où elle a clairement fait savoir qu’il n’y avait pas marqué son nom sur l’aspirateur et autres balais et que ces derniers étaient donc à la disposition de tous et que si elle avait voulu balancer tout ce qu’elle savait à la gérante du camping, elle n’aurait pas attendu le 25 aout, et l’aurait fait bien avant.
A compte les jours qui la sépareront pour toujours (souhaitons le) des bras cassés qui lui servent de collègues, lorgnant avec impatience sur les grasses matinées de septembre.
[Générique de fin]

J’espère que la prochaine fois je tomberai sur le collectionneur de fourmis.

5:55

À 5h, quand j'ai entendu le réveil sonner, j'ai eu envie de me suicider.
Mais je ne l'ai pas fait, je n'avais plus de cigue.
4 jours. 4 putains de jours.

La question à un million (de commentaires)

Souvenez-vous, vous aviez la lourde tâche de poser une question à Chlo.
Donc, après un tout petit jour de réflexion (il vous faut bien ça) voici, Chlo, les questions qui te sont affectueusement (si, si) destinées :
¤ Poids Plume aimerait savoir quelle est ta technique de négociations.
¤ Zeste se demande si tu es consciente de l’honneur que c’est que d’avoir un article rien que pour toi. (Y'a pas trop de "que" dans cette phrase ?!)
Je tiens à souligner l’anti-jeu de W bourrée et d’Elea un peu lopette sur ce coup-là. Je me vengerai.
Quant à moi, j’aimerais connaitre le sujet de la private joke de Poids Plume.
Chlo, tu as 4 heures.

Under pressure

Chlo est ce qu'on appelle communément une lectrice de l'ombre. Vous savez le genre de personnes qui profitent de vos superbes textes en solo, sans même daigner partager quoique ce soit avec les autres lecteurs.
Bien sûr quand elle m'a avoué qu'elle lisait sans commenter, elle a trouvé l'excuse du "je sais pas quoi commenter. La plupart du temps, je n'ai rien à rajouter d'intéressant." ce à quoi j'ai répondu "T'en fais pas, tu ne seras jamais la seule à dire quelque chose d'absurde ici; moi-même pouvant faire preuve d'absurdité"
Parce qu'entre nous, j'adore l'absurde.
Bref.
Donc, par pure provocation, je lui ai dit que je mettrai une question à la fin de mon prochain article pour qu'elle puisse enfin commenter. Sauf qu'à trop être egocentrée (sur moi-même) j'en ai oublié Chlo et sa question à un million (de commentaires) et qu'elle a eu la mauvaise idée de me le rappeler...
Le problème c'est que je n'ai pas d'idée de questions, alors je fais appel à vous, mes lectrices et lecteurs préféré(e)s: que vous connaissiez ou non Chlo réunissez tous les neuronnes qu'il vous reste en cette fin d'été et posez la question de votre choix à Chlo. Mardi soir, je les publierai dans un article à part entière et je suis sûre que Chlo (non je n'ai pas d'actions dans son nom) se fera une joie d'y répondre.
Faites marcher votre imagination. Mais je compte sur vous pour rester correct.

