Finalement on est un peu les artisans du joyeux bordel qui règne ici

J'ai toujours pensé qu'un blog sans commentaires n'était pas vraiment un blog. Aussi, quand j'ai lu ce commentaire, je ne pouvais pas le laisser dans la case commentaire. Fallait le laisser sortir et conquérir le monde.
Enjoy.

Hello hello hello

Merde, j'ai pas de titre pour mon article.
Tant pis, on dira que ceci est un titre.

A vos marques, prêts ?
Je vais enfin vous révéler toutes ces choses (si importantes) que vous avez toujours voulu savoir about me. C’est que ça m’amuse vous comprenez. Et puis j’voudrais pas crever maintenant que je te l’ai promis, toi public ennemies. Faut pas croire mais A. she’s electric, elle risquerait de me tuer.

Bon, je m’égare. Where is my mind ?

Ceci est donc à lire avec la plus grande attention et à écouter jusqu’à la fin.

Le cul entre deux blogs je suis tombée par ici comme une belle évidence.

Pour situer, comme un garçon j'ai les cheveux longs et je suis plutôt Paname, Paname, Paname qu’Amsterdam.

Je vais de ce pas vous conter mon week end. Alors que j’étais partie pour aller voir la mer, écouter les gens se taire, voilà que je croise Lolita.
Elle ressemblait plus à Bernardo, le Bisounours noir qu’à une baby Doll. Mais il serait peut-être temps que j’offre une deuxième vue à mes lunettes.
Tout de go, elle me dit « Dis, tu niques avec Meetic ? » « All day and all of the night » je lui réponds.
Amusée de ma réponse, elle me lance un troublant « Do you wanna make love to me? On va chez toi ou chez moi ? »
Prête à liberate my madness, je la traine dans le pub le plus proche et la convie à danser toute nue dans le bar au son de Sweet Dreams. Là haut, sur le comptoir, je contemple ce corps parfait et je me dis « La cellulite c'est comme la mafia, ça n'existe pas ». I feeling good.

Je lance au Dj « please don’t stop the music ». Malgré tous mes efforts, elle finit par redescendre de son piédestal et me susurre « Baise-moi et fais moi mal, Johnny, Johnny, Johnny ! »
Bien que je sois plutôt le S de SM je lui lance un cinglant « Casse toi tu pues, et marche à l'ombre » et je repars avec mes undisclosed desires sous le bras.

Désolée poupée mais tout le monde ne peut pas voir ses rêves de la même façon. C’est ainsi que Lolita apprit à ses dépens que les histoires d'A finissent mal en général.

Quant à savoir pourquoi je préfère (malgré tout) les gamins aux vieux, je vous dirais simplement qu’on ne peut pas passer son temps à n'avoir que de bons sentiments. Je préfère être la meilleure des putes dans le bordel tenu par ces Inglourious Basterds.

Ami du soir, je suis venue te dire que je m'en vais.
What a sick sad world, tu te dis.
Je te comprends mais je dois travailler mon mémoire.

C’était le quart d'heure des ahuris.

(Je ne suis pas folle vous savez?)

Poids Plume

Hello, Hello, Hello

Merde, c’est Noël (j’espère pour vous que vous êtes au courant)(en même temps, il en manque peut-être du courant avec toutes ces guirlandes clignotantes sur les maisons). C’est Noël et je suis prête. Je suis prête pour manger comme deux. Entendre ma grand-mère répéter 3 fois les mêmes choses et m’engueuler pour une raison que j’ignorerai même après l’engueulade (oui, ma momie préférée aime bien m’engueuler parce que je la regarde)(mon regard fait même peur à ma famille, sick sad world). Je suis prête à effeuiller mes cadeaux et donner les miens. Cette année, je suis trop fière de mes cadeaux. J’ai eu une idée rapidement (la semaine dernière je savais déjà ce que j’allais offrir et à qui) et j’étais dans les temps pour la réalisation (oh, ben hier tout était acheté) et là, ils sont prêts à être donnés. J’aurais presque envie de vomir tellement je suis contente.
Pendant les vacances de Noël, à la télévision, ils ressortent toujours les vieux films et font des best of de l’année écoulée. Du coup, j’ai eu envie de faire pareil. Entre ressortir les vieux articles, comme ils ressortent les vieux films (tous les ans, Le Père Noël est une ordure repasse au moins deux fois)(non, je n’exagère pas, juste je viens du Sud et par tous les chemins, j’y reviens), mais je me suis dit que je les ressortais assez souvent dans l’année les vieux articles, pour encore vous en filer un le jour de Noël (enfin, la veille, le 24 quoi). Donc, j’ai pensé au best of. J’étais super motivée pour relire tous mes articles et tous les commentaires pour faire une sélection des phrases qui m’avaient fait le plus rire. Sauf que même si je m’adore relire 66 messages postés (devant la fenêtre) et je ne sais pas combien de commentaires m’a vite fait abandonner l’idée. D’autant plus que mon blog est un bêtisier à lui tout seul, j’aurais eu beaucoup de mal à choisir.
D’un autre côté, même si je suis d’humeur sautillante, je ne suis pas d’humeur innovante, alors je vais quand même vous proposer une vidéo que j’ai déjà postée ici, mais qui me fait trop superloler quoi.
Joyeux Noël mes Loulous.



Vous pouvez fermer ce blog et reprendre une activité morale.

Cheap & Cheerful

J’aime Sonia Rykiel. Enfin, pas personnellement, mais sa ligne de linge de maison (c'est un exemple) et ses écharpes. L’an dernier j’avais pour habitude de faire les magasins tous les deux jours. On a les activités que l’on mérite. Et donc, tous les deux jours je passais devant les écharpes et les draps. Et tous les deux jours je bavais devant. Je ne vous cache pas que le prix m’a fait déglutir plus vite que mon ombre. Mais il n’empêche que c’est resté ma fixette de l’hiver. Pour l’écharpe, ça m’a passé quand l’été est arrivé. Mais pas pour les draps (bah oui, même en été j’ai des draps). Et hier, j’ai vu la nouvelle collection. J’aimerais bien être dans de beaux draps.
Cette année, j’ai revu ma fixette à la baisse. J’ai vu un pot à crayons en forme de taille crayons (comme ça). Et depuis je le veux. Parce que je n’ai pas de pot à crayons, et que ça pourrait faire vachement joli sur mon bureau. Et puis surtout il pourrait m’être utile pour mettre mes crayons.
Bon, je viens de voir le prix, et je ne crois pas que je me l’achèterai à Noël. Je m’aime bien, même beaucoup (d’ailleurs, je pense que si je me voyais dans la rue, là maintenant de suite, ben j’aurais envie de sortir avec moi)(LM mes conditionnels sont bons ?) mais pas assez pour m’acheter un pot à crayons à 35€. Maintenant, si l’une (ou l’un) de vous m’aime encore plus que ce que moi je m’aime et veut m’acheter ce pot à crayon, je suis d’accord.
A fille exceptionnelle, pot à crayons exceptionnel. Logique.
Bref.
En plus d’avoir de fixettes à Noël, j’en profite pour faire le bilan de l’année écoulée. Je suis sûre que vous le faites aussi, avouez.
- J’ai eu un an de plus. Ce n’est pas donné à tout le monde.
- J’ai essayé de me brûler les ailes, je n’ai pas réussi.
- J’ai essayé de passer des concours, je n’ai pas réussi.
- J’ai essayé de raté mon année, je n’ai pas réussi.
- J’ai essayé d’aller voir ailleurs si j’y étais, je n’ai pas réussi.
- J’ai essayé d’être moins exceptionnelle, je n’ai pas réussi.
J’ai même excellé dans mon exceptionnalité. J’ai réussi à faire rire des gens qui à la base de rient pas. Et ça, ce n’est pas donné à tout le monde.
Bon, faire rire des gens bon public c’est super facile (on peut facilement tenir une après-midi avec la blague de Flap-Flap la Girafe), mais faire rire des gens qui ne le sont pas, de suite, c’est plus tendu. Moi, j’y arrive. Et j’en suis trop fière. D’ailleurs, je crois que je m’inviterais au resto si je me croisais dans la rue. Passer une soirée en ma compagnie doit être génial.
Se contenter d’arracher un mini sourire sur le visage de certaines personnes n’est pas envisageable pour Moi. Je suis passée au niveau supérieur : faire rire les profs. C’est que ça non plus, tout le monde ne peut pas le faire. J’ai réussi à faire rire le prof de son propre lapsus. Et ça, c’est encore plus difficile à faire, parce que les profs n’ont pas d’humour (surtout lui) , surtout quand il faut se moquer de soi-même. Oh, il a essayé de cacher son rire en toussant, mais j’ai bien vu que ça le faisait marrer. Comme la fille au fond de la classe d’ailleurs, qui n’arrivait plus à s’arrêter.
Je suis trop une fille drôle.

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The Effects of 333 - BRMC

En novembre 2008 (vous devriez le savoir maintenant que j’ai toujours un train de retard) sortait le sixième album studio de mon groupe préféré (parmi tant d’autres), Black Rebel Motorcycle Club.
A sa sortie, l’album était seulement disponible en téléchargement (payant) sur le site du groupe car il a été autoproduit.
Les chansons de The Effects of 333 sont toutes des instrumentales. Privé du batteur, seules les guitares et autres sons bizarres sont présents sur cet album. C’est très sombre, froid, limite glacial. L’atmosphère est très particulière et ne ressemble pas (trop ? du tout ?) à ce qu’on avait l’habitude d’entendre sur les albums précédents.
C’est très particulier. Les sons sont stridents (hop, je viens de faire une allitération en ‘s’). C’est brouillon et ça ne fait pas toujours plaisir aux oreilles (allitération en ‘z’ maintenant). C’est très expérimental.
Pour moi, ce n’est pas leur meilleur album. Ce n’est pas le côté instrumental qui me gène, ça serait plutôt le côté je-fais-des-bruits-métalliques-un-peu-n’importe-comment.
Et pour vous donner un exemple concret, j’ai trouvé la seule chanson qui n’illustre pas mes propos. J’ai trouvé l’exception qui confirme la règle et qui me rend un peu plus con…
Enjoy quand même.





PS: Vous avez un mois pour trouver ce que vous allez m'offrir pour mon anniversaire. Ne tardez pas.

Les histoires d'A finissent mal ...

