Si je parle de ça maintenant, c’est que y’a quelques jours en descendant vers mon garage, j’ai réalisé un truc super important, qui va surement révolutionner toute une partie de ma vie, grâce aux escargots collés au plafond dans les escaliers.
Ok, les escargots ne sont pas des insectes, mais tout de même, en les voyant au plafond, pouvant me tomber dessus d’une minute à l’autre (et si jamais ils n’avaient plus assez de bave ou je ne sais pas trop quoi pour les faire tenir au plafond, hein ? vous n’y avez jamais pensé je suis sûre… comme les tarentes, c’est pas dit qu’un jour elles se pètent pas la gueule sur vous…) j’ai compris. J’ai compris que j’avais peur de tout ce qui pouvait se retrouver au dessus de moi, ou de ce qui pouvait me sauter dessus. La sauterelle est un très bon exemple, parce qu’elle peut être et au dessus de moi et me sauter dessus. Du coup, je me sens plus à l’aise quand elles sont au sol, et que je peux les écraser. Oui, oh ça va hein. Que celui qui n’a jamais écrasé une sauterelle me jette la première pierre. Aie ! Je disais ça comme ça, hein. Vous prenez toujours tout au pied de la lettre vous ! Pfff.
Les sauterelles au sol, je peux les écraser. C’est moi qui décide. J’ai le droit de vie ou de mort sur elle. (Mouhahahaha) Je garde le contrôle, vous voyez ?
Et garder le contrôle, c’est un truc que j’adore. Et même si au final je ne l’ai pas vraiment, c’est l’impression que tout est sous contrôle (sous mon contrôle) qui est importante.
Et j’ai remarqué, que cette attitude envers les insectes, je l’avais aussi envers les humains. Non, je n’écrase pas mes camarades de classe, même si j’en ai très envie parfois (y’en a certaines qui n’ont pas encore compris que le principe de la fac, c’est qu’on n’était pas obligé d’y aller… ça s’saurait sinon). En fait, j’aime bien l’idée que je contrôle la situation quand je parle avec les gens. Que je sais comment ça va se terminer et surtout parce que j’aurai voulu que ça se termine comme ça. Donc, sans forcément vouloir écraser l’autre, j’aime bien l’idée d’être debout quand l’autre est assis. Tout ça pour dire qu’à cause (ou grâce, selon que vous êtes optimistes ou non) des insectes, je me suis découverte des tendances dominatrices et despotiques. Oui, bon, ça va, ça arrive à tout le monde hein, de vouloir diriger, un peu… ou simplement de ne pas vouloir se laisser faire.
Si on me demandait de choisir entre le S et le M de SM, je choisirai probablement le S. En plus, ça va bien avec mon A. Ça fait A-S.