Finalement on est un peu les artisans du joyeux bordel qui règne ici

J'ai toujours pensé qu'un blog sans commentaires n'était pas vraiment un blog. Aussi, quand j'ai lu ce commentaire, je ne pouvais pas le laisser dans la case commentaire. Fallait le laisser sortir et conquérir le monde.
Enjoy.

Hello hello hello

Merde, j'ai pas de titre pour mon article.
Tant pis, on dira que ceci est un titre.

A vos marques, prêts ?
Je vais enfin vous révéler toutes ces choses (si importantes) que vous avez toujours voulu savoir about me. C’est que ça m’amuse vous comprenez. Et puis j’voudrais pas crever maintenant que je te l’ai promis, toi public ennemies. Faut pas croire mais A. she’s electric, elle risquerait de me tuer.

Bon, je m’égare. Where is my mind ?

Ceci est donc à lire avec la plus grande attention et à écouter jusqu’à la fin.

Le cul entre deux blogs je suis tombée par ici comme une belle évidence.

Pour situer, comme un garçon j'ai les cheveux longs et je suis plutôt Paname, Paname, Paname qu’Amsterdam.

Je vais de ce pas vous conter mon week end. Alors que j’étais partie pour aller voir la mer, écouter les gens se taire, voilà que je croise Lolita.
Elle ressemblait plus à Bernardo, le Bisounours noir qu’à une baby Doll. Mais il serait peut-être temps que j’offre une deuxième vue à mes lunettes.
Tout de go, elle me dit « Dis, tu niques avec Meetic ? » « All day and all of the night » je lui réponds.
Amusée de ma réponse, elle me lance un troublant « Do you wanna make love to me? On va chez toi ou chez moi ? »
Prête à liberate my madness, je la traine dans le pub le plus proche et la convie à danser toute nue dans le bar au son de Sweet Dreams. Là haut, sur le comptoir, je contemple ce corps parfait et je me dis « La cellulite c'est comme la mafia, ça n'existe pas ». I feeling good.

Je lance au Dj « please don’t stop the music ». Malgré tous mes efforts, elle finit par redescendre de son piédestal et me susurre « Baise-moi et fais moi mal, Johnny, Johnny, Johnny ! »
Bien que je sois plutôt le S de SM je lui lance un cinglant « Casse toi tu pues, et marche à l'ombre » et je repars avec mes undisclosed desires sous le bras.

Désolée poupée mais tout le monde ne peut pas voir ses rêves de la même façon. C’est ainsi que Lolita apprit à ses dépens que les histoires d'A finissent mal en général.

Quant à savoir pourquoi je préfère (malgré tout) les gamins aux vieux, je vous dirais simplement qu’on ne peut pas passer son temps à n'avoir que de bons sentiments. Je préfère être la meilleure des putes dans le bordel tenu par ces Inglourious Basterds.

Ami du soir, je suis venue te dire que je m'en vais.
What a sick sad world, tu te dis.
Je te comprends mais je dois travailler mon mémoire.

C’était le quart d'heure des ahuris.

(Je ne suis pas folle vous savez?)