Dans mon voisinage, y’a un couple de lesbiennes (et ouais, on a le voisinage qu’on mérite) qui ne se débrouille pas très bien en informatique. Et comme ma mère a le don de proposer mes services à qui en a besoin, je me suis retrouvée, un après-midi pluvieux dans leur charmante demeure (leur appart’ est comme le mien en fait, mais faut bien romancer de temps en temps) à essayer de chercher leur problème et de le résoudre. Bon, j’y arrive. En même temps, c’est normal, vu que je suis une fille exceptionnelle. Et là, elle décide de me montrer les photos de leur dernier voyage en Inde. (pendant ce temps, l’autre était partie je sais plus trop où, mais ça n’a pas tellement d’importance)
Donc, les photos défilent tout ça : le marché provençal indien, avec des caisses remplies de vers et autres insectes en tout genre (l’Inde quoi). Puis arrive le moment de l’hôtel. Je ne sais pas vous, mais moi quand je suis dans un hôtel, ben je prends toujours en photo la chambre le lit (j’ai même pris le coffre fort la dernière fois que je suis allée à Amsterdam). Dans tous les cas, si vous ne le faites pas, elles le font. Donc, les photos défilent (encore une fois) : la vue de la chambre, la salle de bain, le lit à l’arrivée et le lit habité. Par une femme nue sous les draps. Comment je sais qu’elle est nue si elle est sous les draps ? Ben, c’est qu’elle n’est pas totalement sous les draps. On ne le dit pas assez, mais les draps sont fourbes. C’est d’ailleurs pour ça que je préfère Miss Couette. Mais ça, c’est une autre histoire.
Donc, je passe les photos une par une, mon hôte me les explique et quand j’arrive sur la photo de la Dame nue sous les draps blancs (je suis sûre qu’il y a un tableau qui s’appelle comme ça) le PC plante. Il ne répond à aucune manœuvre. Du coup, j’attends… avec la photo de la Dame nue sous les draps blancs sous les yeux. J’étais un peu gênée. Enfin, un peu beaucoup gênée même. Je n’osais pas trop regarder l’écran tout ça. Et je priais tous les dieux du ciel pour que le PC reprenne vie assez rapidement. Le PC revient parmi les siens. Du coup, moi je reprends la souris, en route vers de nouvelles aventures en photo. La prochaine photo était une vidéo (et oui, ça arrive). C’est une vidéo de la fille qui court vers la Dame nue sous les draps blancs et l’embrasse. Heureusement que ça s’est arrêté là, parce que bon, je veux bien qu’on me raconte beaucoup de choses, mais y’a des limites parfois à ne pas franchir… surtout quand on a la preuve en image. Mon imagination débordante suffit amplement.
Bon, j’ai continué à faire passer les photos, et tout et tout. Elle m’a parlé de ses problèmes avec sa famille, mais ça, ça ne m’étonne que peu, il y a marqué "parlez-moi de vos problèmes familiaux sur mon front", ça en devient même routinier.
Enfin bref.
Elle m’a dit merci, et je suis partie. Et j’y suis plus retournée. Faudrait pas non plus que ça devienne une habitude.

...En général.

On ne peut pas passer son temps à n'avoir que de bons sentiments

Avant, je pensais que c’était cool l’amour. Bon, ça fait faire des trucs un peu stupides parfois, comme acheter un vélo alors qu’on en a déjà un, trouver les chansons d’amour trop belles (même les plus ridicules) ou pire, avoir jalousé l’auteur de ces chansons d’amour parce qu’il avait les mots avant nous. Etre aimée, c’est super cool aussi. On se sent un peu le roi du monde. Limite on a envie de faire l’amour à l’arrière des backrooms.
Sauf que, l’amour c’est un truc super chiant aussi. Les papillons de lumière ne font pas toujours gouzi-gouzi dans le ventre pour les bonnes personnes. On risque d’écrire des trucs encore plus niais que les chansons ridicules des années 70. Quand la réciprocité ne se vérifie pas, ça devient problématique. Et quand la réciprocité ne se vérifie plus, c’est dur.
Etre aimée par quelqu’un que l’on n’aime plus, c’est dur. Quand on voit l'autre faire des efforts pour rester, et qu'on sait que c'est inutile, c'est dur. J'en viens à comprendre les gens qui finissent par détester leur ancien conjoint. Avant, je me demandais toujours comment on faisait pour passer de l'amour à la haine. C'est super facile en fait. Suffit que l'autre n'ait pas compris que c'était terminé. Comme si le Game Over n'était apparu que sur un des deux écrans et que l'autre s'entêtait de vouloir continuer la partie, alors qu'il n'a plus de vies. C'est dur. Surtout quand sa seule arme de destruction massive devient le bon sentiment. Le bon sentiment, pour moi, c’est comme les surnoms. Ça pue le mièvre à des kilomètres à la ronde. Ça pue le réchauffé et le micro-ondé. Moi, je veux du brûlant. Je veux me brûler et avoir envie de recommencer.

A l’époque où je pensais encore que l’amour c’était fun, j’aimais bien lire des poèmes. Parce que les écrivains sont ceux qui arrivent à me toucher plus de mesure avec leurs mots. Leurs jolis mots et leurs belles phrases. J’avais même eu envie d’en connaître un par cœur, histoire de crâner un peu. Mais comme ma mémoire m’a lâchement trahie, je l’ai oublié. Enfin, j’ai jamais réussi à m’en souvenir.


Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Ceci est un titre

Vous avez remarqué vous aussi, j'ai un peu de mal avec les titres en ce moment...
En Master Recherche, le leitmotiv des profs c’est "Vous ferez un exposé qui sera votre note finale". Au début, tu te dis que c’est la lose de devoir faire un exposé, parler pendant 15 minutes (en anglais parfois même) et que bon, t’aurais mieux à faire (jouer à Elementz par exemple) que de lire un livre pour le présenter après (surtout que le livre, t’en as un peu rien à carrer, quoi). Mais, quand arrivent les vacances de Noël et que tu vois sur ton agenda (parce que oui, j’ai encore un agenda) que tu n’as plus grand-chose à réviser pour les partiels de janvier, ben d’un seul coup, tu les trouves moins nazes ces profs qui un mois auparavant t’avaient grave saoulée avec leur exposé. Ça fait donc un mois qu’à tous les cours, j’assiste à des exposés, quand ce n’est pas moi qui les fais. Quand je sais que c’est mon tour de se ridiculiser en public, je fais les choses bien. Je choisis mon jeans préféré, je mets ma veste à carreaux (parce que ma veste à carreaux c’est un peu devenu ma veste fétiche) et mes chaussures à scratch (ça me donne un air cool comme ça) et je pousse le vice un peu plus loin, en mettant des sous-vêtements assortis et des chaussettes superlol. On sait jamais, imaginez un peu : ma présentation est super cool et tout le monde se jette sur moi. Mes habits se déchirent sous les mains tremblantes des fans et là, misère, mes sous-vêtements sont dépareillés, c’est la lose, quoi. Ou alors, seconde solution (beaucoup plus plausible) : ma présentation est tellement naze que le prof le fait remarquer devant tout l’amphi. Je me mets à pleurer (parce que faut pas l’oublier, je suis une fille, et les filles, ça pleure facile) et hop, je tombe dans les pommes (la fatigue, le stress, les larmes, puis le kinder bueno que je n’aurai pas réussi à manger avant tout ça, tout ça). Sur ce, les pompiers arrivent et doivent me déshabiller, et là, honte sur moi, j’ai mis le soutif trop pourri, celui que tu mets habituellement le dimanche, mais que comme tous les autres étaient dans la machine, ben t’as pas eu le choix… ça te dit quelque chose, non ?
Bref.
Dans tous les cas, à la sortie de ma présentation, je me retrouve légèrement vêtue, et je ne voudrais pas passer pour plus naze que ce que je le suis déjà. Donc, je mets des sous-vêtements assortis. Mais bon, je ne suis pas la seule à faire vachement attention à mon look. Y’a certaines filles qui arrivent super bien sapées aussi (enfin, de leur point de vue, parce que du bien, moi je suis bien sapée, les autres un peu moins), alliant jupe plus courte que la normale et décolleté plus décolleté que la normale. Figurez-vous que cette technique peut-être efficace parfois, surtout quand on parle avec un accent russe prononcé (et qu’on n’oublie pas de rouler les ‘r’ comme il se doit). Puis, y’a ceux qui en ont un peu rien à foutre de l’exposé. Ils en ont tellement rien à faire qu’ils ont tout pompé sur Wikipédia (or, le deuxième leitmotiv des profs de Master c’est : "Ne pompez pas sur Wikipédia" ) et qu’ils n’ont même pas pris la peine, ni d’enlever les liens sur certains mots, ni de relire un minimum l’exposé histoire de savoir de quoi ça s’agit. Le pire chez eux, c’est qu’ils font genre c’est eux qui ont écrit leur dossier. Sauf que quand tu butes 4 fois sur le même mot en moins de 10 minutes de présentation, ça se voit de suite que ce n’est pas toi qui l’as écrit. Parfois, les gens ils ont la faculté de te prendre pour plus con que ce que tu l'es déjà. Faut pas déconner. Heureusement pour lui qu’il n’était pas une sauterelle à ce moment-là, c’est moi qui vous le dis (en même temps, qui d’autre que moi pourrait vous le dire, hein ?).
Je redoute l’exposé de demain, comme je redoute décembre 2012. Demain c’est the gars anti-social de la classe qui passe à l’oral, et j’ai peur qu’il perde son sang froid. Non, parce que s’il perd son sang froid, vous me perdez. Et ça ne serait vraiment pas glop pour vous.

Repensez à toutes ces années de service.

