10 bonnes raisons de bouder ...

… quand on est un Bibou qui se respecte.

1. Ne pas avoir de raison particulière. Parfois, pour bouder, il suffit juste d’en avoir envie. Essayez, c’est assez drôle au final.
2. La lune. Quelle soit pleine, en croissant ou à moitié, la lune est toujours une excellente raison pour bouder.
3. Quand l’Autre ne voit pas que vous vous connectez sur msn et ne vient pas vous parler dès votre connexion. C’est un manque de respect total, que ça soit clair.
4. Quand elle/il vous oblige à mettre sur pause son film favori (sous-entendu qu’elle/il connait par cœur et que vous aussi vous finissez par connaitre, ce n’est que la 4ème fois qu’elle/il vous le fait regarder en 2 mois de relation) quand elle/il va aux toilettes, tout ça pour ne pas perdre quelques minutes. On ne sait jamais que l’histoire ait changé entre temps.
5. Quand elle/il arrive en retard à cause d’un grave accident sur la route et que du coup, vous vous retrouvez à manger le rôti/haricots que vous avez préparez avec tendresse seule devant la télé. Ok, vous étiez prévenu, mais quand même quoi.
6. Quand l’Autre ne se souvient plus d’une information capitale que tout le monde sait, mais qu’il ne faut répéter à personne. Non, mais elle/il pourrait tout retenir.
7. Quand l’Autre ne répond pas de suite aux super sms de Bibou que vous lui envoyez. Ok, elle/il bosse et les portables sont interdits, mais quand même quoi, ce n’était pas le petit sms de rien du tout, c’était le long sms de compétition avec les cœurs en smileys et tout.
8. Quand elle/il ne comprend pas la gravité et le drame d’un ongle cassé. Le pire c’est quand même quand elle/il vous dit « Bah, c’est rien, ça repousse ». Peut-être, mais en attendant il n’avait pas besoin de se casser ce putain d’ongle.
9. Quand elle/il laisse 3 gouttes de lait dans la bouteille. Comme si le matin, vous n’aviez que ça à faire, prendre une bouteille neuve dans le placard juste à côté. Vous êtes une princesse ou vous ne l’êtes pas ?
10. Quand ça fait longtemps selon vous que vous n’avez plus eu de petits câlins… même si ça fait que trois minutes que vous n’êtes plus dans la même pièce.

Bien sûr, cette liste est loin d’être exhaustive et je suis sûre qu’en Bibou que vous êtes toutes en ce moment, vous trouverez d’autres raisons (toutes aussi valables que celles-ci) pour bouder ne serait-ce que quelques minutes, histoire que l’Autre n’oublie pas les vraies valeurs de la vraie vie.

Mother Fucker

Hier soir, c’était la fête du string chez mémé cowboy. Ou plutôt Florence Foresti au Zénith, ce qui est tout aussi bien, voire mieux. Parce qu’en fait, quoiqu’on en dise, je n’aime pas les strings (même si ça ne fait pas de marque sous le jeans), et je n’aime pas les cowboys non plus.
Au Zénith, ils ont eu une trop bonne idée : celle de ne pas numéroter les places. Moi qui ai acheté mes billets 10 mois à l’avance (pour une fois, je n’exagère pas) je peux vous dire que j’ai été ravie de voir que tout cet empressement était vain et qu’il faudrait que je me tape l’après-midi au soleil pour être relativement bien placée.
Je vous le dis de suite (parce que ce n’est pas vraiment le sujet principal de ce billet), le spectacle était rénial, j’ai ri du début à la fin (pour un spectacle sensé faire rire, c’est plutôt bon signe) et j’en aurais bien redemandé encore un peu. En fait, j’en voulais tellement encore après le spectacle que j’ai rêvé de Florence Foresti dans la nuit. Je vous rassure, rien que vous ne voulez pas savoir, j’ai été au sommet de mon art : on se faisait rire mutuellement comme deux amies. Le délire complet, quoi.
Donc, en fait, si je viens là, ce n’est pas tellement pour vous parler du spectacle, mais plus de ce qui s’est passé autour.
- Florence Foresti a très peu de super fan prêts à poireauter une journée entière devant des portes closes. Et c’est très bien, avec ma sœur on a pu se caler à l’ombre des bien-pensant une bonne partie de l’après-midi, avant de se lancer à l’attaque de la file d’attente debout et en plein soleil.
- Si les femmes ont une réputation d’hystériques au volant, ce n’est peut-être pas pour rien. J’ai été témoin d’un accident de la route. Rien de grave ne vous en faites pas. Juste de la tôle froissée et des petits piliers pliés. (Vous aussi vous avez eu du mal à lire « piliers pliés » ?)
Pour vous la faire rapide, la voiture noire (dans laquelle une femme et sa fille étaient présentes) était sur le point de tourner quand la voiture jaune (contenant un gars seul) n’a pas eu le temps de freiner et de l’éviter. La jaune a percuté la noire vers l’arrière, la propulsant sur le parking à côté. Plus de peur que de mal, mais ça n’a pas empêché la bonne femme de sortir hystérique de la voiture, comme si c’était la fin du monde, que le nuage de cendres était juste au dessus de sa tête et que la foudre allait s’abattre sur sa fille. Rien que ça. A côté, le gars (en tort) est resté très calme et serein. