Je suis le S de SM de Jack

Grissom nous avait prévenu, il nous l’avait dit, on en apprend beaucoup grâce (ou à cause, selon que vous êtes pessimistes ou pas) aux insectes (bien sûr, si vous n’avez jamais regardé Les Experts, vous ne pouvez pas comprendre ce que je viens de vous dire, hé bien, faites comme si, je vous prie, pour le bon déroulement de votre lecture et la fermeture de cette parenthèse décidément trop longue). Je disais donc, que les insectes n’étaient pas si inutiles que ça, finalement.
Si je parle de ça maintenant, c’est que y’a quelques jours en descendant vers mon garage, j’ai réalisé un truc super important, qui va surement révolutionner toute une partie de ma vie, grâce aux escargots collés au plafond dans les escaliers.
Ok, les escargots ne sont pas des insectes, mais tout de même, en les voyant au plafond, pouvant me tomber dessus d’une minute à l’autre (et si jamais ils n’avaient plus assez de bave ou je ne sais pas trop quoi pour les faire tenir au plafond, hein ? vous n’y avez jamais pensé je suis sûre… comme les tarentes, c’est pas dit qu’un jour elles se pètent pas la gueule sur vous…) j’ai compris. J’ai compris que j’avais peur de tout ce qui pouvait se retrouver au dessus de moi, ou de ce qui pouvait me sauter dessus. La sauterelle est un très bon exemple, parce qu’elle peut être et au dessus de moi et me sauter dessus. Du coup, je me sens plus à l’aise quand elles sont au sol, et que je peux les écraser. Oui, oh ça va hein. Que celui qui n’a jamais écrasé une sauterelle me jette la première pierre. Aie ! Je disais ça comme ça, hein. Vous prenez toujours tout au pied de la lettre vous ! Pfff.
Les sauterelles au sol, je peux les écraser. C’est moi qui décide. J’ai le droit de vie ou de mort sur elle. (Mouhahahaha) Je garde le contrôle, vous voyez ?
Et garder le contrôle, c’est un truc que j’adore. Et même si au final je ne l’ai pas vraiment, c’est l’impression que tout est sous contrôle (sous mon contrôle) qui est importante.
Et j’ai remarqué, que cette attitude envers les insectes, je l’avais aussi envers les humains. Non, je n’écrase pas mes camarades de classe, même si j’en ai très envie parfois (y’en a certaines qui n’ont pas encore compris que le principe de la fac, c’est qu’on n’était pas obligé d’y aller… ça s’saurait sinon). En fait, j’aime bien l’idée que je contrôle la situation quand je parle avec les gens. Que je sais comment ça va se terminer et surtout parce que j’aurai voulu que ça se termine comme ça. Donc, sans forcément vouloir écraser l’autre, j’aime bien l’idée d’être debout quand l’autre est assis. Tout ça pour dire qu’à cause (ou grâce, selon que vous êtes optimistes ou non) des insectes, je me suis découverte des tendances dominatrices et despotiques. Oui, bon, ça va, ça arrive à tout le monde hein, de vouloir diriger, un peu… ou simplement de ne pas vouloir se laisser faire.
Si on me demandait de choisir entre le S et le M de SM, je choisirai probablement le S. En plus, ça va bien avec mon A. Ça fait A-S.


Je suis l’AS de trèfle qui pique ton Cœur, Caroline.

J'voudrais pas crever

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver

Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles

Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu

Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre

Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards

Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres

Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas

Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si, si, si je savais
Que j'en aurai l'étrenne

Et il y a aussi
Tout ce que je connais
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères

Et les baisers de celle
Que ceci, que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus, faut bien
Rester révérencieux

Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures

La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur

Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs

Tant de choses à voir
Àvoir et à entendre
Tant de temps à attendre
À chercher dans le noir

Et moi, je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche

Je voudrais pas crever
Non, monsieur; non, madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort

Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...