Merde, j'ai pas de titre pour mon article

Si j’étais en couple là de suite maintenant et que je vivais avec l’Autre, je ne serais pas sur Facebook, ni sur msn, et donc je ne vous écrirais même pas cet article. Mais, heureusement pour vous, je ne suis pas en couple. Donc, je suis sur Facebook, msn et j’écris cet article. Oui, vous en doutiez peut-être encore, mais je sais faire plusieurs choses à la fois. Je suis une fille bien, oui Madame.
Donc, si j’étais en couple là maintenant de suite (ou l’inverse, je sais plus) je serais probablement endormie, parce qu’en fait il est 00h45, du coup, je ne trainerais plus sur le PC. Oh ben non, comprenez bien que l’Autre aurait déjà râlé que je passe plus de temps avec mon pc qu’en sa compagnie… Et hop, une crise de jalousie au passage, ça ne fait jamais de mal à personne.
Si j’étais en couple en ce moment même, je ne passerai pas mes soirées sur Facebook. A jouer à Elementz, en plus. Je pourrais éventuellement jouer à Piou-Piou, mais pas à Elementz. Elementz ça craint.
Si j’étais en couple j’aurais beaucoup mieux à faire que de jouer à Piou-Piou sur Facebook. Même si Piou-Piou c’est le plus beau de tous les tangos (celle là, j’ai longtemps cherché pour vous la sortir, appréciez). Vous ne voulez certainement pas savoir ce que j’aurais fait si j’avais été en couple, sachez seulement que ça aurait été super fun. L’inverse, avec moi aurait été étonnant aussi. C’est que je suis une fille bien, oui Madame.
Tout ça pour dire que si j’étais en couple, je ne ferais pas comme cette amie de ma mère qui passe ses soirées à jouer à Elementz. Qui fait la vaisselle pendant qu’elle joue, hein ? Non, mais. Les vraies valeurs de la vraie se perdent, je vous le dis.
Cette bonne femme, au lieu de passer une super soirée lovée dans les bras de son doux mari (j’enjolive un peu les choses ; ah si si, le mari est très doux, juste que leur canapé n’est pas confortable) elle préfère jouer à Elementz (non je n’ai pas d’actions dans ce jeu, manquerait plus que ça), à envoyer des bisous à ses amis et gagner des points cool. Non, parce que je la vois faire, hein. Machine est devenue super cool. Machine a envoyé des bisous à ses amis. Machine a commenté sur la photo de Machine Miniature (sa fille) : "T tro bel ma chérie" .
Il faut dire que les temps ont changé, de nos jours c’est chacun pour soi.
Mais tout de même.
Je trouve ça grave ringard en fait de jouer sur Facebook à 23h30. Je suis ringarde, je le confesse. Mais moi, j’ai 21 ans, j’ai tous les droits. Puis surtout, je ne suis pas en couple depuis 20 ans, quoi. J’aurais été vachement précoce pour le coup. Ou alors, ça aurait été un mariage arrangé, et je n’aurais vraiment pas eu de chance, pour le coup.
Non, mais c’est vrai quoi, elle pourrait faire un Monopoly ou un Pictionnary en famille (j’ai dit que j’étais ringarde, hein), elle aurait pu aller au resto, au ciné, ou même faire les deux, un resto puis un ciné. Elle aurait même pu aller voir Patrick Fiori en concert. Mais en fait non, elle est trop branchée pour ça je crois. Passer ses soirées sur Facebook c’est rénial.
Voilà, autant je m’amuse vachement bien sur Facebook en ce moment, autant je sais que je m’amuserai aussi vachement bien sans. J’ai un peu l’impression que Facebook est devenu une finalité. Un but ultime. Comme si devenir Kiwi Super Cool sur Facebook c’était aussi le devenir dans la vie.
Moi, par exemple, dans la vraie vie, je n’ai pas de sac en papier sur la tête (si, c’est vrai), on ne me fait pas péter son chewing-gum à la tête et je ne chante pas Il venait d’avoir 18 ans… enfin…

Je suis le S de SM de Jack

Grissom nous avait prévenu, il nous l’avait dit, on en apprend beaucoup grâce (ou à cause, selon que vous êtes pessimistes ou pas) aux insectes (bien sûr, si vous n’avez jamais regardé Les Experts, vous ne pouvez pas comprendre ce que je viens de vous dire, hé bien, faites comme si, je vous prie, pour le bon déroulement de votre lecture et la fermeture de cette parenthèse décidément trop longue). Je disais donc, que les insectes n’étaient pas si inutiles que ça, finalement.
Si je parle de ça maintenant, c’est que y’a quelques jours en descendant vers mon garage, j’ai réalisé un truc super important, qui va surement révolutionner toute une partie de ma vie, grâce aux escargots collés au plafond dans les escaliers.
Ok, les escargots ne sont pas des insectes, mais tout de même, en les voyant au plafond, pouvant me tomber dessus d’une minute à l’autre (et si jamais ils n’avaient plus assez de bave ou je ne sais pas trop quoi pour les faire tenir au plafond, hein ? vous n’y avez jamais pensé je suis sûre… comme les tarentes, c’est pas dit qu’un jour elles se pètent pas la gueule sur vous…) j’ai compris. J’ai compris que j’avais peur de tout ce qui pouvait se retrouver au dessus de moi, ou de ce qui pouvait me sauter dessus. La sauterelle est un très bon exemple, parce qu’elle peut être et au dessus de moi et me sauter dessus. Du coup, je me sens plus à l’aise quand elles sont au sol, et que je peux les écraser. Oui, oh ça va hein. Que celui qui n’a jamais écrasé une sauterelle me jette la première pierre. Aie ! Je disais ça comme ça, hein. Vous prenez toujours tout au pied de la lettre vous ! Pfff.
Les sauterelles au sol, je peux les écraser. C’est moi qui décide. J’ai le droit de vie ou de mort sur elle. (Mouhahahaha) Je garde le contrôle, vous voyez ?
Et garder le contrôle, c’est un truc que j’adore. Et même si au final je ne l’ai pas vraiment, c’est l’impression que tout est sous contrôle (sous mon contrôle) qui est importante.
Et j’ai remarqué, que cette attitude envers les insectes, je l’avais aussi envers les humains. Non, je n’écrase pas mes camarades de classe, même si j’en ai très envie parfois (y’en a certaines qui n’ont pas encore compris que le principe de la fac, c’est qu’on n’était pas obligé d’y aller… ça s’saurait sinon). En fait, j’aime bien l’idée que je contrôle la situation quand je parle avec les gens. Que je sais comment ça va se terminer et surtout parce que j’aurai voulu que ça se termine comme ça. Donc, sans forcément vouloir écraser l’autre, j’aime bien l’idée d’être debout quand l’autre est assis. Tout ça pour dire qu’à cause (ou grâce, selon que vous êtes optimistes ou non) des insectes, je me suis découverte des tendances dominatrices et despotiques. Oui, bon, ça va, ça arrive à tout le monde hein, de vouloir diriger, un peu… ou simplement de ne pas vouloir se laisser faire.
Si on me demandait de choisir entre le S et le M de SM, je choisirai probablement le S. En plus, ça va bien avec mon A. Ça fait A-S.


Je suis l’AS de trèfle qui pique ton Cœur, Caroline.

J'voudrais pas crever

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver

Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles

Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu

Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre

Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards

Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres

Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas

Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si, si, si je savais
Que j'en aurai l'étrenne

Et il y a aussi
Tout ce que je connais
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères

Et les baisers de celle
Que ceci, que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus, faut bien
Rester révérencieux

Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures

La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur

Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs

Tant de choses à voir
Àvoir et à entendre
Tant de temps à attendre
À chercher dans le noir

Et moi, je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche

Je voudrais pas crever
Non, monsieur; non, madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...


Boris Vian

Offrez une deuxième vue à vos lunettes

Ma journée aurait pu être trop nulle. En effet, elle a plutôt mal commencé. Déjà, si on prend en compte le fait que le 23 novembre commence à minuit, alors oui elle a mal commencé : une certaine incapacité à m’endormir ainsi qu’un sommeil plus que léger vers le matin (soit 3 heures après avoir réussi à m’endormir).
Bref.
J’ai mal commencé ma nuit, qui s’est terminé par un réveil en sursaut à cause d’un certain objet que moi j’appelle l’emmerdeur, mais que vous, vous appelez téléphone. Le téléphone m’emmerde grave (ouais, j’ai pas vraiment fini ma crise d’ado). Et quand il sonne le matin, il m’emmerde encore plus, surtout quand la personne à l’autre bout du fil insiste. Ben ouais, ça veut dire qu’il faut vraiment que je réponde, ça pourrait être une urgence. Mais bon, sur le fixe les urgences se transforment généralement en pub pour une nouvelle cuisine. Ma cuisine va très bien, merci. Ce matin la dame elle pensait que j’étais garagiste. Moi, je veux bien lui réparer sa voiture, y’a pas de soucis, sauf qu’elle comprendra vite qu’elle s’est faite avoir.
Donc, je disais que ma journée aurait pu être super nulle. Sauf que j’ai rencontré mon ophtalmo. Enfin, c’est pas vraiment le mien, c’est celui qui était géographiquement parlant le plus proche de chez moi (soit à 5 minutes à pieds… le cabinet de mon dentiste est dans les bâtiments juste à côté du mien, et mon médecin est à moins de 5 minutes aussi, je suis écologiste comme fille, je fais tout à pied…). Bref, j’ai vu mon ophtalmo (qui ne m’a même pas serré la main pour me dire bonjour, mais voulait me la serrer après lui avoir filer le chèque, ce que j’ai refusé, non mais) et ce type est trop cool. Bon, pas aussi cool que ma coiffeuse, parce qu’il ne m’a pas claqué la bise en m’appelant "ma chérie" (elle, elle a le droit, parce que je sais qu'elle ne le pense pas vraiment, dans le cas contraire... oups) comme le fait ma coiffeuse (ben non, je viens de vous dire que j’avais esquivé sa poignée de main), mais il est cool quand même, car il m’a dit que je n’avais plus besoin de lunettes. J’ai 10/10 aux deux yeux, et s’il m’avait fait lire les 11/10 et 12/10, j’suis sûre que j’aurais tout fait péter. Mais il l’a pas fait. Au lieu de ça, il m’a mis des gouttes (dans les yeux, je préfère préciser) pour dilater mes pupilles. Et pour la première fois de toute ma vie, j’ai compris pourquoi mon cousin mettait ses lunettes en sortant d’un coffee, à Amsterdam. Le soleil ça fait mal aux yeux quand on est défoncé.
Au final et l’information du jour c’est que je suis lunettes-free. Et rien que pour ça, je n’ai pas eu de mal à signer le chèque à la fin de la visite (parce que le chèque aurait toujours été moins élevé que les nouveaux verres). Ils savent parler aux femmes, les ophtalmos quand même. Du coup, comme je n’ai plus besoin de mes lunettes, ben je les ai glissées dans la boîte en direction du Burkina Faso. Parce que dans la salle d’attente, pendant que mes pupilles se dilataient et que je fuyais du regard le rayon de soleil qui brillait sur les carreaux (ouais, je suis précise aujourd’hui), j’ai remarqué la boîte sur le côté. C’est cool. Enfin, à moitié seulement. Parce que bon, les petits Africains ils se traînent encore les déchets des Occidentaux. Les médicaments périmés que nous ne bouffons pas, c’est pour eux, les lunettes rayées et vieilles de 4 ans, c’est pour eux aussi… Limite va falloir garder nos os de poulet pour leur envoyer en colissimo.
C’est cool, mais à moitié seulement.
Donc, sur cette boîte y’avait marqué : "Offrez une deuxième vie à vos lunettes". Et moi, pendant que mes pupilles se dilataient et que je supportais de moins en moins ce rayon de soleil sur les carreaux blancs de la salle d’attente, je trouvais ce slogan pas tip top. Si j’avais été à la place de la personne qui a écrit le slogan, j’aurais dit "Offrez une seconde vue à vos lunettes" . Je trouve que c’est plus fun. En tout cas, si j’avais lu ce slogan à la place de l’autre, j’aurais pensé : "Huhu, ‘vie’/’vue’, super jeu de mots". Mais bon, tout le monde n’a pas mon esprit, malheureusement.
Donc, comme je ne me servirai plus jamais de ces lunettes (et que de toutes façons, maintenant je vais pas aller les récupérer dans la boîte au mauvais slogan), ben j’en fais profiter ceux qui en auront surement besoin (j’espère juste que elles seront vraiment portées par un Burkinabè). Je sais, je suis une fille avec la main sur le cœur. Je crois même que vous pouvez être fiers de moi, vous qui me lisez.
Mais pas seulement parce que je donne mes lunettes ; mais aussi parce que je suis le genre de filles à payer 4€ la barre de nougat pour que des enfants aient des cadeaux à Noël, mais aussi parce que je file 1€ à mon camarade chinois parce qu’il avait du mal à payer son diplôme il voulait un café.
Par contre, qu’on ne me demande pas d’être solidaire, je sais pas faire.
Ma journée aurait pu être super nulle, mais quand je me suis souvenue de mon rêve, tout s’est de suite apaisé.

