Sladinji the grinning tree

J’étais partie pour me plaindre, puis j’ai renoncé.
J’étais partie pour vous raconter une après-midi que j’ai passé en compagnie de la musique de mon adolescence. Puis j’ai renoncé.
J’étais partie pour vous faire rire, puis j’ai renoncé.
J’étais partie. Puis j’ai renoncé.
Quand l’envie d’écrire vous bloque devant une page blanche. Une page blanche que l’on se forcerait presque à noircir. Juste pour le fun. Juste pour être lue. Juste pour faire comprendre à l’autre qu’on a écrit un truc et que maintenant c’est à son tour. A son tour de bloquer devant la page blanche. A son tour de noircir quelques lignes. Et ainsi de suite.
J’étais partie pour renoncer.
Puis, j’ai eu une idée. Enfin, je devrais dire : puis j’ai piqué une idée.
L’idée c’est que vous me donniez un sujet sur lequel vous aimeriez que je disserte.
Parce que finalement, j’en ai un peu marre de discuter tout le temps de moi, mais qu’en même temps, j’aurais un peu de mal à parler de vous.
Laissez libre cours à votre imagination (je me demande pourquoi je vous dis ça), je composerai pour vous.


Undisclosed desires

Je suis une handicapée des relations humaines (amoureuses). Je ne sais pas dire à l’Autre qu’il me plait. J’ai pourtant essayé plusieurs techniques.
Les sous-entendus ne marchent pas, car ils ne sont pas assez clairs. Ou alors, ils le sont trop, l’Autre me grille de suite, mais préfère ne rien dire, pour "ne pas gâcher notre (si belle) amitié ". Comme les sous-entendus ne marchaient pas, j’ai décidé de passer à une méthode plus radicale : les pseudos déclarations d’amour pleines de bons sentiments du genre "Dès que je t'ai vu, j’ai su que j’allais t’aimer pour la vie" (non, j’ai pas vraiment dit ça, c’est un exemple… je suis beaucoup plus poète quand j’aime quelqu’un ^^) à la fin de sms… bon, ça ne marche pas non plus ce genre de déclarations. Je crois d’ailleurs que ça fait plus flipper qu’autre chose. Du coup, pour pouvoir continuer à discuter avec l’Autre, il a fallu que je lui dise qu’en fait, je m’étais trompée de sentiments, et que j’ai confondu l’amour avec l’amitié. Et après quelques sms lui expliquant que non, je n’allais pas lui sauter au cou devant tout le monde et que non, je n’avais pas punaisé mon mur de ses photos, on a pu reprendre une relation amicale des plus normales.
Donc, à force d’essuyer les refus, j’ai décidé de ne plus rien dire et d’attendre (naïvement) que ça devienne réciproque. J’attends toujours, hein. ^^
Aujourd’hui encore, je n’ai toujours pas la bonne technique. Et contrairement à Santiago qui est prêt à laisser ses brebis pour traverser le désert, moi, je ne suis pas prête de "gâcher une si belle amitié".
Je suis une handicapée des relations amoureuse. Je n’ai pas appris à aimer, quand je fais un cadeau, je le fais pour moi.

Tout le monde ne peut pas voir ses rêves de la même façon

"Même si je me plains un peu, disait son cœur, c’est seulement que je suis un cœur d’homme, et les cœurs des hommes sont ainsi. Ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves, parce qu’ils croient ne pas mériter d’y arriver, ou ne pas pouvoir y parvenir. Nous, les cœurs, mourons de peur à la seule pensée d’amours enfuies à jamais, d’instants qui auraient pu être merveilleux et qui ne l’ont pas été, de trésors qui auraient pu être découverts et qui sont restés pour toujours enfouis dans le sable. Car, quand cela se produit, nous souffrons terriblement, pour finir."

Suivre son instinct.
Croire aux signes.
Faire confiance à la vie.
Vivre sa Légende Personnelle.

Sick Sad World!

J’étais hier après-midi encore dans une good mood. Je vous avouais même il y a quelques jours, être d’humeur amoureuse et de vouloir voir tout en deux. Faire des plans sur la comète et se risquer à décoller. Tu vois, le genre ? A au pays des bisounours, quoi.