The dreams in which I'm dying are the best I've ever had

J’annonce la couleur, si je suis venue ici c’est principalement pour geindre. Donc, si vous n’avez pas envie (ou le temps) de lire mes jérémiades, autant fermer la page et revenir un peu plus tard. Au contraire, si vous continuez à lire, ne vous plaignez pas, je vous aurai prévenus.
Mad World tourne en boucle dans ma tête. Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais quand ce n’est pas ça, c’est Marcia Baila. Ce n’est pas mieux.
Le cancer, j’y pense parfois. Je me demande comment je réagirais si on m’annonçait ce genre de nouvelles. Me connaissant un peu maintenant, je crois que je m’effondrerais et que je me penserais déjà morte et je regretterais de ne pas avoir profité de l’argent qui dort en banque. Je pense pouvoir dire que je suis une étudiante riche. En réunissant l’argent sur mes différents comptes en banque, je pourrais m’acheter une voiture neuve. Mais j’ai toujours ce truc de dire qu’il faut que j’en mette de côté, encore et encore. Au cas où. Au cas où le cancer m’attaquerait par surprise par exemple.
Un cancer du sein ou une tumeur au cerveau. Vous n’y pensez jamais, vous ?
Peut-être qu’il faudrait simplement que j’arrête de regarder Dr House et toutes les autres séries médicales qui peuplent mon petit écran.
Je devrais faire ça et me barrer.
Retourner à Amsterdam. Je veux retrouver l’odeur des coffee shop, le bruit des passages piétons et les klaxons des vélos. J’ai envie de recommencer à faire des concerts tous les mois, à me déplacer en vélo et collectionner les figurines de chez Albert.
J’ai envie de faire l’amour dans le Vondelpark.
Amsterdam me manque. La vie que j’avais là-bas, les gens avec qui je trainais me manquent aussi. Et vous voir partir tour à tour dans cette putain de ville me rend nostalgique des cinq petits mois que j’y ai passés.
J’ai envie de pleurer. Je ne sais pas pourquoi. Ou alors parce que mes nerfs sont en train de lâcher. En fait, ça fait 7 mois qu’ils lâchent petit à petit. Mais j’ai l’impression que je ne pourrais pas encore continuer longtemps comme ça. Même si je suis physiquement inactive, je n’arrête pas. Mon cerveau n’arrête pas. J’ai besoin de sommeil. De longues nuits de sommeil sans personne qui vienne me réveiller. J’ai besoin de dormir sans fin. Mais, si c’est pour cauchemarder, est-ce vraiment la peine ?
Bush m’attend, puis après je pars me pendre. I’ll be back.

Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia.

Parce qu'elle, elle dit jamais je t'aime

Elle, ça pourrait être moi, mais ça ne l'est pas vraiment, parce que je le dis. Parfois.
Je le pense, le ressens, mais n'éprouve pas tellement le besoin de lui dire. Je lui dis parce que je sais que quelque part ça la rassure. Et parce qu'elle aime l'entendre, comme -paradoxalement- j'aime quand elle me le dit.
Pour moi, ça n'a pas de valeur. Je préfère ne rien dire et le montrer. Lui prouver comme je peux que j'ai le palpitant à bloc quand elle est à mes côtés.
Comment affirmer quelque chose qui ne sera peut-être pas encore vrai dans 3 mois, un an ou quinze?
Alors peut-être que finalement j'ai juste peur de vraiment m'engager sentimentalement, ou simplement je ne peux pas lui faire de promesses que je ne suis pas sûre de tenir.

Sans équivoque aucune.

That was just a dream

• J'ai rêvé que je me faisais agresser par mon père. Merci.
• Ça ne changera pas ma vie, ni la leur d'ailleurs, mais y'a un couple de lesbiennes au camping et j'en serai presque jouasse. (je sais que je ne suis pas la seule à être jouasse quand je croise une lesbienne)
• Ça se voit, alors autant ne pas le cacher.
• Il semblerait que mon mémoire soit en cours de rédaction. Mais ne crions pas victoire trop vite, ma procrasrination est féroce.
• C'est décidé, je reste sur ce blog. Je garde tout de même l'autre sous la main, au cas où mon rêve se réalise et ma soeur (ou une personne de ma famille) trouve mon blog. D'ailleurs si c'était le cas, j'aimerais bien en être avertie.
• Deuxième essai toujours pas transformé: je n'aime pas le thé froid, alors que je pourrais en boire des litres de chaud.
• La technologie c'est vraiment la vie. Une plaque rafraichissante me permet de garder en vie mon pc. Pourvu que ça dure.
• Le touriste est un connard.
• Je viens de me rendre compte qu'il y a 8 ans j'agissais déjà comme maintenant, sauf que j'en avais pas forcément conscience - en tout cas encore moins que maintenant. (c'est flou pour vous? Hum, ça l'est aussi pour moi; peut-être que je vous expliquerai tout bientôt)
• Ça serait bien que vous arrêtiez de partir en vacances et que vous recommenciez à commenter ce blog. Merci à celles qui continuent à le faire vivre.

Oh no, I've said too much.