C'est que ça m'amuse ...

Comme vous le savez probablement, j’ai testé plusieurs plateformes avant d’adopter (pour le moment, rien n’est jamais vraiment définitif avec moi) celle-ci. Et si j’aimais bien la possibilité d’utiliser des templates originaux pour customiser ma page, je regrettais de ne pas avoir accès aux statistiques de mon blog. J’ai pensé un moment que je pourrais me passer de savoir qui me lit. Mais ma curiosité m’a rattrapée. J’ai craqué. J’ai installé Google Analytics. Et j’ai bien fait. Depuis que je l’ai installé (ma vie a complètement changé), je peux à nouveau voir qui me suit, d’où les gens vivent, quel système d’exploitation ils utilisent et surtout, comment ils arrivent chez moi : les fameux mots clé tapés dans Google.
C’est que ça m’amuse ...
Et parmi la centaine de mots clé trouvés, voici les perles : (je précise : je garde l’orthographe d’origine, c’est encore plus drôle) (en plus de la palanquée de "danser nue" )
- on va cher mémé. La tienne ou la mienne ?
- avec meetic. On nique assez bien oui.
- Dit baise moi. Baise-moi. (cette blague ne fait rire que moi ?)
- Filles parfaites. Tu ne t’es pas trompé, bienvenue.
- Insatiables de la baise. Non quand même pas.
- J’ai les cheveux longs, je veux me suicider. Coupe-toi les cheveux avant de tenter les veines…
- J’ai été baisée après un hold-up. C’est moche.
- J’irais bien voir la mer. Oui moi aussi.
- Ma sœur toute nue. Une fois j’ai eu le droit à "ma femme toute nue" . je dois avouer que j’ai été un peu perturbée que le monsieur chercher sa dame nue sur le net alors qu’il dort avec elle tous les soirs… M’enfin.
- photo chez toi ou chez moi on va ou tu ve pour faire l amour. T’as une douche ou une baignoire ?
- save the world, save the cheer. Essaie dans l’autre sens pour voir?
- Tout a été dit blogspot. Tu es arrivé à bon port, bienvenue.
- Travailler dans un bordel. Quoiqu’on en dise, ça paie bien.
- Virginie besoin de baiser avec toi. On peut peut-être s’arranger Virginie.

En même temps, tant que c’est ça, ça me va. Le jour où je verrai mon prénom et/ou le nom de ma ville je me ferai du souci. C’est qu’on n’est jamais vraiment anonyme sur le net. Un jour, je vous raconterai mes aventures passées.

Sweet Dreams

Le thème de cette playlist, c'est Poids Plume qui l'a eu. Donc, faudra lui dire merci, d'autant plus que c'est elle qui a choisi la quasi-totalité des chansons...
L'idée c'était de vous proposer des chansons assez calmes, à écouter juste avant de s'endormir, afin de passer une douce nuit...
Le mieux c'est encore que je n'en dise pas trop et que je vous laisse apprécier cette playlist à sa juste valeur.
Enjoy!


Découvrez la playlist Sweet Dreams avec Sia

Casse toi tu pues, et marche à l'ombre

Si vous suivez assidument le blog de ma disciple Cass’, vous avez sûrement vu son petit encadré sur la femme qui épouse son mari décédé.
Ça me choque un peu cette histoire. Déjà, je ne trouve pas ça très moral. Ok, la bonne femme aimait son feu mari, et elle l’aime probablement encore. Après tout, un an c’est rien. On est encore dans le trip, mon copain est mort mais je l’aimerai pour la vie. C’est lui que mon cœur a choisi, jamais plus je ne pourrai tomber de nouveau amoureuse. ‘fin, vous voyez le genre. Mélodramatique à gogo, pire que dans les comédies à l’eau de rose pour adolescentes bouteuses qui croient encore que le prince charmant s’appelle Sam et qu’il viendra leur conter fleurette les soirs d’automne devant la fenêtre de leur chambre. Non, mais j’vous jure.
Enfin bref.
Donc, la femme elle dit qu’elle veut se marier avec son feu mari parce qu’elle l’aime toujours et les gens ils trouvent ça normal. Puis quand y’a deux tribades qui veulent se passer la bague au doigt parce que leur amour s’il n’est pas éternel, au moins il est physique et réel, on te sort tout un tas de théorie comme quoi un couple c’est un homme et une femme, qu’on ne peut pas construire une famille avec deux parents du même sexe et bla bla bla.
Par exemple, les gens ont peur que les enfants de parents homos deviennent homos. Et que donc le monde courre à sa perte. Mais rassurez-vous, y’aura toujours une de ses gamines bouteuses qui croient encore au prince charmant (qui s’appelle Sam et qui est assez con pour se les peler les soirs d’automne pour lui conter fleurette) pour tomber enceinte à 15 ans, puis à 17, puis à 21 et qui s’occupera à elle seule de repeupler une France devenue homosexuelle et dépourvue d’enfants en bas âge. Et vous croyez qu’avec un père mort le gamin qui deviendra mort aussi, un jour ? Non, parce que bon, faudrait pas non plus que la France courre à sa perte. Ça serait vraiment dommage quoi. Avec qui j’irai au ciné après ?
Ah et vous croyez qu’un jour la femme elle ira au salon du divorce? Je la vois bien s’avancer vers un de ces nombreux coachs qui sont là pour rendre votre vie plus in, et lui dire : "Bonjour, Monsieur, voilà, je viens vous voir parce qu’avec mon mari, on a des problèmes de communication. Il ne me parle plus. Il ne me désire plus. On n’a plus eu de relations sexuelles depuis longtemps. Je crois qu’il ne m’aime plus. Et quand j’essaie de renouer avec lui, il fait le mort. Il est froid comme une tombe. Vraiment, je ne comprends pas. Je ne le comprends plus. Help." Puis, vu qu’elle est super émotive, la femme, ben elle verserait une petite larme de chagrin et d’impuissance (au moins sur ce coup-là, ils seront deux).
Enfin. *soupir*
Quand je lis des trucs du genre, ça me rend dingue au fond de moi. Je me dis que le monde ne tourne pas rond. Ou alors que c’est moi qui ne suis pas en phase avec la société. Et dans ces moments-là, je ne peux m’empêcher de penser au complot qui se prépare ; par exemple qu'il n’y avait pas le vrai vaccin contre la grippe A dans la piqure de Roselyne Bachelot (que j’ai failli appeler Jocelyne), ou alors que c’était le seul moyen pour Nicolas Sarkozy de s’en débarrasser.
Je me dis qu’on nous prend vraiment pour des débiles. Bientôt on va nous faire croire que la fin du monde est prévue pour 2012 et que même y’a un super réalisateur qui en a fait un film.
Ils veulent vraiment nous faire croire n’importe quoi.


...Et j'ui ai dit
" Toi tu m' fous les glandes
Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arrache toi d' là t'es pas d' ma bande
Casse toi tu pues
Et marche à l'ombre "

PS: En partenariat avec Cass'

Le Docteur Parnassus dans The Box


Le Docteur Parnassus trimballe un théâtre ambulant de fêtes foraines en parking de supermarchés, et est capable de contrôler l’imagination des gens. Un jour Tony, un vagabond, va l’aider à sa manière à gagner le pari que Parnassus avait fait avec Mr Nick, le diable. Tony charme alors les passants et les emmène ensuite à la rencontre de leurs rêves, dans un pays imaginaire.
Tout au long du film donc, on passe d’un monde à un autre. De la réalité à l’imaginaire. Et c’est dans ce monde parallèle qu’apparaissent Johnny Depp, Colin Farrell et Jude Law pour remplacer feu Heath Ledger. Et je trouve que cette idée est plutôt bien trouvée. Très bien trouvée même, car le changement d’acteur ne choque pas. On sait très bien pourquoi ils sont là, mais d’un point de vue de l’histoire, je trouve que ça passe bien.
A certains moments, j’ai trouvé ça un peu long et tordu, mais d’une manière générale, j’ai bien aimé le monde imaginaire et poétique dans lequel le réalisateur veut nous emmener.

Norma et Arthur mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis. Puis, un petit matin, Norma découvre une boîte sur le palier et quelques jours plus tard, un homme énigmatique leur en explique le fonctionnement. Si, sous 24 heures, ils appuient sur le bouton situé sur la boîte, ils empocheront 1 million de dollars mais quelqu’un qu’ils ne connaissent pas mourra.
Norma appuie sur le bouton et s’en suit alors toute une série d’événements les plus tragiques les uns que les autres.
Raconté comme ça, le film a l’air super intéressant, sauf que pas du tout. Je trouve que l’histoire a mal été exploitée. Le film est mou (sauf quelques passages surprenants) et long. Il n’y a pas vraiment de fin. On attend la suite, on reste sur notre faim.
Déjà, j’étais à deux doigts de m’endormir et ça, c’est moche. Puis ensuite, je suis sortie de là un peu coi, pas du tout convaincue de ce que j’avais vu.

Le Docteur Parnassus dans The Box, c’est un peu comme Piou Piou sur Facebook. On y va, puis quand on revient, on se dit qu’on a perdu deux heures de son temps. Mais au fond, on aime ça.

Fais moi mal, Johnny, Johnny, Johnny !