Poids Plume

Hello, Hello, Hello

Merde, c’est Noël (j’espère pour vous que vous êtes au courant)(en même temps, il en manque peut-être du courant avec toutes ces guirlandes clignotantes sur les maisons). C’est Noël et je suis prête. Je suis prête pour manger comme deux. Entendre ma grand-mère répéter 3 fois les mêmes choses et m’engueuler pour une raison que j’ignorerai même après l’engueulade (oui, ma momie préférée aime bien m’engueuler parce que je la regarde)(mon regard fait même peur à ma famille, sick sad world). Je suis prête à effeuiller mes cadeaux et donner les miens. Cette année, je suis trop fière de mes cadeaux. J’ai eu une idée rapidement (la semaine dernière je savais déjà ce que j’allais offrir et à qui) et j’étais dans les temps pour la réalisation (oh, ben hier tout était acheté) et là, ils sont prêts à être donnés. J’aurais presque envie de vomir tellement je suis contente.
Pendant les vacances de Noël, à la télévision, ils ressortent toujours les vieux films et font des best of de l’année écoulée. Du coup, j’ai eu envie de faire pareil. Entre ressortir les vieux articles, comme ils ressortent les vieux films (tous les ans, Le Père Noël est une ordure repasse au moins deux fois)(non, je n’exagère pas, juste je viens du Sud et par tous les chemins, j’y reviens), mais je me suis dit que je les ressortais assez souvent dans l’année les vieux articles, pour encore vous en filer un le jour de Noël (enfin, la veille, le 24 quoi). Donc, j’ai pensé au best of. J’étais super motivée pour relire tous mes articles et tous les commentaires pour faire une sélection des phrases qui m’avaient fait le plus rire. Sauf que même si je m’adore relire 66 messages postés (devant la fenêtre) et je ne sais pas combien de commentaires m’a vite fait abandonner l’idée. D’autant plus que mon blog est un bêtisier à lui tout seul, j’aurais eu beaucoup de mal à choisir.
D’un autre côté, même si je suis d’humeur sautillante, je ne suis pas d’humeur innovante, alors je vais quand même vous proposer une vidéo que j’ai déjà postée ici, mais qui me fait trop superloler quoi.
Joyeux Noël mes Loulous.



Vous pouvez fermer ce blog et reprendre une activité morale.

Cheap & Cheerful

J’aime Sonia Rykiel. Enfin, pas personnellement, mais sa ligne de linge de maison (c'est un exemple) et ses écharpes. L’an dernier j’avais pour habitude de faire les magasins tous les deux jours. On a les activités que l’on mérite. Et donc, tous les deux jours je passais devant les écharpes et les draps. Et tous les deux jours je bavais devant. Je ne vous cache pas que le prix m’a fait déglutir plus vite que mon ombre. Mais il n’empêche que c’est resté ma fixette de l’hiver. Pour l’écharpe, ça m’a passé quand l’été est arrivé. Mais pas pour les draps (bah oui, même en été j’ai des draps). Et hier, j’ai vu la nouvelle collection. J’aimerais bien être dans de beaux draps.
Cette année, j’ai revu ma fixette à la baisse. J’ai vu un pot à crayons en forme de taille crayons (comme ça). Et depuis je le veux. Parce que je n’ai pas de pot à crayons, et que ça pourrait faire vachement joli sur mon bureau. Et puis surtout il pourrait m’être utile pour mettre mes crayons.
Bon, je viens de voir le prix, et je ne crois pas que je me l’achèterai à Noël. Je m’aime bien, même beaucoup (d’ailleurs, je pense que si je me voyais dans la rue, là maintenant de suite, ben j’aurais envie de sortir avec moi)(LM mes conditionnels sont bons ?) mais pas assez pour m’acheter un pot à crayons à 35€. Maintenant, si l’une (ou l’un) de vous m’aime encore plus que ce que moi je m’aime et veut m’acheter ce pot à crayon, je suis d’accord.
A fille exceptionnelle, pot à crayons exceptionnel. Logique.
Bref.
En plus d’avoir de fixettes à Noël, j’en profite pour faire le bilan de l’année écoulée. Je suis sûre que vous le faites aussi, avouez.
- J’ai eu un an de plus. Ce n’est pas donné à tout le monde.
- J’ai essayé de me brûler les ailes, je n’ai pas réussi.
- J’ai essayé de passer des concours, je n’ai pas réussi.
- J’ai essayé de raté mon année, je n’ai pas réussi.
- J’ai essayé d’aller voir ailleurs si j’y étais, je n’ai pas réussi.
- J’ai essayé d’être moins exceptionnelle, je n’ai pas réussi.
J’ai même excellé dans mon exceptionnalité. J’ai réussi à faire rire des gens qui à la base de rient pas. Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde.
Bon, faire rire des gens bon public c’est super facile (on peut facilement tenir une après-midi avec la blague de Flap-Flap la Girafe), mais faire rire des gens qui ne le sont pas, de suite, c’est plus tendu. Moi, j’y arrive. Et j’en suis trop fière. D’ailleurs, je crois que je m’inviterais au resto si je me croisais dans la rue. Passer une soirée en ma compagnie doit être génial.
Se contenter d’arracher un mini sourire sur le visage de certaines personnes n’est pas envisageable pour Moi. Je suis passée au niveau supérieur : faire rire les profs. C’est que ça non plus, tout le monde ne peut pas le faire. J’ai réussi à faire rire le prof de son propre lapsus. Et ça, c’est encore plus difficile à faire, parce que les profs n’ont pas d’humour (surtout lui) , surtout quand il faut se moquer de soi-même. Oh, il a essayé de cacher son rire en toussant, mais j’ai bien vu que ça le faisait marrer. Comme la fille au fond de la classe d’ailleurs, qui n’arrivait plus à s’arrêter.
Je suis trop une fille drôle.