Sauf que depuis hier soir, je serais plus du genre A au pays de Haute Tension (le film avec Cécile de France) (quoi ? encore elle !). J’ai appris par e-mail que le DU pour lequel j’étais inscrite était annulé parce qu’il n’y avait pas assez de monde. Je me retrouve donc au chômage scolaire. Parce que, moi, comme on m’avait dit qu’il ouvrait en Octobre, ben j’ai pas cherché à voir ailleurs si y’avait d’autres trucs. (Surtout que les autres trucs en journalisme, ce sont les écoles, et j’avais dans l’idée de pas tenter les concours pour les grandes écoles parce qu’un ça coutait un bras et un rein pour y aller et deux je n’avais pas envie (après un bac+4) de faire encore 4 ans d’étude)
On est donc la dernière semaine de Septembre, la rentrée s’est faite en début de semaine, je ne suis inscrite nulle part et cerise sur le marché, je ne sais pas ce que je vais faire de mon année scolaire. Et comme vous le savez tous maintenant, après le projet de mémoire que j’ai rendu, je me vois mal continuer en M2, et arriver fleur au fusil, devant ma directrice de mémoire à lui dire que finalement, je reste. (parce qu’on n’est pas à Questions pour un Champion ici, on ne reste pas à la fin)
Bref.
Je suis dans la merde, quoi.
Donc, pour me relaxer un peu, j’avais prévu de fixer le miroir que j’ai généreusement offert à ma mère pour son anniversaire, parce que faire du bricolage, moi ça me détend. Enfin, ça me permet de regagner un peu confiance en moi. Je me dis que si j’arrive à monter un meuble, fixer un miroir au mur, c’est que je n’ai pas tout perdu (et qu’accessoirement la vie sans homme est possible ^^).
Ouais, sauf que, sur les 4 vices nécessaires pour le fixer correctement ce putain de miroir, nous n’en avions que 3… donc, j’ai pas bricolé aujourd’hui.
Ma mère m’a obligé de faire du jardinage. Mais, en contrepartie, je lui ai fait fabriquer un tapis de souris avec les dessus de verres que j’ai honteusement piqué dans un coffee shop d’Amsterdam. (cf. photo) Il ne me sert pas à grand-chose, vu que j’ai une souris optique, mais je m’en fous, je pourrais crâner avec mon tapis de souris Made in A.
Je crois que je vais m’en aller regarder Daria, elle seule comprend le Triste Monde Tragique dans lequel je vis.

PS : J’y pense, j’ai cassé un miroir quand j’étais encore à Amsterdam (y’a deux ans), vous pensez que j’en ai encore réellement pour cinq ans de malheur ? Non, parce que bon, ça commence à bien faire cette histoire de malchance, là.

Do you wanna make love to me?

Je suis d’humeur amoureuse. Ça ne veut pas dire que je suis amoureuse. Juste que c’est mon humeur du moment. J’écoute des chansons qui parle d’amour avec un A et plein de ^ sur le u. J’envie les couples qui se baladaient main dans la main à Amsterdam et ceux qui dormaient l’un sur l’autre dans le train. Je jalouse les couples qui regardent la télé ensemble et qui finissent par se donner RDV dans la salle de bain.
J’ai envie de dire Je t’aime et d’attendre la suite.
Et dire qu’il y a encore pas si longtemps que ça je criais haut et fort que mon célibat et moi on s’entendait super bien et qu’il n’y avait aucune raison pour que ça change. Je me souviens, quand on me demandait comment était ma vie amoureuse, je répondais que j’étais célibataire, mais que ça me convenait, surtout après tout ce que mon interlocuteur venait de me raconter sur la sienne, de vie amoureuse.
Moi qui ai toujours prétentieusement pensé de ne pas aimer comme les autres, ne pas vouloir la même vie que tout le monde, ne pas être de ces couples mièvres et lisses que l’on voit de partout… me voilà prise d’une soudaine envie de connaître tout ça finalement.
Je suis d’humeur amoureuse et ça me rend folle. Je fais des rêves bizarres, dans lesquels je fais du vélo dans Aix-en-Provence, à la recherche de personnes que je n’ai jamais vues. Je traverse des champs de terre d’où sortent des bébés tortues pour retrouver des gens que je ne connais pas.
Je suis d’humeur amoureuse. Et demain je vous dirais que c’était juste une illusion, que j’assume encore très bien mon statut de fille libre et que non, je ne suis pas malheureusement seule.