On m’a toujours affublée de surnoms bizarres, mais toujours plus ou moins explicables. Au collège, j’ai eu le droit à Antonio Banderas, parce qu’un gars n’avait pas compris mon prénom. Le Antonio s’est par la suite transformé en Tonio, qui s’est transformé en Tony. En seconde, certains gars de la classe m’ont surnommée Hilda, parce que j’avais la réputation d’avoir un fort (sale ?) caractère et je me souviens de ma carte d’anniversaire où ils m’ont prêté un rôle dans un film pornographique ; genre : Quand Hilda rencontre Rocco. Toujours au lycée, je signais mes sms Yazouzou, parce qu’une fille a eu la super idée de me faire découvrir Futurama, et le professeur Zoïdberg est devenu mon héros. Quoi, 'il dit qu’il voit pas le rapport' ? Pourtant, à l’époque, y’en avait un…
Et enfin, je suis devenue l’acolyte Moldave pour certaines, parce qu’on ne comprenait (comprend) pas toujours où je voulais (veux) en venir.
Tous ces surnoms ne m’ont jamais trop posé de problèmes, même si, c’est sûr, je préférais signer Yazouzou plutôt que de m’entendre appeler Hilda.
Là où j’ai plus de mal finalement, c’est avec les marques d’affection et les mots doux du style "mon amour", "ma puce" ou tous les autres trucs du genre. C’est peut-être sincère, mais chez moi ça sonne faux. Comme une note qui ne veut pas passer et qui se transformerait en canard pour wc. C’est comme si on essayait de m’attendrir pour que je baisse la garde. Au final, ça fait tout l’effet inverse. Je fuis. Je m’amusais bien avec lui, jusqu’à ce qu’il m’appelle "ma puce".
Je sais pas, c’est peut-être mon côté célibataire endurcie qui ressort, mais tous ces mots-là , ne me correspondent pas. Je me retrouve pas là dedans, finalement. C’est tellement passe-partout, commun que j’y crois pas. Un peu d’originalité, que diable.
Ce genre de mots d’amour pour moi, c’est un peu comme les tatouages en forme de cœur avec les initiales de l’être aimé. C’est ringard. Et je n’ai pas envie de ressembler à ces couples ringards. Je n’ai pas envie de sentir l’eau de roses à 3 km, ni même tenir des propos mielleux.

Moi, j’aime l’amour qui fait boum, Johnny, Johnny.

Toutes ces choses (si importantes) que vous avez toujours voulu savoir sur moi

1. J’ai une tâche de naissance sur le ventre.
2. Je coupe ma viande de la main gauche alors que je suis droitière
3. J’ai le nez qui gratte quand je suis dans les magasins. Je dois être allergique sûrement.
4. J’ai toujours détesté le dimanche soir
5. J’aime le bruit d’une boucle de ceinture
6. L’accent corse me fait rire.
7. J’en sais plus sur certaines personnes qu’elles en savent sur moi. En tout cas, je l’espère.
8. Je mets toujours ma chaussure droite en premier.
9. J’ai des TOC : quand je suis à Amsterdam, je ne peux pas marcher sur les rails du tram.
10. Un des acteurs de « Enquêtes criminelles » me fait penser à mon ancien prof de Grammaire Anglaise (devenu mon prof d’informatique), du coup je ne regarde plus cette série.
11. Je souffre de procrastination, mais je ne me soigne pas.
12. J’ai toujours un problème quand il faut commander à manger dans un restaurant
13. Quand j’étais plus jeune, je restais près de mon portail et je parlais à tous les passants. Maintenant je reste dans le noir en écoutant de la musique. Les temps changent.

PS : Penser à rester con, garder l’humour qui adoucit mes mœurs et devenir belle… HAHA



Découvrez la playlist A 4 avec System of a Down

Lungs - Florence and The Machine


Florence and The Machine c’est Florence Welsh, une jeune anglaise de 22 ans, accompagnée de machines. Sorti le 6 juillet 2009, Lungs (leur premier album) est resté numéro 2 des charts anglais pendant près de 5 semaines (avec 100 000 ventes en quelques semaines), derrière… Michael Jackson. (sortir après la mort de MJ, c'est pas d'chances)
Dès les premières notes de Dog Days Are Over (la première chanson), l’univers particulier de la chanteuse se fait ressentir. Elle joue avec sa voix comme personne, montant très haut dans les aigus pour mieux redescendre dans les graves. D’ailleurs, Florence dira que sa voix est "le seul instrument dont elle sache réellement jouer". Parfois, ça me fait penser à Björk, qui passait d’une voix super douce à un cri strident en un rien de temps et avec une facilité déconcertante.
J’en suis à ma troisième écoute de la soirée, et je ne suis toujours pas lassée. C’est léger, entraînant (ce ne sont pas mes mots, mais je suis d’accord) vaste (on passe de chansons à sonorités rock comme pour Kiss with a fist, à des sons plus soul avec You’ve got the love) et intemporel. Pour moi, cet album fait partie des albums-ovni. On ne sait pas trop où les placer, dans quelle catégorie ils pourraient aller tellement tout est mélangé. La chanteuse décrit son album comme un "disque de pop païenne, un chaos organisé", c’est ça. Elle a pris tout ce qui faisait sa vie de jeune de 22 ans, ses états d’âme, ses expériences qu’elle a mariés aux instruments divers et aux chœurs pour en faire une galette à part, loin de tout ce qui a déjà été fait avant. Rien n’est à mettre de côté dans cet album, tout est parfait.
Pour plus d’info, vous pouvez aller fouiller sur le site officiel (à l'ambiance très particulière) ou le myspace ; sinon, vous pouvez aussi aller directement sur Deezer, l’album y est disponible.
En attendant, je vous laisse avec le clip de Kiss with the fist, que j’aime particulièrement. Et vous aurez comme ça un aperçu de l’univers de la chanteuse.



Belle évidence

Ce weekend end avait lieu à Paris le premier salon du divorce. Les principaux concernés sont ceux qui sont sur le point de divorcer ou qui ont déjà sauté le pas et qui souhaitent de l’aide pour un nouveau départ. Parce que tout le monde le sait, sans coach, notre vie est pourrie. Moi, par exemple, j’ai un coach qui me guide dans le fonctionnement de mon blog. Si vous pensiez que je savais écrire correctement, vous pouvez vous mettre le doigt dans l’œil et en profiter pour voir s’il vous reste de l’huile dans votre coude. Parce que bon, je suis naze comme fille, je ne sais pas me débrouiller seule, et surtout écrire trois mots tous les deux jours c’est trop difficile pour ma petite personne. Demain, y’a un coach qui va venir m’aider à m’habiller, parce qu’apparemment, je ne sais pas bien associer les couleurs. Le jaune et le rouge ensemble, ça ne passe pas trop apparemment. Je ne comprends pas.
Enfin voilà, tout ça pour dire que les coachs, moi ça me fait trop rire, quoi. Du coup, quand j’ai lu que y’aurait plein de coachs pour un peu tout et n’importe quoi à ce salon, ben j’ai encore plus ri. C’est à croire que la femme divorcée ne sait plus rien faire d’elle sans son mari. C’est vrai, j’avais oublié, une femme sans homme n’est pas vraiment une femme.
Mais bon, avec ce salon, bientôt divorcer sera in. Et on se mariera juste pour pouvoir divorcer et dire « Cette année, j’ai réussi à faire le salon du mariage ET celui du divorce ». Trop tendance, quoi.
Moi, je ne me marierai jamais. Pour des raisons idéologiques. Et puis parce que j’ai déjà prêté serment. A mon blog. Je lui ai promis fidélité partage des joies et des peines et de l’aider dans ses difficultés. Je ne vous cache pas, que ce n’est pas facile tous les jours. Mais on s’en sort plutôt bien, lui et moi. Puis quand ça va pas trop, je boude deux trois jours, puis il revient en douce, faisant son mea culpa et ces yeux qui m’ont fait craquer les premiers temps. Et quand ça va vraiment pas, je déchire les tapisseries et le redécore entièrement et quand on est à deux doigts de se séparer parce qu’il ne m’inspire plus et que c’est presque le début de la fin, je déménage. Mais jamais je ne le quitterai.
Au final, je suis pas une fille in.
Pas de mariage, pas de divorce. Pas de divorce, pas de salon. Pas de salon, pas de coach. Pas de coach, pas de vie cool. Et vous continuez de me lire chaque jour ?!

Feeling Good

Y'a quelques jours, je me sentais vide. Mais plus maintenant, mon cerveau est redevenu actif. Il s'est remis à cogité dans tous les sens. A balancer des phrases pour rien. A développer des idées qui pourraient éventuellement atterrir ici un jour où l'autre...
J'ai retrouvé mon cerveau et ses névroses et je suis toute jouasse.
Aussi, pour vous montrer combien ma jouassité est intense, je vous fais passer une petite vidéo, d'une grande chanson, chantée par un grand groupe...
Listen, Enjoy... and Feel good !


On va chez toi ou chez moi?

J’ai l’impression que c’est un peu monnaie courante en ce moment. On connait tous au moins un couple, qui a tenté, veut tenter ou vit une relation longue distance. Quand je dis longue distance je ne parle pas de Marseille-Nice ou Lyon-Grenoble, hein. Je parle de longues distances pour lesquelles il faudrait prendre au moins deux trains, parce que le réseau ferroviaire est ce qu’il est, même en France.
Bref.
On se rencontre, sans forcément le vouloir, sur internet (souvent), au détour d’un clic, d’un commentaire ou d’un pseudo. On commence à discuter sans y attacher trop d’importance, et un peu comme pour tomber enceinte, avant qu’on ait eu le temps de dire ouf, on se retrouve à passer nos soirées pendues à un téléphone que l’on détestait 3 mois avant.
C’est beau la technologie, ça fait faire n’importe quoi. Non, parce que bon, soyons réalistes, si on ne pouvait pas parler à des gens qui vivent à des centaines de kilomètres de nous, on n’aurait pas ce soucis. On tomberait amoureux du voisin, de la camarade de classe, puis ça s’arrêterait là. Et au lieu de passer notre temps au téléphone ou dans les trains, on serait déjà en train de se mater un film dans le lit, avec le chat au milieu et les gosses qui crient. Ou l’inverse.
Tout ça pour dire qu’on finit par passer nos soirées au téléphone ou sur msn à espérer que le réel remplace le virtuel. Mais bon, avant que la télé remplace complètement la radio, il s’en est passé du temps. Puis bon, suffit pas de vouloir une télé pour pouvoir l’avoir.
Moi, les relations longue distance ça me fait un peu flipper quand même. On connait l’Autre, sans vraiment le/la connaître. C’est vrai quoi, on connait pas son rire, sa façon de marcher ou de dire bonjour. Vous allez me dire que c’est pas forcément important, sauf qu’un peu quand même quoi. On l’apprécie, mais sans forcément savoir si ça sera toujours le cas sur le quai de la gare. Tout est encore flou finalement. Une photo, 3 sms et 5 mails plus tard, c’est toujours la même chose.
Et quand les premières rencontres sont passées et que la relation semble établie, reste à savoir qui des deux sera le/la plus couillu(e) pour tout quitter et s’installer du côté de chez Swan près de l’Autre. Et à moins de trouver the petit village dans la Creuse qui sera à mi-distance des deux domiciles, y’en a un des deux qui sera obligé de dire Adieu veau vache cochon couvée.