Sleeping with ghosts

J'ai jamais trop rien compris aux rêves. Expression de l'inconscient ? De nos peurs ? De nos désirs ? J'ai lu il n'y a pas très longtemps que c'était en fait l'expression de nos souvenirs car on ne pouvait rêver que de chose que l'on connaissait déjà. Possible.
Je rêve beaucoup en ce moment et tous me laissent une impression étrange au réveil. Puis, il y a eu the rêve que j'aurais aimé ne jamais faire; celui qui m'a fait me souvenir et surtout qui m'a fait ouvrir la boîte où je range mes lettres. Certains souvenirs s'estompent. Ils ne s'effacent pas, non, ils sont là, mais en veille. Et comme une vieille douleur qu'on réveille, ces souvenirs-là ne sont pas toujours agréables.
J'ai relu ses lettres et j'ai eu envie de pleurer. J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose. De ne pas avoir compris de suite ce qu'elle voulait me dire. Ses mots sont clairs pourtant. Et d'après ce qu'elle me dit, tout laisse à croire qu'à l'époque déjà je réagissais comme maintenant. J'ai un goût d'inachevé, mais maintenant c'est bien trop tard. Et de toutes façons il n'est jamais bon de revenir sur une situation passée.
Je n'y pensais plus. J'avais oublié ses lettres et tout ce qu'elles contenaient.
Putain de rêve.

'Cause I'm numb

J’ai l’encéphalogramme aussi plat qu’une huitre aspergée de jus de citron un soir de Noel. Je n’ai rien à dire. Ou alors j’ai trop de choses à dire.
J’ai un putain de mémoire à écrire pour dans moins d’un mois et j’ai encore rien fait. Je suis large comme dirait l’autre.
La lune, la fatigue me jouent des coups de pute, alors j’écoute Archive. Ça me calme bien apparemment.
Pour le blog, l’autre, je l’ai commencé. A bien y réfléchir je n’ai jamais été anonyme sur mes blogs et je n’ai jamais trop eu de problèmes avec ça, sauf quand je déprime et que j’ai envie de balancer sur la gueule des gens, forcément. Comme j’aime bien le format que j’ai envie de lui donner, et comme je vous aime bien (si, si) je vais peut-être faire un combo magique et vous filer le lien du blog mais bien sûr vous ne saurez pas que c’est le mien. Et par soucis d’anonymat, vous aurez le droit de commenter sous un autre pseudo. Au moins, tout le monde sera anonyme et tout le monde pourra balancer et là, vous vous rendez compte que je suis vraiment une tordue du bulbe.
19h22. Je crois qu’il est trop tard pour que je me mette à bosser maintenant. Travailler l’estomac vide n’a jamais été un cage de qualité.

La technologie c'est la vie

Je suis actuellement affalée dans mon lit et je vous écris ces quelques mots depuis mon ipod -mon ordi mourant doucement mais surement; la canicule ne tue pas que les vieux, malheureusement. Je disais donc que je vous écrivais de mon ipod. Vous vous dites très certainement que cela n'a rien d'exceptionnel vu que j'ai une connexion en wifi et que je peux utiliser le site de blogger. Certes. Sauf que vous pensez bien que j'ai déjà testé et que c'est pas le plus efficace pour blogger depuis un ipod.
Mais! Mais j'ai trouvé une petite application qui va me permettre de publier des petits billets (essayer de taper un article entier sur un clavier tactile) de temps en temps depuis mes toilettes. Vous en rêviez, je l'ai fait pour vous.
Cadeau.


- Posted using BlogPress from my iPhone

La mer c'est dégueulasse, les poissons baisent dedans

Ce blog a un an. Pile. Ou presque. Et l’anonymat que je pouvais avoir au début me manque un peu, au point que ce matin j’avais dans l’idée de tout recommencer. Ailleurs. Je voulais retrouver un peu d’anonymat et la liberté de raconter ce que j’ai envie.
Vous, mes lectrices et lecteurs, je vous aime bien. Mais (parce qu’il y a toujours un mais quelque part) à cause de vous je me censure tous les jours un peu plus, au fil de nos rencontres.
Quand j’ai ouvert ce blog, j’aimais bien la dynamique qui m’animait et j’ai parfois l’impression de l’avoir perdue. Et ça me chagrine un peu tout ça. Et surtout, surtout, j’aimerais bien la retrouver. Alors, si pour ça je devais encore changer de blog, de pseudo, pourquoi pas ? Après tout, vaut mieux changer de blog que de vie. C’est plus simple.
En principe quand les gens changent de vie ils ne préviennent pas, ou par lettre. Comme vous êtes artisans du joyeux bordel qui règne ici, je vous préviens, et peut-être même que vous pourrez lire la suite, si suite il y a. (Parce que tant je reste ici sans rien changer)
Le temps de trouver un concept (parce qu’un blog sans concept, c’est un blog quand même, on est d’accord), un nom et un pseudo (ah non, on me souffle dans l’oreillette que j’ai déjà le pseudo)(et non, le pseudo ne sera pas le même qu’utilisé ici) et c’est parti.
Ou pas.