I know you wanna make love to me.

I Amsterdam, and You?


En vous quittant hier soir, je vous ai avoué mon amour éternel pour Amsterdam.
Quand j’ai choisi d’y aller pour finir ma Licence, c’était un peu par hasard (un peu quand j’ai choisi de faire allemand en première langue, finalement). Le hasard a bien fait les choses, puisque j’ai de suite aimé la ville (ah! ces canaux), le mode de vie des Amstellodamois, tout…
Les 5 mois que j’ai passés à Amsterdam étaient vraiment exceptionnels et je savais qu’en quittant la ville, un jour où l’autre, j’y reviendrai.
Et pendant ces 3 jours, la ville a capté toutes mes attentions. Mes sens étaient en éveil ; l’odeur particulière des coffee shop, le bruit des sonnettes de vélos, les canaux et les ponts à perte de vue… C’est comme si je redécouvrais une ville que je connaissais (presque) par cœur ; comme si je ne l’avais jamais quittée. En fait, je crois que je ne l’ai jamais quittée, une part de mon esprit était restée là-bas, au Prins Hendrikkade 189 A 47-A.
J’ai repris la route que je prenais chaque matin pour aller à l’université, j’ai tourné à gauche avant la maison jaune, bleue et verte, je suis passée devant le Quartier Rouge, j’ai traversé Dam Square et j’ai tourné à gauche sur Kalverstraat. J’ai continué encore à marcher, jusqu’à ce que j’arrive à Leidesplein, que je croise le même musicien qu’il y a deux ans, et que je trace ma route pour prendre en photo le fameux I Amsterdam. Puis ensuite j’ai flâné dans le Vondelpark, j’ai commandé un super burger au Hard Rock Café (avec le verre de collec’) et j’ai fait le chemin inverse. J’ai revu mon ancien appart’, j’ai hésité à aller sonner pour dire aux locataires que j’étais là avant eux, et que ça me fait tout drôle de voir que la bouilloire sur la fenêtre n’y était plus.
J’ai suivi la piste des éléphants (une exposition de statues en forme d’éléphant pour la sauvegarde des éléphants d’Asie), j’ai réussi à en photographier 58/100 et je me suis arrêtée dans un coffee, The Doors Palace.
Quand j’ai pris le train de retour ce vendredi, je me suis promis de revenir. Encore et encore. Parce que je m’y sens vraiment bien, parce que mon ‘Jeans/T-shirt/Basket’ ne fait pas tache au milieu et parce que I Amsterdam. ^^
Je me suis aussi promis d’y emmener The One I Love (mon bilinguisme s’est amélioré en trois jours, z’avez vu ?) pour lui montrer pourquoi j’aime tant la ville et pourquoi je lui en parle sans arrêt et pourquoi j’insiste tellement pour qu’on y aille ensemble...


Paname, Paname, Paname

Si vous me demandiez la de suite de résumer mes vacances en un mot, je dirais : Wohohoho ! Seulement, même si cette onomatopée en dit long, elle ne dit pas tout. Et moi, je suis là pour dire tout. Enfin, presque tout. Je n’avouerai pas par exemple à certaines personnes qu’elles m’ont manquées, ni même que je serais bien restée quelques jours, semaines, mois de plus à Amsterdam...