Boris Vian

Offrez une deuxième vue à vos lunettes

Ma journée aurait pu être trop nulle. En effet, elle a plutôt mal commencé. Déjà, si on prend en compte le fait que le 23 novembre commence à minuit, alors oui elle a mal commencé : une certaine incapacité à m’endormir ainsi qu’un sommeil plus que léger vers le matin (soit 3 heures après avoir réussi à m’endormir).
Bref.
J’ai mal commencé ma nuit, qui s’est terminé par un réveil en sursaut à cause d’un certain objet que moi j’appelle l’emmerdeur, mais que vous, vous appelez téléphone. Le téléphone m’emmerde grave (ouais, j’ai pas vraiment fini ma crise d’ado). Et quand il sonne le matin, il m’emmerde encore plus, surtout quand la personne à l’autre bout du fil insiste. Ben ouais, ça veut dire qu’il faut vraiment que je réponde, ça pourrait être une urgence. Mais bon, sur le fixe les urgences se transforment généralement en pub pour une nouvelle cuisine. Ma cuisine va très bien, merci. Ce matin la dame elle pensait que j’étais garagiste. Moi, je veux bien lui réparer sa voiture, y’a pas de soucis, sauf qu’elle comprendra vite qu’elle s’est faite avoir.
Donc, je disais que ma journée aurait pu être super nulle. Sauf que j’ai rencontré mon ophtalmo. Enfin, c’est pas vraiment le mien, c’est celui qui était géographiquement parlant le plus proche de chez moi (soit à 5 minutes à pieds… le cabinet de mon dentiste est dans les bâtiments juste à côté du mien, et mon médecin est à moins de 5 minutes aussi, je suis écologiste comme fille, je fais tout à pied…). Bref, j’ai vu mon ophtalmo (qui ne m’a même pas serré la main pour me dire bonjour, mais voulait me la serrer après lui avoir filer le chèque, ce que j’ai refusé, non mais) et ce type est trop cool. Bon, pas aussi cool que ma coiffeuse, parce qu’il ne m’a pas claqué la bise en m’appelant "ma chérie" (elle, elle a le droit, parce que je sais qu'elle ne le pense pas vraiment, dans le cas contraire... oups) comme le fait ma coiffeuse (ben non, je viens de vous dire que j’avais esquivé sa poignée de main), mais il est cool quand même, car il m’a dit que je n’avais plus besoin de lunettes. J’ai 10/10 aux deux yeux, et s’il m’avait fait lire les 11/10 et 12/10, j’suis sûre que j’aurais tout fait péter. Mais il l’a pas fait. Au lieu de ça, il m’a mis des gouttes (dans les yeux, je préfère préciser) pour dilater mes pupilles. Et pour la première fois de toute ma vie, j’ai compris pourquoi mon cousin mettait ses lunettes en sortant d’un coffee, à Amsterdam. Le soleil ça fait mal aux yeux quand on est défoncé.
Au final et l’information du jour c’est que je suis lunettes-free. Et rien que pour ça, je n’ai pas eu de mal à signer le chèque à la fin de la visite (parce que le chèque aurait toujours été moins élevé que les nouveaux verres). Ils savent parler aux femmes, les ophtalmos quand même. Du coup, comme je n’ai plus besoin de mes lunettes, ben je les ai glissées dans la boîte en direction du Burkina Faso. Parce que dans la salle d’attente, pendant que mes pupilles se dilataient et que je fuyais du regard le rayon de soleil qui brillait sur les carreaux (ouais, je suis précise aujourd’hui), j’ai remarqué la boîte sur le côté. C’est cool. Enfin, à moitié seulement. Parce que bon, les petits Africains ils se traînent encore les déchets des Occidentaux. Les médicaments périmés que nous ne bouffons pas, c’est pour eux, les lunettes rayées et vieilles de 4 ans, c’est pour eux aussi… Limite va falloir garder nos os de poulet pour leur envoyer en colissimo.
C’est cool, mais à moitié seulement.
Donc, sur cette boîte y’avait marqué : "Offrez une deuxième vie à vos lunettes". Et moi, pendant que mes pupilles se dilataient et que je supportais de moins en moins ce rayon de soleil sur les carreaux blancs de la salle d’attente, je trouvais ce slogan pas tip top. Si j’avais été à la place de la personne qui a écrit le slogan, j’aurais dit "Offrez une seconde vue à vos lunettes" . Je trouve que c’est plus fun. En tout cas, si j’avais lu ce slogan à la place de l’autre, j’aurais pensé : "Huhu, ‘vie’/’vue’, super jeu de mots". Mais bon, tout le monde n’a pas mon esprit, malheureusement.
Donc, comme je ne me servirai plus jamais de ces lunettes (et que de toutes façons, maintenant je vais pas aller les récupérer dans la boîte au mauvais slogan), ben j’en fais profiter ceux qui en auront surement besoin (j’espère juste que elles seront vraiment portées par un Burkinabè). Je sais, je suis une fille avec la main sur le cœur. Je crois même que vous pouvez être fiers de moi, vous qui me lisez.
Mais pas seulement parce que je donne mes lunettes ; mais aussi parce que je suis le genre de filles à payer 4€ la barre de nougat pour que des enfants aient des cadeaux à Noël, mais aussi parce que je file 1€ à mon camarade chinois parce qu’il avait du mal à payer son diplôme il voulait un café.
Par contre, qu’on ne me demande pas d’être solidaire, je sais pas faire.
Ma journée aurait pu être super nulle, mais quand je me suis souvenue de mon rêve, tout s’est de suite apaisé.

