Bernardo était un ours comme les autres. En voyant à la télévision les Bisounours chanter, danser, il eut lui aussi envie de faire partie de la troupe. Il envoya une lettre aux producteurs de l’émission télé, expliquant que lui aussi était un ours et qu’il aurait adoré devenir l’ami de Grognon et des autres. Quelques jours plus tard, Bernardo reçut une lettre qui l’invitait à rejoindre les plateaux de tournage la semaine suivante. Bernardo était tout content. Il allait pouvoir enfin réaliser son rêve d’ourson.
Le jour J arriva.
Bernardo s’était mis sur son 31 : il s’était lavé le matin même, avait pris le soin de bien se peigner et de brosser ses dents. Seulement, il essuya un refus avant même de commencer à parler. En effet, Bernardo était un ours certes très gentil, mais Noir. Et le leitmotiv de la maison de production était : « On ne veut pas d’ours Noir ». Pas besoin de discuter très longtemps pour comprendre qu’il n’y avait pas de place à la négociation.
Bernardo repartit de cet entretien vraiment déçu et se refusa même de regarder les autres émissions des Bisounours. Pour lui, ce refus était synonyme de rejet et d’injustice.
Une question vient alors à l’esprit, pourquoi les bisounours sont-ils multicolores ? Est-ce un pur hasard qu’il n’y ait ni de bisounours blanc, ni de noir ?
Suite à plusieurs études, interrogeant les enfants, les familles (des victimes) et les constructeurs (automobiles), ils en sont arrivés à la conclusion suivante : la couleur c’est la vie.
Plus sérieusement, il a été prouvé que l’enfant réagissait plus facilement face à des objets de couleurs plutôt qu’à des objets blancs ou noirs. D’une manière générale, la couleur fascine nos chères petites têtes blondes. (Enfin, elles n’ont de cher que le prix des layettes et autres biberons, mais c’est une autre affaire).
Il était alors logique pour les créateurs des Bisounours de respecter cette fascination et de faire plaisir au public cible, sans quoi le succès eut été moins grand. Car, ne l’oubliez pas, toys r’ us. Et même si nous n’étions à l’époque qu’au début des années 80 (je me souviens des soirées) la société de consommation pointait déjà bien son nez et les enfants étaient déjà la cible des marchands de jouets et autres publicitaires.
Au grand dam de Bernardo, les Bisounours restèrent à jamais des créatures aux couleurs de l’arc en ciel.
Et de là à dire que les Bisounours étaient les précurseurs des Queers as Folk, il n’y a qu’un pas.
PS: Photo gentiment prise par CaSS'
Le jour J arriva.
Bernardo s’était mis sur son 31 : il s’était lavé le matin même, avait pris le soin de bien se peigner et de brosser ses dents. Seulement, il essuya un refus avant même de commencer à parler. En effet, Bernardo était un ours certes très gentil, mais Noir. Et le leitmotiv de la maison de production était : « On ne veut pas d’ours Noir ». Pas besoin de discuter très longtemps pour comprendre qu’il n’y avait pas de place à la négociation.
Bernardo repartit de cet entretien vraiment déçu et se refusa même de regarder les autres émissions des Bisounours. Pour lui, ce refus était synonyme de rejet et d’injustice.
Une question vient alors à l’esprit, pourquoi les bisounours sont-ils multicolores ? Est-ce un pur hasard qu’il n’y ait ni de bisounours blanc, ni de noir ?
Suite à plusieurs études, interrogeant les enfants, les familles (des victimes) et les constructeurs (automobiles), ils en sont arrivés à la conclusion suivante : la couleur c’est la vie.
Plus sérieusement, il a été prouvé que l’enfant réagissait plus facilement face à des objets de couleurs plutôt qu’à des objets blancs ou noirs. D’une manière générale, la couleur fascine nos chères petites têtes blondes. (Enfin, elles n’ont de cher que le prix des layettes et autres biberons, mais c’est une autre affaire).
Il était alors logique pour les créateurs des Bisounours de respecter cette fascination et de faire plaisir au public cible, sans quoi le succès eut été moins grand. Car, ne l’oubliez pas, toys r’ us. Et même si nous n’étions à l’époque qu’au début des années 80 (je me souviens des soirées) la société de consommation pointait déjà bien son nez et les enfants étaient déjà la cible des marchands de jouets et autres publicitaires.
Au grand dam de Bernardo, les Bisounours restèrent à jamais des créatures aux couleurs de l’arc en ciel.
Et de là à dire que les Bisounours étaient les précurseurs des Queers as Folk, il n’y a qu’un pas.
PS: Photo gentiment prise par CaSS'
4 commentaire(s):
Bernardo aurait dû faire une coloration.
Mais j'dis ça j'dis rien..
Je lui dirais la prochaine fois que je le vois. ^^
Ah ben tout de suite, avec la photo, ça change tout hein! C'est bien mieux comme ça!^^
Heureusement que t'es là, finalement ^^
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