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The Effects of 333 - BRMC

En novembre 2008 (vous devriez le savoir maintenant que j’ai toujours un train de retard) sortait le sixième album studio de mon groupe préféré (parmi tant d’autres), Black Rebel Motorcycle Club.
A sa sortie, l’album était seulement disponible en téléchargement (payant) sur le site du groupe car il a été autoproduit.
Les chansons de The Effects of 333 sont toutes des instrumentales. Privé du batteur, seules les guitares et autres sons bizarres sont présents sur cet album. C’est très sombre, froid, limite glacial. L’atmosphère est très particulière et ne ressemble pas (trop ? du tout ?) à ce qu’on avait l’habitude d’entendre sur les albums précédents.
C’est très particulier. Les sons sont stridents (hop, je viens de faire une allitération en ‘s’). C’est brouillon et ça ne fait pas toujours plaisir aux oreilles (allitération en ‘z’ maintenant). C’est très expérimental.
Pour moi, ce n’est pas leur meilleur album. Ce n’est pas le côté instrumental qui me gène, ça serait plutôt le côté je-fais-des-bruits-métalliques-un-peu-n’importe-comment.
Et pour vous donner un exemple concret, j’ai trouvé la seule chanson qui n’illustre pas mes propos. J’ai trouvé l’exception qui confirme la règle et qui me rend un peu plus con…
Enjoy quand même.





PS: Vous avez un mois pour trouver ce que vous allez m'offrir pour mon anniversaire. Ne tardez pas.

Les histoires d'A finissent mal ...

Dans mon voisinage, y’a un couple de lesbiennes (et ouais, on a le voisinage qu’on mérite) qui ne se débrouille pas très bien en informatique. Et comme ma mère a le don de proposer mes services à qui en a besoin, je me suis retrouvée, un après-midi pluvieux dans leur charmante demeure (leur appart’ est comme le mien en fait, mais faut bien romancer de temps en temps) à essayer de chercher leur problème et de le résoudre. Bon, j’y arrive. En même temps, c’est normal, vu que je suis une fille exceptionnelle. Et là, elle décide de me montrer les photos de leur dernier voyage en Inde. (pendant ce temps, l’autre était partie je sais plus trop où, mais ça n’a pas tellement d’importance)
Donc, les photos défilent tout ça : le marché provençal indien, avec des caisses remplies de vers et autres insectes en tout genre (l’Inde quoi). Puis arrive le moment de l’hôtel. Je ne sais pas vous, mais moi quand je suis dans un hôtel, ben je prends toujours en photo la chambre le lit (j’ai même pris le coffre fort la dernière fois que je suis allée à Amsterdam). Dans tous les cas, si vous ne le faites pas, elles le font. Donc, les photos défilent (encore une fois) : la vue de la chambre, la salle de bain, le lit à l’arrivée et le lit habité. Par une femme nue sous les draps. Comment je sais qu’elle est nue si elle est sous les draps ? Ben, c’est qu’elle n’est pas totalement sous les draps. On ne le dit pas assez, mais les draps sont fourbes. C’est d’ailleurs pour ça que je préfère Miss Couette. Mais ça, c’est une autre histoire.
Donc, je passe les photos une par une, mon hôte me les explique et quand j’arrive sur la photo de la Dame nue sous les draps blancs (je suis sûre qu’il y a un tableau qui s’appelle comme ça) le PC plante. Il ne répond à aucune manœuvre. Du coup, j’attends… avec la photo de la Dame nue sous les draps blancs sous les yeux. J’étais un peu gênée. Enfin, un peu beaucoup gênée même. Je n’osais pas trop regarder l’écran tout ça. Et je priais tous les dieux du ciel pour que le PC reprenne vie assez rapidement. Le PC revient parmi les siens. Du coup, moi je reprends la souris, en route vers de nouvelles aventures en photo. La prochaine photo était une vidéo (et oui, ça arrive). C’est une vidéo de la fille qui court vers la Dame nue sous les draps blancs et l’embrasse. Heureusement que ça s’est arrêté là, parce que bon, je veux bien qu’on me raconte beaucoup de choses, mais y’a des limites parfois à ne pas franchir… surtout quand on a la preuve en image. Mon imagination débordante suffit amplement.
Bon, j’ai continué à faire passer les photos, et tout et tout. Elle m’a parlé de ses problèmes avec sa famille, mais ça, ça ne m’étonne que peu, il y a marqué "parlez-moi de vos problèmes familiaux sur mon front", ça en devient même routinier.
Enfin bref.
Elle m’a dit merci, et je suis partie. Et j’y suis plus retournée. Faudrait pas non plus que ça devienne une habitude.