C'est que ça m'amuse ...

Comme vous le savez probablement, j’ai testé plusieurs plateformes avant d’adopter (pour le moment, rien n’est jamais vraiment définitif avec moi) celle-ci. Et si j’aimais bien la possibilité d’utiliser des templates originaux pour customiser ma page, je regrettais de ne pas avoir accès aux statistiques de mon blog. J’ai pensé un moment que je pourrais me passer de savoir qui me lit. Mais ma curiosité m’a rattrapée. J’ai craqué. J’ai installé Google Analytics. Et j’ai bien fait. Depuis que je l’ai installé (ma vie a complètement changé), je peux à nouveau voir qui me suit, d’où les gens vivent, quel système d’exploitation ils utilisent et surtout, comment ils arrivent chez moi : les fameux mots clé tapés dans Google.
C’est que ça m’amuse ...
Et parmi la centaine de mots clé trouvés, voici les perles : (je précise : je garde l’orthographe d’origine, c’est encore plus drôle) (en plus de la palanquée de "danser nue" )
- on va cher mémé. La tienne ou la mienne ?
- avec meetic. On nique assez bien oui.
- Dit baise moi. Baise-moi. (cette blague ne fait rire que moi ?)
- Filles parfaites. Tu ne t’es pas trompé, bienvenue.
- Insatiables de la baise. Non quand même pas.
- J’ai les cheveux longs, je veux me suicider. Coupe-toi les cheveux avant de tenter les veines…
- J’ai été baisée après un hold-up. C’est moche.
- J’irais bien voir la mer. Oui moi aussi.
- Ma sœur toute nue. Une fois j’ai eu le droit à "ma femme toute nue" . je dois avouer que j’ai été un peu perturbée que le monsieur chercher sa dame nue sur le net alors qu’il dort avec elle tous les soirs… M’enfin.
- photo chez toi ou chez moi on va ou tu ve pour faire l amour. T’as une douche ou une baignoire ?
- save the world, save the cheer. Essaie dans l’autre sens pour voir?
- Tout a été dit blogspot. Tu es arrivé à bon port, bienvenue.
- Travailler dans un bordel. Quoiqu’on en dise, ça paie bien.
- Virginie besoin de baiser avec toi. On peut peut-être s’arranger Virginie.

En même temps, tant que c’est ça, ça me va. Le jour où je verrai mon prénom et/ou le nom de ma ville je me ferai du souci. C’est qu’on n’est jamais vraiment anonyme sur le net. Un jour, je vous raconterai mes aventures passées.

Sweet Dreams

Le thème de cette playlist, c'est Poids Plume qui l'a eu. Donc, faudra lui dire merci, d'autant plus que c'est elle qui a choisi la quasi-totalité des chansons...
L'idée c'était de vous proposer des chansons assez calmes, à écouter juste avant de s'endormir, afin de passer une douce nuit...
Le mieux c'est encore que je n'en dise pas trop et que je vous laisse apprécier cette playlist à sa juste valeur.
Enjoy!