Je suis donc partie vendredi matin en compagnie de ma petite sœur et de mon grand cousin en direction de Paris, où nous restâmes 4 jours. Bon, je ne vous cache pas qu’à Paris on a fait les touristes de base. Jeans, T-shirt (parce qu’il faisait super beau !) et appareil photo en poche et c’est parti pour la Tour Eiffel, Notre Dame (de Paris, ben oui ^^), Le Louvre (La Vénus de Milo vous tape la bise, d’ailleurs) et tous ces autres lieux hautement touristiques où l’on se fait avoir par des marabouts avec leur bout de ficelle. (On a les références qu’on a, désolée)
Que je vous rassure un peu quand même, on n’a pas fait que ça… non, on est aussi allé à la fête de l’Huma. C’était ma première fois, et très certainement la dernière. Y’avait du monde, beaucoup de monde et si c’était correct d’écrire "très beaucoup", alors je vous dirais que y’avait très beaucoup de monde, même que jamais j’aurais cru que y’en aurait autant. (je suis vraiment trop naïve, moi)
Déjà, de la station de métro au Parc Départemental de la Courneuve, faut marcher pendant une heure (on aurait pu prendre la navette spatiale spéciale, mais on aurait mis autant de temps, si ce n’est plus, vu le monde qui attendait à l’arrêt de bus) puis ensuite dans le parc, c’était bain de foule sur bain de foule, jusqu’au super méga bain de foule qui a failli me tuer à la sortie du concert (The Kooks). Heureusement que le concert était génial, parce que je crois que j’aurais laissé ma sœur (celle qui a eu envie d’y aller, après que je lui ai soufflé l’idée) se faire piétiner par les fan de Deep Purple…
Avant de partir, je vous prévenais qu’il allait m’arriver un petit truc. Bon, je n’ai pas attrapé la grippe A, mais par contre, il a fallu que je change deux fois de ticket de métro "Paris Visite " car au bout de deux trois passages dans la machine, ben il marchait plus. En grand spécialiste du métro parisien, mon cousin m’a dit que c’était de ma faute et n’a jamais pensé à un éventuel défaut de tickets… Sick Sad World !
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le soir juste avant notre départ pour Amsterdam, il s’est mis à pleuvoir super fort et bien sûr, je n’avais pas de parapluie (ni ma sœur ni mon cousin d’ailleurs) du coup, j’étais trempée jusqu’à l’os…
Et comme deux malheurs n’arrivent jamais seuls, le mardi matin, le Thalys qui devait nous emmener à Amsterdam a eu 15 minutes de retard, ce qui fait que j’ai attendu 15 minutes de plus dans le froid de la gare avec mes vestes trempées. (Ben ouais, elles n’ont pas eu le temps de sécher dans la nuit)
Et le retard que le train a eu à l’aller, il l’a eu aussi au retour ; sauf qu’au retour c’était plus grave parce qu’on avait un autre train à prendre, et qu’on n’avait que 45 minutes pour aller d’une gare à l’autre et que le train avait un retard de 30 minutes. Au final, il nous restait 10 minutes pour prendre deux métros. Mon cousin vit dans un autre monde (oui, lui aussi) et il s’est cru à un moment donné dans ces films américains où le personnage principal prend un taxi et lui crie "foncez, je dois y être dans 3 minutes" et que le taxi, trop fort y arrive. Bien heureusement, il a compris à temps que ce genre de situations n’était possible que dans les films américains quand le personnage principal a une petite valise à roulette (voire pas de valise du tout) et pas le sac de 25 kilos (qu’il a fallu que je me transporte)… Du coup, on a réussi à trouver un autre train, (qui nous a emmené à Marseille (soit à une heure de chez moi)) dans lequel nous n’avions pas de places assises. On a donc fait 2h30 de train debout dans la voiture-bar, jusqu'à ce qu'on pique les sièges de ceux qui étaient descendus à Avignon. (aussi quand je me suis couchée hier soir, j’avais l’impression d’être encore dans le train)
Et là, vous vous rendez compte que je ne vous ai pas parlé d’Amsterdam, qu’il y a une ellipse de temps de 3 jours dans mon récit… mais tout est fait exprès. (comme dans les plus grands romans)
Je vous parlerai d’Amsterdam demain ou lundi, 1) parce que mon billet commence à être long et je vous vois vous frotter les yeux, 2) parce que ce fut un grand moment de souvenir et de "Wouha, et là on a fait ça, et là c’était où y’avait la fête et wouah, le magasin a disparu…wow" et 3) Amsterdam mérite un article à elle toute seule.
Vous voulez un scoop pour terminer ? Je suis amoureuse d’Amsterdam !