...En général.

On ne peut pas passer son temps à n'avoir que de bons sentiments

Avant, je pensais que c’était cool l’amour. Bon, ça fait faire des trucs un peu stupides parfois, comme acheter un vélo alors qu’on en a déjà un, trouver les chansons d’amour trop belles (même les plus ridicules) ou pire, avoir jalousé l’auteur de ces chansons d’amour parce qu’il avait les mots avant nous. Etre aimée, c’est super cool aussi. On se sent un peu le roi du monde. Limite on a envie de faire l’amour à l’arrière des backrooms.
Sauf que, l’amour c’est un truc super chiant aussi. Les papillons de lumière ne font pas toujours gouzi-gouzi dans le ventre pour les bonnes personnes. On risque d’écrire des trucs encore plus niais que les chansons ridicules des années 70. Quand la réciprocité ne se vérifie pas, ça devient problématique. Et quand la réciprocité ne se vérifie plus, c’est dur.
Etre aimée par quelqu’un que l’on n’aime plus, c’est dur. Quand on voit l'autre faire des efforts pour rester, et qu'on sait que c'est inutile, c'est dur. J'en viens à comprendre les gens qui finissent par détester leur ancien conjoint. Avant, je me demandais toujours comment on faisait pour passer de l'amour à la haine. C'est super facile en fait. Suffit que l'autre n'ait pas compris que c'était terminé. Comme si le Game Over n'était apparu que sur un des deux écrans et que l'autre s'entêtait de vouloir continuer la partie, alors qu'il n'a plus de vies. C'est dur. Surtout quand sa seule arme de destruction massive devient le bon sentiment. Le bon sentiment, pour moi, c’est comme les surnoms. Ça pue le mièvre à des kilomètres à la ronde. Ça pue le réchauffé et le micro-ondé. Moi, je veux du brûlant. Je veux me brûler et avoir envie de recommencer.

A l’époque où je pensais encore que l’amour c’était fun, j’aimais bien lire des poèmes. Parce que les écrivains sont ceux qui arrivent à me toucher plus de mesure avec leurs mots. Leurs jolis mots et leurs belles phrases. J’avais même eu envie d’en connaître un par cœur, histoire de crâner un peu. Mais comme ma mémoire m’a lâchement trahie, je l’ai oublié. Enfin, j’ai jamais réussi à m’en souvenir.


Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Ceci est un titre

Vous avez remarqué vous aussi, j'ai un peu de mal avec les titres en ce moment...
En Master Recherche, le leitmotiv des profs c’est "Vous ferez un exposé qui sera votre note finale". Au début, tu te dis que c’est la lose de devoir faire un exposé, parler pendant 15 minutes (en anglais parfois même) et que bon, t’aurais mieux à faire (jouer à Elementz par exemple) que de lire un livre pour le présenter après (surtout que le livre, t’en as un peu rien à carrer, quoi). Mais, quand arrivent les vacances de Noël et que tu vois sur ton agenda (parce que oui, j’ai encore un agenda) que tu n’as plus grand-chose à réviser pour les partiels de janvier, ben d’un seul coup, tu les trouves moins nazes ces profs qui un mois auparavant t’avaient grave saoulée avec leur exposé. Ça fait donc un mois qu’à tous les cours, j’assiste à des exposés, quand ce n’est pas moi qui les fais. Quand je sais que c’est mon tour de se ridiculiser en public, je fais les choses bien. Je choisis mon jeans préféré, je mets ma veste à carreaux (parce que ma veste à carreaux c’est un peu devenu ma veste fétiche) et mes chaussures à scratch (ça me donne un air cool comme ça) et je pousse le vice un peu plus loin, en mettant des sous-vêtements assortis et des chaussettes superlol. On sait jamais, imaginez un peu : ma présentation est super cool et tout le monde se jette sur moi. Mes habits se déchirent sous les mains tremblantes des fans et là, misère, mes sous-vêtements sont dépareillés, c’est la lose, quoi. Ou alors, seconde solution (beaucoup plus plausible) : ma présentation est tellement naze que le prof le fait remarquer devant tout l’amphi. Je me mets à pleurer (parce que faut pas l’oublier, je suis une fille, et les filles, ça pleure facile) et hop, je tombe dans les pommes (la fatigue, le stress, les larmes, puis le kinder bueno que je n’aurai pas réussi à manger avant tout ça, tout ça). Sur ce, les pompiers arrivent et doivent me déshabiller, et là, honte sur moi, j’ai mis le soutif trop pourri, celui que tu mets habituellement le dimanche, mais que comme tous les autres étaient dans la machine, ben t’as pas eu le choix… ça te dit quelque chose, non ?
Bref.
Dans tous les cas, à la sortie de ma présentation, je me retrouve légèrement vêtue, et je ne voudrais pas passer pour plus naze que ce que je le suis déjà. Donc, je mets des sous-vêtements assortis. Mais bon, je ne suis pas la seule à faire vachement attention à mon look. Y’a certaines filles qui arrivent super bien sapées aussi (enfin, de leur point de vue, parce que du bien, moi je suis bien sapée, les autres un peu moins), alliant jupe plus courte que la normale et décolleté plus décolleté que la normale. Figurez-vous que cette technique peut-être efficace parfois, surtout quand on parle avec un accent russe prononcé (et qu’on n’oublie pas de rouler les ‘r’ comme il se doit). Puis, y’a ceux qui en ont un peu rien à foutre de l’exposé. Ils en ont tellement rien à faire qu’ils ont tout pompé sur Wikipédia (or, le deuxième leitmotiv des profs de Master c’est : "Ne pompez pas sur Wikipédia" ) et qu’ils n’ont même pas pris la peine, ni d’enlever les liens sur certains mots, ni de relire un minimum l’exposé histoire de savoir de quoi ça s’agit. Le pire chez eux, c’est qu’ils font genre c’est eux qui ont écrit leur dossier. Sauf que quand tu butes 4 fois sur le même mot en moins de 10 minutes de présentation, ça se voit de suite que ce n’est pas toi qui l’as écrit. Parfois, les gens ils ont la faculté de te prendre pour plus con que ce que tu l'es déjà. Faut pas déconner. Heureusement pour lui qu’il n’était pas une sauterelle à ce moment-là, c’est moi qui vous le dis (en même temps, qui d’autre que moi pourrait vous le dire, hein ?).
Je redoute l’exposé de demain, comme je redoute décembre 2012. Demain c’est the gars anti-social de la classe qui passe à l’oral, et j’ai peur qu’il perde son sang froid. Non, parce que s’il perd son sang froid, vous me perdez. Et ça ne serait vraiment pas glop pour vous.