Découvrez la playlist Sweet Dreams avec Sia

Casse toi tu pues, et marche à l'ombre

Si vous suivez assidument le blog de ma disciple Cass’, vous avez sûrement vu son petit encadré sur la femme qui épouse son mari décédé.
Ça me choque un peu cette histoire. Déjà, je ne trouve pas ça très moral. Ok, la bonne femme aimait son feu mari, et elle l’aime probablement encore. Après tout, un an c’est rien. On est encore dans le trip, mon copain est mort mais je l’aimerai pour la vie. C’est lui que mon cœur a choisi, jamais plus je ne pourrai tomber de nouveau amoureuse. ‘fin, vous voyez le genre. Mélodramatique à gogo, pire que dans les comédies à l’eau de rose pour adolescentes bouteuses qui croient encore que le prince charmant s’appelle Sam et qu’il viendra leur conter fleurette les soirs d’automne devant la fenêtre de leur chambre. Non, mais j’vous jure.
Enfin bref.
Donc, la femme elle dit qu’elle veut se marier avec son feu mari parce qu’elle l’aime toujours et les gens ils trouvent ça normal. Puis quand y’a deux tribades qui veulent se passer la bague au doigt parce que leur amour s’il n’est pas éternel, au moins il est physique et réel, on te sort tout un tas de théorie comme quoi un couple c’est un homme et une femme, qu’on ne peut pas construire une famille avec deux parents du même sexe et bla bla bla.
Par exemple, les gens ont peur que les enfants de parents homos deviennent homos. Et que donc le monde courre à sa perte. Mais rassurez-vous, y’aura toujours une de ses gamines bouteuses qui croient encore au prince charmant (qui s’appelle Sam et qui est assez con pour se les peler les soirs d’automne pour lui conter fleurette) pour tomber enceinte à 15 ans, puis à 17, puis à 21 et qui s’occupera à elle seule de repeupler une France devenue homosexuelle et dépourvue d’enfants en bas âge. Et vous croyez qu’avec un père mort le gamin qui deviendra mort aussi, un jour ? Non, parce que bon, faudrait pas non plus que la France courre à sa perte. Ça serait vraiment dommage quoi. Avec qui j’irai au ciné après ?
Ah et vous croyez qu’un jour la femme elle ira au salon du divorce? Je la vois bien s’avancer vers un de ces nombreux coachs qui sont là pour rendre votre vie plus in, et lui dire : "Bonjour, Monsieur, voilà, je viens vous voir parce qu’avec mon mari, on a des problèmes de communication. Il ne me parle plus. Il ne me désire plus. On n’a plus eu de relations sexuelles depuis longtemps. Je crois qu’il ne m’aime plus. Et quand j’essaie de renouer avec lui, il fait le mort. Il est froid comme une tombe. Vraiment, je ne comprends pas. Je ne le comprends plus. Help." Puis, vu qu’elle est super émotive, la femme, ben elle verserait une petite larme de chagrin et d’impuissance (au moins sur ce coup-là, ils seront deux).
Enfin. *soupir*
Quand je lis des trucs du genre, ça me rend dingue au fond de moi. Je me dis que le monde ne tourne pas rond. Ou alors que c’est moi qui ne suis pas en phase avec la société. Et dans ces moments-là, je ne peux m’empêcher de penser au complot qui se prépare ; par exemple qu'il n’y avait pas le vrai vaccin contre la grippe A dans la piqure de Roselyne Bachelot (que j’ai failli appeler Jocelyne), ou alors que c’était le seul moyen pour Nicolas Sarkozy de s’en débarrasser.
Je me dis qu’on nous prend vraiment pour des débiles. Bientôt on va nous faire croire que la fin du monde est prévue pour 2012 et que même y’a un super réalisateur qui en a fait un film.
Ils veulent vraiment nous faire croire n’importe quoi.


...Et j'ui ai dit
" Toi tu m' fous les glandes
Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arrache toi d' là t'es pas d' ma bande
Casse toi tu pues
Et marche à l'ombre "

PS: En partenariat avec Cass'

Le Docteur Parnassus dans The Box


Le Docteur Parnassus trimballe un théâtre ambulant de fêtes foraines en parking de supermarchés, et est capable de contrôler l’imagination des gens. Un jour Tony, un vagabond, va l’aider à sa manière à gagner le pari que Parnassus avait fait avec Mr Nick, le diable. Tony charme alors les passants et les emmène ensuite à la rencontre de leurs rêves, dans un pays imaginaire.
Tout au long du film donc, on passe d’un monde à un autre. De la réalité à l’imaginaire. Et c’est dans ce monde parallèle qu’apparaissent Johnny Depp, Colin Farrell et Jude Law pour remplacer feu Heath Ledger. Et je trouve que cette idée est plutôt bien trouvée. Très bien trouvée même, car le changement d’acteur ne choque pas. On sait très bien pourquoi ils sont là, mais d’un point de vue de l’histoire, je trouve que ça passe bien.
A certains moments, j’ai trouvé ça un peu long et tordu, mais d’une manière générale, j’ai bien aimé le monde imaginaire et poétique dans lequel le réalisateur veut nous emmener.

