5ème blog, 9 mois, 100 articles.
Bonne moyenne.
Du coup, pour mon centième article j’avais envie d’écrire quelque chose de bien, enfin de mieux que d’habitude, parce que soit dit en passant, mon blog est toujours bien. Pendant un petit moment je me suis dit que ce post sera le post de mon CO ou ne sera pas. Au final, il ne sera pas. Je me suis vite rendu compte que si j’attendais mon CO avant de recommencer à écrire, pas sûre que je recommence à écrire un jour. Et puis, entre nous, ça me mettait vachement la pression cette histoire. Et comme je ne suis pas une grande fan de la bière, j’ai préféré arrêter.
Mon CO écarté, je n’avais toujours pas de sujet pour ce fameux centième article. Alors je décidai de me laisser le temps de trouver le sujet parfait, en vain. C’est que ma semaine fut relativement calme et sereine. Enfin, sereine est surement un bien grand mot, mais au grand blog les grands mots.
Bref.
J’ai trainé toute la semaine durant ma carcasse de bloggeuse sans inspiration à la recherche du temps perdu, faisant un brainstorming avec moi-même, dans le but de trouver the sujet pour the billet. (En plus, ça rime)
J’ai alors repassé toute ma vie (ou presque) en accéléré pour voir si je n’avais pas une anecdote sous le coude, mais non. Je suis allée au cinéma, mais j’ai voulu vous épargner l’article-fille-de-13-ans: « Han, Julien Doré, il est trop beau, même avec ses bouclettes. Et son accent Nîmois exagéré est trop craquant ». Ne me remerciez pas, c’est cadeau.
Et c’est là, en discutant avec Cass’ que j’ai enfin eu une illumination. Ce qui définit ma vie en ce moment ce n’est pas mon éventuel CO, ce ne sont pas non plus mes vacances ou mes sorties ciné, non, ce qui caractérise ma vie en ce moment, c’est mon abstinence.
Avant, j’arrivais très bien à gérer les scènes un peu osées des séries/séances de cinéma/films-pas-au-cinéma (biffer la mention inutile)(pour celles et ceux qui doutent, « biffer » est un mot qui existe bel et bien, et ça signifie « rayer »), mais maintenant je n’y arrive plus.
La seule grande différence entre avant et maintenant, c’est mon statut. Je suis passée de célibataire endurcie à en couple-relation-longue-distance-qu’il-faut-prendre-deux-trains-pour-se-voir-3-jours.
Et si avant j’en avais envie. Maintenant, j’en ai envie avec elle. Et ça, putain, c’est une super grande différence, surtout que comme je vous l’ai dit, en un coup de voiture je suis encore loin de pouvoir la voir.
Dans mon cas précis (et je sais grâce aux confidences tard dans la nuit que je ne suis pas la seule), je ne peux plus rien regarder à la télévision, la simple vision d’un baiser amoureux me retourne l’estomac. En ce moment je regarde Scrubs, donc niveau sexe, les scénaristes ont été cool, ils ont évité les grandes embrassades à longueur d’épisode, donc je gère plutôt bien. Mais vous vous doutez bien que les séries comme The L Word, sont à bannir. C’est simple, si jamais il me venait la douce folie de lancer un épisode, je pourrais convulser et mourir étouffer par ma propre salive ou faire un arrêt cardiaque parce que mon petit cœur n’aurait pas supporté tout cet emballement.
Je ne suis pas folle vous savez non plus, je ne compte pas essayer. Mais pour m’occuper les soirs de pleine lune, je me suis dit que je pourrais toujours regarder un dessin animé, histoire de me changer les idées, penser à autre chose que deux adultes consentants qui s’embrassent et tout le toutim. Le dessin animé (DA)(il est 2 heures du matin passées, vous comprendrez bien que les sigles sont permis) était une bonne idée, jusqu’à ce que je me souvienne de tous les Walt Disney (WD) déjà vus, revus et corrigés et que je m’aperçoive que dans les DA, y’a toujours, mais alors toujours, une histoire d’amour. Et entre nous, Catherine Ringer n’a pas dû regarder de WD avant d’écrire Les histoires d’A, parce que les histoires d’amour finissent mal en général, oui mais pas chez WD. Non, dans les DA, la belle princesse finit toujours avec le beau prince. Et même si parfois la vie est une pute avec eux, ils s’aiment quand même, et c’est génial, et ils finissent toujours par se faire un petit bisou innocent et par avoir une ribambelle de gamins à leurs pieds (on soigne les petits bobos avec des bisous magiques, les personnages de DA font des bébés avec de petits bisous innocents, on a les bisous qu’on mérite j’ai envie de dire). C’est le rêve bleu chantait Jasmine.
Il me reste alors les séries policières et les films d’horreur. Et encore, je suis capable, soit de tomber sur la seule série policière qui privilégie les histoires de cœur des personnages principaux soit (et c’est pire) de choisir un personnage qui me plait bien parmi tous ceux qui vont se faire tuer et avoir peur pour sa belle gueule.
Je crains.
Je suis donc condamnée à fermer les yeux dès que deux personnages s’approchent trop près l’un de l’autre, afin de prévenir une éventuelle crise. Parait que c’est juste le temps qu’on s’habitue. Puis que de toutes façons après, toute cette pression sexuelle ambiante finit par disparaitre.
J’attends.