En attendant, on va chez toi ou chez moi ?

A écouter jusqu'à la fin

Parce que certaines ont râlé qu'il n'y avait que 5 chansons dans ma précédente playlist, j'ai essayé de la remplir un peu plus, et voilà ce que ça a donné:
Vous avez ordre d'écouter jusqu'à la fin ^^
Enjoy!


Découvrez la playlist A avec Archive

Cineman dans Le Petit Nicolas

Deux jours, trois films et aucun rêve. Comme beaucoup d’entre vous je suppose, si j’aime le cinéma, c’est parce qu’il me fait rêver. Il me prend par la main et m’emmène loin. Loin de tout, dans un monde virtuel plaisant.

Sauf que les derniers films que j’ai vu m’ont plus permis de finir mes nuits que de m’envoler vers d’autres contrées.
D’abord, Lucky Luke : certains passages sont drôles, mais sinon, ça casse pas trois pattes à un canard. L’histoire est banale. Les personnages sont fades. Ça décolle pas. On attend pendant 1h30 un truc qui ne viendra jamais. Nul.
Ensuite, Le Petit Nicolas. C’est gentil. Plein de bons sentiments. C’est un film bien fait et tout propre. Même si j’ai réussi à ne pas dormir, je me suis quand même bien ennuyée.
Et enfin, Cineman. Ou la confirmation que les comiques (de scène) doivent rester sur la scène. Franck Dubosc ne renouvèle pas son jeu, et si ça passe sur scène, ça casse à l’écran. C’est pas super drôle. Rien ne se passe, pourtant, je trouvais l’idée de départ plutôt originale, mais pas bien exploitée au final (c’était pour la rime en "al").
Des trois films je crois que celui que j’ai préféré reste Le Petit Nicolas. Je ne m’attendais pas à grand-chose en fait. Donc je n’ai pas été déçue.
Et les autres films, ce sont une île flottante sans crème anglaise, un bonbon acidulé qui ne pique pas, Tic sans Tac, ce blog sans moi. Les autres films sont rien.

Cineman dans Le Petit Nicolas, c’est comme Lucky Luke et Robin des Bois dans un même film, y’en a un des deux qui sert à rien.



Lolita

Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta: le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois, contre les dents. Lo. Lii. Ta.
Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolores sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita.


A suivre...

J'irais bien voir la mer, écouter les gens se taire

Save the cheerleader, save the world

J’ai toujours pensé être une pauvre fille. Oh, je ne dis pas ça pour vous entendre dire le contraire. Ça ne me conviendrait pas. J’ai jamais réussi à comprendre pourquoi les gens s’intéressaient à moi. Parce que bon, en règle générale, une fille réservée à tendances asociales, qui n’aime pas parler et qui a peur de tout ce qu’elle ne connait pas, ça n’attire pas les foules.
Je suis une fille qui a besoin de comprendre. Le pourquoi du comment. J’ai besoin de comprendre pourquoi et comment, qu’on m’explique ce qui se passe autour.
Je n’ai jamais compris pourquoi les gens venaient se confier à moi. J’ai toujours voulu savoir comment ils me voyaient, me percevaient pour être sûrs que j’étais celle à qui il fallait parler des problèmes de famille, d’alcool ou même de varices. Peut-être qu’en me voyant seule, ils se disent qu’ils aimeraient bien être seuls avec moi. Etre seul à deux. Comme souvent. Comme toujours. Sauf que moi, j’aime être seule. Je n’aime pas être obligée de tenir une conversation quand j’en ai pas envie. Ça m’ennuie de devoir écouter les autres pour leur répondre ce qu’ils ont envie d’entendre. Pourtant au final, je ne sais faire que ça. Je leur donne ce qu’ils veulent. Après ça, j’ai la paix et eux sont contents. L’alcoolique de l’arrêt de bus a pu dire qu’il savait que le vin n’était pas toujours bon pour la santé. Le gars de ma promo a pu partager sa passion pour le Coréen. Et d’autres ont pu rentrer chez eux en se disant que cet après-midi passé sur un banc public n’était pas si mal, finalement.
Moi, je ne paierai jamais quelqu’un, par contre, on peut m’acheter.
Je suis une prostituée d’un autre genre. Je fais du bien aux gens mentalement. Et, dans un accès d’orgueil et de prétention mal placés, je me plais à croire que je suis une sauveuse. Je sauve les gens le temps de la conversation. Je les sauve pendant 5 minutes de leur triste vie, leur permettant de penser que leur vie n’est pas si minable puisqu’une chic fille prend la peine de les écouter.
Aujourd’hui, tout a changé, mais rien n’est vraiment différent.
Et ce soir, je ne sauverai pas la cheerleader.
Désolée.

Au revoir, au revoir Président

Je déteste mon université.
Plus je marche dans les allées de ma fac, plus je me demande ce que je fous là. J’ai comme l’impression de ne pas être à ma place. Je regarde les autres autour de moi s’inquiéter pour leur mémoire, s’échanger des informations, discuter sur les sources utilisables. Je les regarde, je les écoute et me dis que si je suis ici, c’est seulement pour la bourse qui va tomber à la fin du mois. Pour ne pas perdre mes avantages d’étudiante. Et quand on me demande où j’en suis de mon mémoire, je prends une triste mine et dis que je peine à trouver des bouquins reliable.
Mon université aurait parfois des airs du Titanic. Une entité prestigieuse qui prend son temps pour sombrer vers des profondeurs abyssales.
Aujourd’hui encore, les allées et l’administration centrale étaient vides. Je ne sais pas si c’est le temps gris ou la suspension du président qui fait ça, mais on est loin de « l’énergie du savoir ».
Le président de mon université a été suspendu de ses fonctions par Mme La Ministre elle-même pour avoir détruis des preuves dans l’affaire du trafic des diplômes. Parce que oui, il fut un temps où si tu étais étudiant Asiatique et que tu voulais un diplôme français il te suffisait cher ami de verser la modique somme de 100 000€ à la bonne personne. Cette histoire de suspension fait la Une des plus grands quotidiens de France, car figure-toi que c’est une première. Si il y a des premières que l’on apprécie, il y en a d’autres dont on se serait bien passé, vois-tu. Surtout ici. Non parce qu’en plus de ça, ma super université caracole en tête des universités les plus nazes de France. Imaginez un peu la tête de cette pauvre femme qui vient de quitter son université de Brest (vraiment géniale pour le coup) et qui apprend la situation de sa nouvelle terre d’accueil. Bon, en même temps, on ne peut pas avoir une super université et un temps merveilleux. C’est un peu comme « boire ou conduire ». Mais bon, à force, Sam aimerait bien se lever avec la gueule de bois le matin en début d’après-midi.
Je déteste mon université.

Allez danse Debbie toute nue dans les bars

Parce que ce sont de très bons souvenirs que je viens juste de me remémorer avec la principale intéressée.
Parce que quoiqu'on en dise, j'adore me replonger dans le passé, et surtout dans cette période.
Parce que j'ai envie de vous faire partager tout ça.
Je ressors un texte (désolée pour celles et ceux qui me suivent et qui y ont déjà eu droit) que j'ai écrit cet hiver (2009, quoi).

En plus de dire sans cesse "Arrête" quand on les embête, nos plus jeunes frères et sœurs nous font parfois redécouvrir des artistes. Moi, par exemple (en même temps je serais bien embêtée si je devais parler d’un de vous), ma sœur est en pleine période Saez. Ça tourne en boucle dans la chambre voisine. Ça chante du Sexe (je ne l’en félicite pas, d’ailleurs), ça met en pseudo du J’veux qu’on baise sur ma tombe, ça fait tourner Jeunesse lève toi. Bref, vous l’aurez compris, c’est Saez à toutes les sauces. Du vieux, du neuf, tout ça tout ça, quoi. Du coup, moi ça m’a donné envie d’y retourner. D’en remettre une couche. D’autant plus qu’avec Saez j’ai une sorte de relation à la je-t’aime-moi-non-plus.
Je me souviens avoir déjà noircies quelques pages concernant Saez sur un de mes précédents blogs, mais je ne pense pas que vous étiez présents pour les lire, alors… alors je recommence. Et puis, comme tous les couples qui aiment se remémorer leur première rencontre, j’aime vous re-raconter ma première fois avec Saez.
En fait, Saez a ça de particulier qu’au début je ne l’aimais pas du tout. Souvent, la première chanson que les gens connaissent de lui, c’est Jeune et con, celle qui passe à peu près bien à la radio. Mais, contrairement aux autres, la première fois que j’ai entendu ce chanteur, c’était certes à la radio, mais avec Sexe. J’avais 14 ans. Je me souviendrais (je crois) de cette soirée pendant encore pas mal d’années. C’était tard le soir. Je rangeais ma chambre (comprendre défaisais, remettais des posters de Buffy sur les murs de ma chambre) et j’avais mis de la musique. J’entends alors les premières paroles de Sexe et je m’arrête, brusquement, avec mon poster de David Boreanaz dans les mains. Interpelée, interloquée (et tous les adjectifs qui finissent par –ée) je n’ai plus rien fait jusqu’à ce que la chanson soit finie. Il fallait que j’écoute. Le lendemain, sans attendre, mon amie me dit : « t’as entendu le chanteur hier ? ». Sûr que j’avais entendu. Elle en est littéralement tombée amoureuse. Il a même fallut qu’elle aille s’acheter le CD. (un jour, je vous parlerai de mon entourage fanatique, y’a de quoi faire ^^)
Pour moi, Saez c’était le type qui faisait des chansons de cul pour faire vendre. Et je me souviens lui avoir dit : "Tu vas voir que toutes ses autres chansons seront loin de parler de sexe" . Et j’avais raison, bien sûr. (note à vous-même : j’ai toujours raison)
Les jours se suivent et se ressemblent : "Saez, c’est trop bien, Saez c’est trop bien." Jusqu’au jour où je fus réveillée par Sexe. Le drame ultime de toute ma vie. ^^
Puis bon, saoulée d’entendre parler que de lui tout le temps, j’ai craqué : j’ai pris le CD et j’ai lu. J’ai tout lu, tout écouté. J’ai même écouté en lisant. J’ai lu en écoutant. Et j’ai compris. Et j’ai adoré.
J’ai surkiffé ma race d’adolescente de 14 ans qui en veut à la terre entière.
Saez c’est donc devenu the chanteur de mon adolescence. Le chanteur un peu rebelle et poète qui écrivait des belles choses à sa copine. Et aujourd’hui, quand je l’écoute, j’y repense encore à cette période. Quand je trouvais ça trop beau d’écrire:
J’aurais aimé t’aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau et que c’est beau d’aimer.
J’aurais aimé t’écrire le plus beau des poèmes et construire un empire juste pour ton sourire,
Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau.
Mais c’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien,
Ce monde n’est pas pour moi, ce monde n’est pas le mien.

Qu’est-ce qu’elle a pu tourner cette chanson quand j’y repense.
Saez, aujourd’hui, en plus d’être le revival de tant d’émotions adolescentes, c’est aussi le type qui tourne en boucle quand le ciel est gris et bas et que la fenêtre est grande ouverte, attendant le grand saut.
Ce soir, je ne déprime pas, non, je me souviens.



Découvrez la playlist Saez avec Saez

Baise-moi - Virginie Despentes

Nadine et Manu sont deux filles de leur époque, à une nuance près : elles refusent de subir la vie, ses frustrations et es défaites. Alors, elles forcent le destin à accomplir leur volonté, persuadées que tout ce qui ne les tuera pas les rendra plus fortes.
De casses de supermarchés en revanches sanglantes, elles deviennent des prédatrices insatiables et sans scrupules, parsemant leur sale balade de sentences bien brutales, syncopées et implacables. (quatrième de couverture)
Le lecteur suit donc ces deux filles pendant un road trip fou à travers la France. Avec leurs "guns", elles tirent sur tout ce qui peut les gêner dans leur descente aux enfers. Elles tuent par plaisir, par provocation, pour faire la une des journaux, marquer les esprits (elles tueront même un gamin). Elles n’ont pas de mobiles car elles n’en ont pas besoin. Ces hold-up, ces meurtres, ces parties de "baise" (elles couchent avec des hommes et les jettent après comme des merdes), c’est leur revanche sur la société, leur manière à elles de montrer que ce sont des électrons libres et qu’elles se sont affranchies du joug de l’autorité. (petit plaisir personnel…)
Virginie Despentes n’y va pas par quatre chemins. C’est cru, direct, syncopé, un peu à l’image de ses héroïnes finalement. Elle se contente simplement de relater les faits. Elle ne cherche ni à excuser le comportement de ses personnages, ni à le mettre en valeur ; Nadine et Manu reconnaissent d’ailleurs n’avoir "aucune circonstances atténuantes". C’est au lecteur de se faire sa propre idée, à lui de voir ce qui peut faire de tout ça.
Si j’ai bien aimé l’histoire, je regrette un peu l’écriture. Ce ne sont pas les passages crus qui m’ont dérangée, plus les passages de description. Je les trouve parfois un peu faciles. Je pense que l’histoire aurait eu plus de gueule avec un petit truc en plus dans la manière de présenter les choses. Mais bon, et c’est ça aussi qui a fait le succès du livre : direct, brute, sans fioritures autour.
L’auteur nous emmène dans un univers apocalyptique et désespéré, où les limites sont dépassées et où "le meilleur plan, c’est encore de ne pas avoir de plan".

Le quart d'heure des ahuris

C'est facile à faire, ça ne prend pas trop de temps et ça vous occupe le temps que je trouve deux trois sujets pour les prochains articles.
Enjoy!



Découvrez la playlist A2 avec Archive

Parfois, je ne comprends pas les gens

L’autre jour, comme y’avait dégun chez moi, j’ai décidé d’aller faire un tour. J’ai pris le bus pour aller en ville. Et si y’avait personne chez moi, dans le bus on était tellement esquiché que j’ai cru que j’allais m’étouffer. A peine je descends du bus que je vois pas une estrasse qui se file avec une cagole. Avec le boucan qu’elles faisaient elles deux, elles auraient pu réveiller la dormiasse sur le banc d’à côté. Les flics sont arrivés et les ont empéguées, pour ivresse sur la voie publique. Ils ont aussi fait se disperser la palanquée de badauds. Un peu plus loin, j’ai croisé une broque qui essayait de chourer un vélo. Je le regardais faire de loin et il avait l’air tellement mouligasse que j’étais prête à lui demander s’il fallait aller chercher Molinari.
Dans le bus du retour, je me suis retrouvée avec des minots tout autour de moi. Une vraie équipe de bras cassés, tous débraillés, à faire caguer les autres passagers. Encatanée comme je suis, j’étais entre cette bande de jeunes et une mère qui faisait un gaté à son gamin pour qu’il arrête de rêner. Quand je suis rentrée chez moi, ma mère passait la pièce et j’ai failli m’embroncher dans le saut d’eau. J’ai vraiment la scoumoune moi.

Ou, je devrais plutôt dire : parfois les gens ne me comprennent pas. Non, cela n’a rien à voir avec le fait que parfois je m’exprime mal, c’est juste une question d’expressions. Je me souviens un jour, un ami de Paris n’a pas compris ce qu’il devait faire avec son verre quand je lui ai dit d’aller le mettre dans la pile (dans l’évier, quoi)…
Juste pour vous lectrices/lecteurs du Nord:
=> une palanquée : beaucoup, ex : on était une palanquée : on était nombreux.
=> s’embroncher : se prendre les pieds dans quelque chose.
=> une baston, une filade : une bagarre. Et si vous vous souvenez, IAM disait : « viens avec moi, on va se filer »…
=> dégun : personne, ex : je crains dégun : je crains personne.
=> péguer : coller.
=> esquicher : serrer comme des sardines.
=> une estrasse : c’est une personne en piteux état, ex : une fille qui est habillée avec de vieux habits.
=> une cagole : c’est une fille qui fait un peu pute.
=> s’empéguer : être saoul
=> mais se faire empéguer : avoir une amende.
=> boucan : du bruit.
=> s’embrailler : s’arranger le pantalon. Et être débraillé c’est avoir le pantalon mal mis…
=> un rataillon : une petite quantité de…
=> mouligasse : être mou.
=> bader : regarder stupidement, la bouche ouverte ou alors c’est regarder avec amour une personne qu’on aime bien.
=> caguer : chier, ex : tu me fais caguer : tu me fais chier. Et faire une cagade c’est foirer quelque chose, faire une bêtise.
=> être un bras cassé : être mauvais de partout, ex : l’équipe de France de foot est une équipe de bras cassés. (ne me dites pas qu’on le dit pas ça chez vous, quand même…)
=> une broque : quelqu’un de stupide.
=> chourer : voler.
=> une dormiasse : quelqu’un qui dort vraiment beaucoup.
=> emboucaner : puer.
=> encatané : être malchance. Ma mère l’utilise beaucoup. ^^
=> un gaté : un câlin
=> Il faut aller chercher Molinari ? : quand quelqu’un n’arrive pas à faire quelque chose alors que ça semble facile.
=> Passer la pièce : passer la serpillère.
=> rêner : pleurnicher sans qu’on sache vraiment pourquoi.
=> avoir la scoumoune (prononcer chcoumoune) : avoir la poisse.


PS: Je n'utilise pas toutes ces expressions à longueur de journée, hein...

Take me back



¤ Fille de (Jacques Higelin). Sœur de (Arthur H). Peu importe. Izia chante, crie et fait de la musique comme je l’aime. C’est fort. Enervé. Puissant. C’est pas forcément révolutionnaire. C’est du rock pur. Dur. Izia ça ressemblerait plus à PJ Harvey qu’à BB Brunes, tu vois ? Ça sent plus la bière que le champagne, quoi.

¤ Léonard et Sheldon vivent en colocation. Ce sont des physiciens surdoués et passent le plus clair de leur temps à jouer à Halo avec Howard et Rajesh. Penny, une jolie serveuse venue du Nebraska s’installe sur le même pallier qu’eux. De là, va naître une certaine amitié entre les voisins.
Ça me fait un peu penser à Friends : un lieu d’action principal, une dynamique de groupe, des épisodes courts et drôles. On frôle parfois le cliché, mais en règle générale, ça passe plutôt bien. On s’attache vite aux personnages et on rit (mais je crois que je l’ai déjà dit !).

¤ L’une est Patricia, l’autre Colette. Ensemble, elles écrivent des sketchs, qu’elles tournent ensuite. C’est toujours décalé et absurde. C’est court : le temps d’une chanson bien souvent. C’est parfois muet, en noir et blanc ou en couleur. Elles allument la caméra et laissent tourner. Ça n’a pas forcément de sens, c’est drôle et original.



Liberate my madness

"You ask me how I became a madman. It happened thus: One day, long before many gods were born, I woke from a deep sleep and found all my masks were stolen - the seven masks I have fashioned and worn in seven lives - I ran maskless though the crowded streets shouting, "Thieves, Thieves the cursed thieves". Men and women laughed at me and some ran to their houses in fear of me. And when I reached the market place, a youth standing on a house-top cried, "He is a madman". I looked up to behold him; the sun kissed my own naked face for the first time. For the first time the sun kissed my own naked face and my soul was inflamed with love for the sun, and I wanted my masks no more. And as if in a trance I cried, "Blessed, blessed are the thieves who stole my masks".
Thus I became a madman.
And I have found both freedom and safety in my madness; the freedom of loneliness and the safety from being understood, for those who understand us enslave something in us.
But let me not be too proud of my safety."

Doll affair

Le premier sex-toy pour chien est Français. Maintenant, en plus d’être connus pour le fromage qui pue, Carla Bruni et Edith Piaf, nous le seront aussi pour avoir commercialisé les premiers un sex-toy pour chien. Pour moi, un sex-toy pour chien est aussi utile que des lunettes de vue pour aveugles. C’est de la poudre aux yeux. Si ma grand-mère avait vu ça, elle aurait dit « ils ne savent plus quoi inventer ». Elle aurait raison.
Mais bon, pas besoin de lire cet article pour voir qu’en matière de sex-toys, ils ne savent plus quoi inventer. Y’en a pour un peu toutes les parties du corps : du plug anal aux boules de geisha en passant par les nipple suckers, les amateurs de joujoux extras (qui font crac boum hu) sont comblés.
La première fois que j’ai vu un sex-toy je devais avoir dans les 14 ans. C’était sur les 3 Suisses. Ou La Redoute, je sais plus bien. De toute façon, c’était sur ce vieux papier recyclé des catalogues par correspondance. Quand j’ai atterri sur ladite page, j’ai gloussé comme une hyène puis j’ai refermé le bouquin. Je devais avoir 14 ans, je savais à peine comment on faisait les bébés et j’étais loin d’imaginer la réelle utilisation de ces objets.
J’avais 18 ans quand j’ai vu un sex-toy pour de vrai. C’était mon baptême pour ma majorité : entrer dans un sex-shop. Juste parce que j’avais le droit. J’étais un peu mal à l’aise. Je me souviens exactement comment il était agencé et de la couleur des godes en tête de gondole. J’avais 18 ans, je savais déjà comment on faisait les bébés et j’en savais un peu plus sur l’utilisation d’un sex-toy.
Pour moi, utiliser un sex-toy quand on est célibataire, c’est un peu (beaucoup ?) la lose (la loose n’existe pas, étant donné que loose signifie lâche pour un vêtement). Enfin, je trouve ça glauque de prendre du plaisir seul, même si Woody Allen disait « Hé ne te moque pas de la masturbation, c’est faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime ». Surtout que bon, prendre du plaisir est un compte, mais se faire mal pour en prendre est autre chose. Non parce que, certains de ces super sex-toys sont quand même douloureux, faut pas croire (je ne testerai pas par exemple les nipple sucker…).
Mais utiliser un sex-toy quand on est en couple, je trouve que ça relève plus du jeu coquin qu’autre chose. Enfin, tout dépend du jeu et des objets, hein. N’allez pas croire par exemple que je trouve fun une séance de masochisme avec cuir rouge et tenue en latex… Mais une petite partie de dés par exemple, là de suite ça change tout...
Le premier sex-toy lesbien est français. Maintenant, en plus d’être connus pour le fromage qui pue, Carla Bruni et Edith Piaf, nous le seront aussi pour avoir commercialisé One.
On aime peut-être de la merde en France, mais on aime aussi le sexe. Dieu merci.