Norma et Arthur mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis. Puis, un petit matin, Norma découvre une boîte sur le palier et quelques jours plus tard, un homme énigmatique leur en explique le fonctionnement. Si, sous 24 heures, ils appuient sur le bouton situé sur la boîte, ils empocheront 1 million de dollars mais quelqu’un qu’ils ne connaissent pas mourra.
Norma appuie sur le bouton et s’en suit alors toute une série d’événements les plus tragiques les uns que les autres.
Raconté comme ça, le film a l’air super intéressant, sauf que pas du tout. Je trouve que l’histoire a mal été exploitée. Le film est mou (sauf quelques passages surprenants) et long. Il n’y a pas vraiment de fin. On attend la suite, on reste sur notre faim.
Déjà, j’étais à deux doigts de m’endormir et ça, c’est moche. Puis ensuite, je suis sortie de là un peu coi, pas du tout convaincue de ce que j’avais vu.

Le Docteur Parnassus dans The Box, c’est un peu comme Piou Piou sur Facebook. On y va, puis quand on revient, on se dit qu’on a perdu deux heures de son temps. Mais au fond, on aime ça.

Fais moi mal, Johnny, Johnny, Johnny !

On m’a toujours affublée de surnoms bizarres, mais toujours plus ou moins explicables. Au collège, j’ai eu le droit à Antonio Banderas, parce qu’un gars n’avait pas compris mon prénom. Le Antonio s’est par la suite transformé en Tonio, qui s’est transformé en Tony. En seconde, certains gars de la classe m’ont surnommée Hilda, parce que j’avais la réputation d’avoir un fort (sale ?) caractère et je me souviens de ma carte d’anniversaire où ils m’ont prêté un rôle dans un film pornographique ; genre : Quand Hilda rencontre Rocco. Toujours au lycée, je signais mes sms Yazouzou, parce qu’une fille a eu la super idée de me faire découvrir Futurama, et le professeur Zoïdberg est devenu mon héros. Quoi, 'il dit qu’il voit pas le rapport' ? Pourtant, à l’époque, y’en avait un…
Et enfin, je suis devenue l’acolyte Moldave pour certaines, parce qu’on ne comprenait (comprend) pas toujours où je voulais (veux) en venir.
Tous ces surnoms ne m’ont jamais trop posé de problèmes, même si, c’est sûr, je préférais signer Yazouzou plutôt que de m’entendre appeler Hilda.
Là où j’ai plus de mal finalement, c’est avec les marques d’affection et les mots doux du style "mon amour", "ma puce" ou tous les autres trucs du genre. C’est peut-être sincère, mais chez moi ça sonne faux. Comme une note qui ne veut pas passer et qui se transformerait en canard pour wc. C’est comme si on essayait de m’attendrir pour que je baisse la garde. Au final, ça fait tout l’effet inverse. Je fuis. Je m’amusais bien avec lui, jusqu’à ce qu’il m’appelle "ma puce".
Je sais pas, c’est peut-être mon côté célibataire endurcie qui ressort, mais tous ces mots-là , ne me correspondent pas. Je me retrouve pas là dedans, finalement. C’est tellement passe-partout, commun que j’y crois pas. Un peu d’originalité, que diable.
Ce genre de mots d’amour pour moi, c’est un peu comme les tatouages en forme de cœur avec les initiales de l’être aimé. C’est ringard. Et je n’ai pas envie de ressembler à ces couples ringards. Je n’ai pas envie de sentir l’eau de roses à 3 km, ni même tenir des propos mielleux.

Moi, j’aime l’amour qui fait boum, Johnny, Johnny.

Toutes ces choses (si importantes) que vous avez toujours voulu savoir sur moi

1. J’ai une tâche de naissance sur le ventre.
2. Je coupe ma viande de la main gauche alors que je suis droitière
3. J’ai le nez qui gratte quand je suis dans les magasins. Je dois être allergique sûrement.
4. J’ai toujours détesté le dimanche soir
5. J’aime le bruit d’une boucle de ceinture
6. L’accent corse me fait rire.
7. J’en sais plus sur certaines personnes qu’elles en savent sur moi. En tout cas, je l’espère.
8. Je mets toujours ma chaussure droite en premier.
9. J’ai des TOC : quand je suis à Amsterdam, je ne peux pas marcher sur les rails du tram.
10. Un des acteurs de « Enquêtes criminelles » me fait penser à mon ancien prof de Grammaire Anglaise (devenu mon prof d’informatique), du coup je ne regarde plus cette série.
11. Je souffre de procrastination, mais je ne me soigne pas.
12. J’ai toujours un problème quand il faut commander à manger dans un restaurant
13. Quand j’étais plus jeune, je restais près de mon portail et je parlais à tous les passants. Maintenant je reste dans le noir en écoutant de la musique. Les temps changent.