Aux sombres héros de l'amer

Au début, si j’ai installé le gadget « Fish » sur mon blog, c’était juste pour faire râler une nouvelle venue. C’était une sorte de bizutage en fait, mais personne n’en a jamais rien su. (faut savoir être discret dans la vie, surtout que le bizutage, c’est puni par la loi)
En fait, elle m’avait raconté qu’elle avait réussi à éliminer 3 poissons rouges en un lapse de temps assez courts. Un peu con sur les bords, j’ai trouvé ça drôle de la mettre au défi de nourrir mes poissons régulièrement.
Le truc, c’est qu’elle est partie dans une région de France où l’accès à Internet n’est possible qu’en pédalant. Et comme elle ne se sentait pas de pédaler toute ses soirées durant, elle a préféré abandonner internet et toute autre activité bloggesque, le temps que cette région-là de France se modernise un peu.
Du coup, moi, je me suis retrouvée avec mes poissons sur le dos, sans personne pour s’en occuper. Heureusement (pour moi) j’ai des lectrices formidables (on ne sait jamais ce qui peut arriver dans la vie, mieux vaut couvrir ses arrières) qui se sont de suite proposer de les nourrir, mes poissons. A chacun de leur passage sur mon blog, elles nourrissaient Nemo et les autres (tiens, ça pourrait faire un super nom de groupe de rock, ça non ?). Si bien que maintenant mes poissons sont aussi gros que Juanita et qu’ils me réclament sans cesse à manger…
Vous ne rêvez pas, je viens bien de faire un billet sur "Comment Zofia a rendu mes poissons obèses", oui, oui.
By A, inspired by Aerials. ^^

PS: Si tout va bien, à cette heure, je suis dans le train qui part de Paris-Gare de Nord vers Amsterdam-Centraal. V’voyez, même dans le train, je pense à vous !

Je suis venue te dire que je m'en vais

Mais contrairement à Serge, je reviendrai. Ben ouais, je crois que je vous aime trop pour vous quitter définitivement. Puis bon, je vous avouerai aussi que vous me le rendez plutôt bien. Ben ouais, sinon j’crois que je serais déjà partie. « Je ne suis pas folle vous savez »
Je pars à Paris d’abord, 4 jours, histoire de visiter les coins que je ne connais pas, de fouler le sol boueux de la fête de l’Huma, et de se prendre en photo devant la tour Eiffel. Les chinois ont le droit de le faire et pas moi ? Tsss
Puis ensuite, je pars direction Amsterdam. 3 jours. J’aurais juste le temps de manger quelques stroopwafels, de rendre visite aux prostituées du Quartier Rouge et de reprendre mes bonnes vieilles habitudes d’étudiante en Erasmus. (je ne dirais jamais assez que j’y ai vécu pendant 5 mois)
C'est que depuis mon retour de la capitale Néerlandaise justement, je ne suis plus partie en vacances de plus d’un week-end, alors c'est un peu Disneyland chez moi (pour reprendre les expressions des autres). Et croyez-moi, j’en avais besoin.
Je sais par contre, que pour vous cette semaine sans moi et mes supers billets sera longue et difficile, mais ne vous en faites pas, comme promis au début de ce message, je reviendrai.
Je reviendrai plus en forme que jamais, avec plein d’anecdotes (parce qu’il serait étonnant qu’il ne m’arrive rien)(prions juste pour que je ne revienne pas avec la grippe A), et de photos. Photos, qui feront peut-être une apparition ici, histoire de vous montrer ce que vous avez raté faire partager mes super vacances.
En attendant mon retour… Goede Avond comme diraient mes amis Amstellodamois.

A vos marques

J’ai un grave problème.
En plus de ne pas pouvoir aller chez le coiffeur avant le 21 Septembre (ma coiffeuse a eu la super idée de partir à la Réunion juste au moment où je comptais lui rendre visite, la bougre), va falloir que je me remette au sport. Non, en fait, le problème c’est pas de faire du sport. Non le problème c’est de choisir un sport. Ben ouais, y’en a beaucoup trop. Et chaque fois que je vois un sport à la télé, j’ai envie de le faire. Oui, oui, cet été j’avais aussi envie de faire de l’athlétisme. J’suis sûre que j’aurais fait une très bonne lanceuse de poids. ^^
Mais vouloir faire tous les sports qui passent à la télé ne m’aide pas à choisir. (les mauvaises langues diront que y’a que du foot, oui, mais non, y’a aussi du tennis, puis du hand, et si on tombe bien, y’a même du foot…)
En ce moment, j’hésite entre tennis et basket, les deux sports que j’ai pratiqués le plus longtemps. Mais je pourrais aussi très bien faire du ping-pong, du badminton (allez savoir, je veux toujours mettre un ‘g’ à badminton), du hand (quoique j’ai essayé, et si j’suis pas qu’avec des filles je refuse, les gars sont trop des gros bourrins) du volley ou même du foot (quoi ? je me suis longtemps entraînée sur le mur du transformateur sur le parking de mon lotissement, et je suis trop forte !).
Je disais donc que j’avais le choix, mais qu’au final j’hésitais quand même entre deux sports.
Le tennis et le basket.
Mais, je crois que j’ai un moyen de savoir ce que je vais faire dans les semaines/mois à venir : vous. Tout le monde le sait depuis, je suis une fille indécise. Alors, comme je ne sais pas prendre une seule décision sans le regretter par la suite, je vais vous laisser décider à ma place. (je le regrette déjà voyez-vous)(ça me permet aussi de tester les gadgets que me propose blogger)
Je vous laisse donc 10 jours pour voter, en bas à droite le sport que je dois faire à mon retour de Paris/Amsterdam. (Quoi ? j’vous ai pas dit que je partais ? C’est chose faite ^^)

Qui a dit du rugby ?

La cellulite c'est comme la mafia, ça n'existe pas


Pulsatilla a 28 ans, travaille dans la pub et tient un blog (si jamais vous comprenez l'Italien), sur lequel elle y raconte vraiment tout. De son enfance à Foggia (dans la région des Pouilles, dans le Sud de l’Italie) à sa vie de publicitaire aujourd’hui, en passant par ses premières règles douloureuses et ses soirées sur le net à chatter avec des gars plus paumés les uns que les autres, tout y passe.
Pulsatilla décrit donc son quotidien avec humour et espièglerie.
Le livre reste dans la lignée Confessions d’une accro au shopping ou encore de Bridget Jones mais avec un petit truc en plus. Le personnage de Pulsatilla (qui est aussi le nom d’une plante qui soigne les accès de méchanceté) est beaucoup moins conventionnel que les autres héroïnes de Chick Lit, ce qui rend la lecture de ce journal, ou non-roman (comme l’auteure appelle son livre), plus agréable.
De plus, le bouquin étant organisé en chapitres bien distincts les uns des autres, il est facile de sauter des chapitres (ce que j’ai d’ailleurs fait) ou même d’arrêter la lecture pour la reprendre un peu plus tard.
Ce livre s'est tellement bien venu en Italie, qu'il est même question de l'adapter au cinéma. Ayant déjà tenté le coup avec Confessions d’une accro au shopping, je reste méfiante concernant l’éventuel film. Mais sais-t-on jamais, nos amis Transalpins seront peut-être plus malins que les Transatlantiques…
Je le confesse, ce n’est pas de la grande littérature, mais ça a au moins eu le mérite de me faire sourire avant de m’endormir.

Pour terminer je vous laisse avec un petit passage délectable :
« 98% des femmes ont de la cellulite : tenter de la combattre est un suicide collectif, statistiquement parlant. Il serait beaucoup plus sensé que ces 2% de dindes stupides se fassent implanter un kilo de peau d’orange sur les fesses, plutôt que nous pourrir la vie. […] La phobie de la cellulite est une phobie mentale qui se transmet par les journaux et la télé… »

You know I'm no good

Bon, ben, mon absence fut plus courte que je l’aurais imaginée. N’allez pas croire non plus que je suis une experte en Civilisations Américaines et que j’ai rédigé les 30 pages prévues en deux après-midis pleins. Loin de moi l’idée de rendre quelque chose de bien fait.
D’ailleurs, j’ai tellement bâclé mon « mémoire » que j’en ai honte.
C’est que je suis une fille studieuse moi Madame. Et rendre des trucs mal faits (ce que les profs appelleraient des torchons) c’est pas du tout dans mes habitudes.
Non, habituellement, je m’y prends certes au dernier moment, mais j’arrive toujours à rendre quelque chose de convenable. Là, je vous dis, c’est catastrophique.
Tant pis.
Une fois le dossier rendu, je ne mettrai plus les pieds dans cette partie-là de la fac. Et si je dois y aller, je mettrai des lunettes et une casquette, au cas où la prof aurait envie d’avoir des explications quant à mon devoir rendu.
Plus de secrétaires gentilles un jour sur deux (à croire que leur vie sexuelle n’est pas si épanouissante que ça)(j’avais la mauvaise habitude de tout mettre sur le dos du sexe quand j’étais au collège et au lycée), finis les cours aussi intéressants qu’une interview de Vanessa (de Secret Story), les autres étudiants geeks qui ne se lavent qu’une fois par semaine (le mercredi, vu l’odeur qu’ils se trainaient le mardi)(je mets au pluriel, mais en fait il était seul, et heureusement d’ailleurs) et ceux qui portent des pulls bien trop courts pour eux, ceux-là mêmes qui se trainaient une acné à faire fuir un aveugle…
Fini le temps où quand je disais que je faisais un Master en Civilisations (Anglophones) Contemporaines et Comparées, on me regardait bizarrement. Non, maintenant quand je dis que je vais faire un Diplôme Universitaire en Presse écrite et Magazine, on me dit « Wouah, c’est bien ça. »
Ça change. Et ça fait presque plaisir. ^^
D’ailleurs, ça faisait longtemps (4 ans) que je n’avais plus eu envie d’aller en cours. Car, même si j’aime les vacances, je fais partie de ces gens qui aiment aussi bien l’école. Sauf le dimanche soir, où je me tapais « l’angoisse du dimanche soir », j’étais plutôt contente d’aller en cours. Ce contentement disparut le jour où j’ai mis les pieds à la fac.
La fac, c’est comme un tueur en série qui prend un malin plaisir à éliminer ses victimes, elle tue les étudiants à petit feu. Elle les attire à coup de fêtes étudiantes et de beuveries intenses, mais au final c’est au chômage que les étudiants vont signer leur premier contrat.
Le jour où j’ai compris (ouais, il m’a fallu un peu de temps avant de bien capter que la fac allait me tuer) que la fac ne m’apporterait rien (si ce n’est de briller lors des Old School Meetin’), j’ai fait une dépression, avant de demander l’asile universitaire chez mes amis Bataves.
La fac, à part créer des futurs enseignants qui attendent les vacances avec autant d’envie et d’impatience que les élèves, ça sert à rien.
Tout ça pour dire en fait que je suis toute jouasse d’en avoir fini avec ce mémoire.

Where is my mind?

A sans "H" n'a plus d'autres choix que de travailler sur son mémoire.

A bientôt!


Deviens ce que tu es, c'est à dire ce que tu n'es pas encore

"Deviens ce que tu es, c'est-à-dire ce que tu n’es pas encore". C’est ce qu’il y avait d’écrit sur les murs de ma chambre, entre deux posters de Buffy, the Vampire slayer et de son ami Angel. C’est Nietzsche qui avait écrit ça, surement au coin d’une table, entre deux céphalées. Quand j’étais ado, Nietzsche c’était un peu comme mon héros. Car en plus d’avoir écrit cette phrase qui me tortura l’esprit pendant des années entières (et qui continue aussi parfois aujourd’hui), il avait aussi dit : "Dieu est mort". Pour une extrémiste de la non-croyance en Dieu comme moi, vous comprendrez facilement pourquoi Nietzsche est devenu mon héros.
"Deviens ce que tu es, c'est-à-dire ce que tu n’es pas encore".
Le crédo de mon adolescence. Le leitmotiv de mes pensées adolescentes.
Mais, si cette idée de changement ne me quittait que rarement, j’étais loin d’imaginer que mon cerveau serait toujours dans un état proche du néant aujourd’hui encore.
Dimanche soir, Romain Duris nous confiait qu’il n’était pas un, mais plusieurs. Et comme lui, je suis un vrai bordel. Un bordel, qui au fil des années ne fait que s’accroître.
En fonction des gens que je croise, des situations que je vis, des sentiments que j’éprouve, des questions que je me pose, j’accumule. J’accumule tout ça, sans vraiment prendre la peine de ranger. Je ne suis pas un. Je suis plusieurs. Je suis un vrai bordel.
Si en devenant ce que je n’étais pas, je suis devenue un vrai bordel, je remercie Nietzsche d’avoir provoqué en moi tout un tas de questions qui restent sans réponse.

Qui suis-je ?