Repensez à toutes ces années de service.

Merde, j'ai pas de titre pour mon article

Si j’étais en couple là de suite maintenant et que je vivais avec l’Autre, je ne serais pas sur Facebook, ni sur msn, et donc je ne vous écrirais même pas cet article. Mais, heureusement pour vous, je ne suis pas en couple. Donc, je suis sur Facebook, msn et j’écris cet article. Oui, vous en doutiez peut-être encore, mais je sais faire plusieurs choses à la fois. Je suis une fille bien, oui Madame.
Donc, si j’étais en couple là maintenant de suite (ou l’inverse, je sais plus) je serais probablement endormie, parce qu’en fait il est 00h45, du coup, je ne trainerais plus sur le PC. Oh ben non, comprenez bien que l’Autre aurait déjà râlé que je passe plus de temps avec mon pc qu’en sa compagnie… Et hop, une crise de jalousie au passage, ça ne fait jamais de mal à personne.
Si j’étais en couple en ce moment même, je ne passerai pas mes soirées sur Facebook. A jouer à Elementz, en plus. Je pourrais éventuellement jouer à Piou-Piou, mais pas à Elementz. Elementz ça craint.
Si j’étais en couple j’aurais beaucoup mieux à faire que de jouer à Piou-Piou sur Facebook. Même si Piou-Piou c’est le plus beau de tous les tangos (celle là, j’ai longtemps cherché pour vous la sortir, appréciez). Vous ne voulez certainement pas savoir ce que j’aurais fait si j’avais été en couple, sachez seulement que ça aurait été super fun. L’inverse, avec moi aurait été étonnant aussi. C’est que je suis une fille bien, oui Madame.
Tout ça pour dire que si j’étais en couple, je ne ferais pas comme cette amie de ma mère qui passe ses soirées à jouer à Elementz. Qui fait la vaisselle pendant qu’elle joue, hein ? Non, mais. Les vraies valeurs de la vraie se perdent, je vous le dis.
Cette bonne femme, au lieu de passer une super soirée lovée dans les bras de son doux mari (j’enjolive un peu les choses ; ah si si, le mari est très doux, juste que leur canapé n’est pas confortable) elle préfère jouer à Elementz (non je n’ai pas d’actions dans ce jeu, manquerait plus que ça), à envoyer des bisous à ses amis et gagner des points cool. Non, parce que je la vois faire, hein. Machine est devenue super cool. Machine a envoyé des bisous à ses amis. Machine a commenté sur la photo de Machine Miniature (sa fille) : "T tro bel ma chérie" .
Il faut dire que les temps ont changé, de nos jours c’est chacun pour soi.
Mais tout de même.
Je trouve ça grave ringard en fait de jouer sur Facebook à 23h30. Je suis ringarde, je le confesse. Mais moi, j’ai 21 ans, j’ai tous les droits. Puis surtout, je ne suis pas en couple depuis 20 ans, quoi. J’aurais été vachement précoce pour le coup. Ou alors, ça aurait été un mariage arrangé, et je n’aurais vraiment pas eu de chance, pour le coup.
Non, mais c’est vrai quoi, elle pourrait faire un Monopoly ou un Pictionnary en famille (j’ai dit que j’étais ringarde, hein), elle aurait pu aller au resto, au ciné, ou même faire les deux, un resto puis un ciné. Elle aurait même pu aller voir Patrick Fiori en concert. Mais en fait non, elle est trop branchée pour ça je crois. Passer ses soirées sur Facebook c’est rénial.
Voilà, autant je m’amuse vachement bien sur Facebook en ce moment, autant je sais que je m’amuserai aussi vachement bien sans. J’ai un peu l’impression que Facebook est devenu une finalité. Un but ultime. Comme si devenir Kiwi Super Cool sur Facebook c’était aussi le devenir dans la vie.
Moi, par exemple, dans la vraie vie, je n’ai pas de sac en papier sur la tête (si, c’est vrai), on ne me fait pas péter son chewing-gum à la tête et je ne chante pas Il venait d’avoir 18 ans… enfin…