PS : Penser à rester con, garder l’humour qui adoucit mes mœurs et devenir belle… HAHA



Découvrez la playlist A 4 avec System of a Down

Lungs - Florence and The Machine


Florence and The Machine c’est Florence Welsh, une jeune anglaise de 22 ans, accompagnée de machines. Sorti le 6 juillet 2009, Lungs (leur premier album) est resté numéro 2 des charts anglais pendant près de 5 semaines (avec 100 000 ventes en quelques semaines), derrière… Michael Jackson. (sortir après la mort de MJ, c'est pas d'chances)
Dès les premières notes de Dog Days Are Over (la première chanson), l’univers particulier de la chanteuse se fait ressentir. Elle joue avec sa voix comme personne, montant très haut dans les aigus pour mieux redescendre dans les graves. D’ailleurs, Florence dira que sa voix est "le seul instrument dont elle sache réellement jouer". Parfois, ça me fait penser à Björk, qui passait d’une voix super douce à un cri strident en un rien de temps et avec une facilité déconcertante.
J’en suis à ma troisième écoute de la soirée, et je ne suis toujours pas lassée. C’est léger, entraînant (ce ne sont pas mes mots, mais je suis d’accord) vaste (on passe de chansons à sonorités rock comme pour Kiss with a fist, à des sons plus soul avec You’ve got the love) et intemporel. Pour moi, cet album fait partie des albums-ovni. On ne sait pas trop où les placer, dans quelle catégorie ils pourraient aller tellement tout est mélangé. La chanteuse décrit son album comme un "disque de pop païenne, un chaos organisé", c’est ça. Elle a pris tout ce qui faisait sa vie de jeune de 22 ans, ses états d’âme, ses expériences qu’elle a mariés aux instruments divers et aux chœurs pour en faire une galette à part, loin de tout ce qui a déjà été fait avant. Rien n’est à mettre de côté dans cet album, tout est parfait.
Pour plus d’info, vous pouvez aller fouiller sur le site officiel (à l'ambiance très particulière) ou le myspace ; sinon, vous pouvez aussi aller directement sur Deezer, l’album y est disponible.
En attendant, je vous laisse avec le clip de Kiss with the fist, que j’aime particulièrement. Et vous aurez comme ça un aperçu de l’univers de la chanteuse.



Belle évidence

Ce weekend end avait lieu à Paris le premier salon du divorce. Les principaux concernés sont ceux qui sont sur le point de divorcer ou qui ont déjà sauté le pas et qui souhaitent de l’aide pour un nouveau départ. Parce que tout le monde le sait, sans coach, notre vie est pourrie. Moi, par exemple, j’ai un coach qui me guide dans le fonctionnement de mon blog. Si vous pensiez que je savais écrire correctement, vous pouvez vous mettre le doigt dans l’œil et en profiter pour voir s’il vous reste de l’huile dans votre coude. Parce que bon, je suis naze comme fille, je ne sais pas me débrouiller seule, et surtout écrire trois mots tous les deux jours c’est trop difficile pour ma petite personne. Demain, y’a un coach qui va venir m’aider à m’habiller, parce qu’apparemment, je ne sais pas bien associer les couleurs. Le jaune et le rouge ensemble, ça ne passe pas trop apparemment. Je ne comprends pas.
Enfin voilà, tout ça pour dire que les coachs, moi ça me fait trop rire, quoi. Du coup, quand j’ai lu que y’aurait plein de coachs pour un peu tout et n’importe quoi à ce salon, ben j’ai encore plus ri. C’est à croire que la femme divorcée ne sait plus rien faire d’elle sans son mari. C’est vrai, j’avais oublié, une femme sans homme n’est pas vraiment une femme.
Mais bon, avec ce salon, bientôt divorcer sera in. Et on se mariera juste pour pouvoir divorcer et dire « Cette année, j’ai réussi à faire le salon du mariage ET celui du divorce ». Trop tendance, quoi.
Moi, je ne me marierai jamais. Pour des raisons idéologiques. Et puis parce que j’ai déjà prêté serment. A mon blog. Je lui ai promis fidélité partage des joies et des peines et de l’aider dans ses difficultés. Je ne vous cache pas, que ce n’est pas facile tous les jours. Mais on s’en sort plutôt bien, lui et moi. Puis quand ça va pas trop, je boude deux trois jours, puis il revient en douce, faisant son mea culpa et ces yeux qui m’ont fait craquer les premiers temps. Et quand ça va vraiment pas, je déchire les tapisseries et le redécore entièrement et quand on est à deux doigts de se séparer parce qu’il ne m’inspire plus et que c’est presque le début de la fin, je déménage. Mais jamais je ne le quitterai.
Au final, je suis pas une fille in.
Pas de mariage, pas de divorce. Pas de divorce, pas de salon. Pas de salon, pas de coach. Pas de coach, pas de vie cool. Et vous continuez de me lire chaque jour ?!