Bernardo, le Bisounours noir


Bernardo était un ours comme les autres. En voyant à la télévision les Bisounours chanter, danser, il eut lui aussi envie de faire partie de la troupe. Il envoya une lettre aux producteurs de l’émission télé, expliquant que lui aussi était un ours et qu’il aurait adoré devenir l’ami de Grognon et des autres. Quelques jours plus tard, Bernardo reçut une lettre qui l’invitait à rejoindre les plateaux de tournage la semaine suivante. Bernardo était tout content. Il allait pouvoir enfin réaliser son rêve d’ourson.
Le jour J arriva.
Bernardo s’était mis sur son 31 : il s’était lavé le matin même, avait pris le soin de bien se peigner et de brosser ses dents. Seulement, il essuya un refus avant même de commencer à parler. En effet, Bernardo était un ours certes très gentil, mais Noir. Et le leitmotiv de la maison de production était : « On ne veut pas d’ours Noir ». Pas besoin de discuter très longtemps pour comprendre qu’il n’y avait pas de place à la négociation.
Bernardo repartit de cet entretien vraiment déçu et se refusa même de regarder les autres émissions des Bisounours. Pour lui, ce refus était synonyme de rejet et d’injustice.
Une question vient alors à l’esprit, pourquoi les bisounours sont-ils multicolores ? Est-ce un pur hasard qu’il n’y ait ni de bisounours blanc, ni de noir ?
Suite à plusieurs études, interrogeant les enfants, les familles (des victimes) et les constructeurs (automobiles), ils en sont arrivés à la conclusion suivante : la couleur c’est la vie.
Plus sérieusement, il a été prouvé que l’enfant réagissait plus facilement face à des objets de couleurs plutôt qu’à des objets blancs ou noirs. D’une manière générale, la couleur fascine nos chères petites têtes blondes. (Enfin, elles n’ont de cher que le prix des layettes et autres biberons, mais c’est une autre affaire).
Il était alors logique pour les créateurs des Bisounours de respecter cette fascination et de faire plaisir au public cible, sans quoi le succès eut été moins grand. Car, ne l’oubliez pas, toys r’ us. Et même si nous n’étions à l’époque qu’au début des années 80 (je me souviens des soirées) la société de consommation pointait déjà bien son nez et les enfants étaient déjà la cible des marchands de jouets et autres publicitaires.
Au grand dam de Bernardo, les Bisounours restèrent à jamais des créatures aux couleurs de l’arc en ciel.
Et de là à dire que les Bisounours étaient les précurseurs des Queers as Folk, il n’y a qu’un pas.


PS: Photo gentiment prise par CaSS'

Sladinji the grinning tree

J’étais partie pour me plaindre, puis j’ai renoncé.
J’étais partie pour vous raconter une après-midi que j’ai passé en compagnie de la musique de mon adolescence. Puis j’ai renoncé.
J’étais partie pour vous faire rire, puis j’ai renoncé.
J’étais partie. Puis j’ai renoncé.
Quand l’envie d’écrire vous bloque devant une page blanche. Une page blanche que l’on se forcerait presque à noircir. Juste pour le fun. Juste pour être lue. Juste pour faire comprendre à l’autre qu’on a écrit un truc et que maintenant c’est à son tour. A son tour de bloquer devant la page blanche. A son tour de noircir quelques lignes. Et ainsi de suite.
J’étais partie pour renoncer.
Puis, j’ai eu une idée. Enfin, je devrais dire : puis j’ai piqué une idée.
L’idée c’est que vous me donniez un sujet sur lequel vous aimeriez que je disserte.
Parce que finalement, j’en ai un peu marre de discuter tout le temps de moi, mais qu’en même temps, j’aurais un peu de mal à parler de vous.
Laissez libre cours à votre imagination (je me demande pourquoi je vous dis ça), je composerai pour vous.


Undisclosed desires

Je suis une handicapée des relations humaines (amoureuses). Je ne sais pas dire à l’Autre qu’il me plait. J’ai pourtant essayé plusieurs techniques.
Les sous-entendus ne marchent pas, car ils ne sont pas assez clairs. Ou alors, ils le sont trop, l’Autre me grille de suite, mais préfère ne rien dire, pour "ne pas gâcher notre (si belle) amitié ". Comme les sous-entendus ne marchaient pas, j’ai décidé de passer à une méthode plus radicale : les pseudos déclarations d’amour pleines de bons sentiments du genre "Dès que je t'ai vu, j’ai su que j’allais t’aimer pour la vie" (non, j’ai pas vraiment dit ça, c’est un exemple… je suis beaucoup plus poète quand j’aime quelqu’un ^^) à la fin de sms… bon, ça ne marche pas non plus ce genre de déclarations. Je crois d’ailleurs que ça fait plus flipper qu’autre chose. Du coup, pour pouvoir continuer à discuter avec l’Autre, il a fallu que je lui dise qu’en fait, je m’étais trompée de sentiments, et que j’ai confondu l’amour avec l’amitié. Et après quelques sms lui expliquant que non, je n’allais pas lui sauter au cou devant tout le monde et que non, je n’avais pas punaisé mon mur de ses photos, on a pu reprendre une relation amicale des plus normales.
Donc, à force d’essuyer les refus, j’ai décidé de ne plus rien dire et d’attendre (naïvement) que ça devienne réciproque. J’attends toujours, hein. ^^
Aujourd’hui encore, je n’ai toujours pas la bonne technique. Et contrairement à Santiago qui est prêt à laisser ses brebis pour traverser le désert, moi, je ne suis pas prête de "gâcher une si belle amitié".
Je suis une handicapée des relations amoureuse. Je n’ai pas appris à aimer, quand je fais un cadeau, je le fais pour moi.

Tout le monde ne peut pas voir ses rêves de la même façon

"Même si je me plains un peu, disait son cœur, c’est seulement que je suis un cœur d’homme, et les cœurs des hommes sont ainsi. Ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves, parce qu’ils croient ne pas mériter d’y arriver, ou ne pas pouvoir y parvenir. Nous, les cœurs, mourons de peur à la seule pensée d’amours enfuies à jamais, d’instants qui auraient pu être merveilleux et qui ne l’ont pas été, de trésors qui auraient pu être découverts et qui sont restés pour toujours enfouis dans le sable. Car, quand cela se produit, nous souffrons terriblement, pour finir."

Suivre son instinct.
Croire aux signes.
Faire confiance à la vie.
Vivre sa Légende Personnelle.

Sick Sad World!

J’étais hier après-midi encore dans une good mood. Je vous avouais même il y a quelques jours, être d’humeur amoureuse et de vouloir voir tout en deux. Faire des plans sur la comète et se risquer à décoller. Tu vois, le genre ? A au pays des bisounours, quoi.

Sauf que depuis hier soir, je serais plus du genre A au pays de Haute Tension (le film avec Cécile de France) (quoi ? encore elle !). J’ai appris par e-mail que le DU pour lequel j’étais inscrite était annulé parce qu’il n’y avait pas assez de monde. Je me retrouve donc au chômage scolaire. Parce que, moi, comme on m’avait dit qu’il ouvrait en Octobre, ben j’ai pas cherché à voir ailleurs si y’avait d’autres trucs. (Surtout que les autres trucs en journalisme, ce sont les écoles, et j’avais dans l’idée de pas tenter les concours pour les grandes écoles parce qu’un ça coutait un bras et un rein pour y aller et deux je n’avais pas envie (après un bac+4) de faire encore 4 ans d’étude)
On est donc la dernière semaine de Septembre, la rentrée s’est faite en début de semaine, je ne suis inscrite nulle part et cerise sur le marché, je ne sais pas ce que je vais faire de mon année scolaire. Et comme vous le savez tous maintenant, après le projet de mémoire que j’ai rendu, je me vois mal continuer en M2, et arriver fleur au fusil, devant ma directrice de mémoire à lui dire que finalement, je reste. (parce qu’on n’est pas à Questions pour un Champion ici, on ne reste pas à la fin)
Bref.
Je suis dans la merde, quoi.
Donc, pour me relaxer un peu, j’avais prévu de fixer le miroir que j’ai généreusement offert à ma mère pour son anniversaire, parce que faire du bricolage, moi ça me détend. Enfin, ça me permet de regagner un peu confiance en moi. Je me dis que si j’arrive à monter un meuble, fixer un miroir au mur, c’est que je n’ai pas tout perdu (et qu’accessoirement la vie sans homme est possible ^^).
Ouais, sauf que, sur les 4 vices nécessaires pour le fixer correctement ce putain de miroir, nous n’en avions que 3… donc, j’ai pas bricolé aujourd’hui.
Ma mère m’a obligé de faire du jardinage. Mais, en contrepartie, je lui ai fait fabriquer un tapis de souris avec les dessus de verres que j’ai honteusement piqué dans un coffee shop d’Amsterdam. (cf. photo) Il ne me sert pas à grand-chose, vu que j’ai une souris optique, mais je m’en fous, je pourrais crâner avec mon tapis de souris Made in A.
Je crois que je vais m’en aller regarder Daria, elle seule comprend le Triste Monde Tragique dans lequel je vis.

PS : J’y pense, j’ai cassé un miroir quand j’étais encore à Amsterdam (y’a deux ans), vous pensez que j’en ai encore réellement pour cinq ans de malheur ? Non, parce que bon, ça commence à bien faire cette histoire de malchance, là.