Feeling Good

Y'a quelques jours, je me sentais vide. Mais plus maintenant, mon cerveau est redevenu actif. Il s'est remis à cogité dans tous les sens. A balancer des phrases pour rien. A développer des idées qui pourraient éventuellement atterrir ici un jour où l'autre...
J'ai retrouvé mon cerveau et ses névroses et je suis toute jouasse.
Aussi, pour vous montrer combien ma jouassité est intense, je vous fais passer une petite vidéo, d'une grande chanson, chantée par un grand groupe...
Listen, Enjoy... and Feel good !


On va chez toi ou chez moi?

J’ai l’impression que c’est un peu monnaie courante en ce moment. On connait tous au moins un couple, qui a tenté, veut tenter ou vit une relation longue distance. Quand je dis longue distance je ne parle pas de Marseille-Nice ou Lyon-Grenoble, hein. Je parle de longues distances pour lesquelles il faudrait prendre au moins deux trains, parce que le réseau ferroviaire est ce qu’il est, même en France.
Bref.
On se rencontre, sans forcément le vouloir, sur internet (souvent), au détour d’un clic, d’un commentaire ou d’un pseudo. On commence à discuter sans y attacher trop d’importance, et un peu comme pour tomber enceinte, avant qu’on ait eu le temps de dire ouf, on se retrouve à passer nos soirées pendues à un téléphone que l’on détestait 3 mois avant.
C’est beau la technologie, ça fait faire n’importe quoi. Non, parce que bon, soyons réalistes, si on ne pouvait pas parler à des gens qui vivent à des centaines de kilomètres de nous, on n’aurait pas ce soucis. On tomberait amoureux du voisin, de la camarade de classe, puis ça s’arrêterait là. Et au lieu de passer notre temps au téléphone ou dans les trains, on serait déjà en train de se mater un film dans le lit, avec le chat au milieu et les gosses qui crient. Ou l’inverse.
Tout ça pour dire qu’on finit par passer nos soirées au téléphone ou sur msn à espérer que le réel remplace le virtuel. Mais bon, avant que la télé remplace complètement la radio, il s’en est passé du temps. Puis bon, suffit pas de vouloir une télé pour pouvoir l’avoir.
Moi, les relations longue distance ça me fait un peu flipper quand même. On connait l’Autre, sans vraiment le/la connaître. C’est vrai quoi, on connait pas son rire, sa façon de marcher ou de dire bonjour. Vous allez me dire que c’est pas forcément important, sauf qu’un peu quand même quoi. On l’apprécie, mais sans forcément savoir si ça sera toujours le cas sur le quai de la gare. Tout est encore flou finalement. Une photo, 3 sms et 5 mails plus tard, c’est toujours la même chose.
Et quand les premières rencontres sont passées et que la relation semble établie, reste à savoir qui des deux sera le/la plus couillu(e) pour tout quitter et s’installer du côté de chez Swan près de l’Autre. Et à moins de trouver the petit village dans la Creuse qui sera à mi-distance des deux domiciles, y’en a un des deux qui sera obligé de dire Adieu veau vache cochon couvée.

En attendant, on va chez toi ou chez moi ?

A écouter jusqu'à la fin

Parce que certaines ont râlé qu'il n'y avait que 5 chansons dans ma précédente playlist, j'ai essayé de la remplir un peu plus, et voilà ce que ça a donné:
Vous avez ordre d'écouter jusqu'à la fin ^^
Enjoy!


Découvrez la playlist A avec Archive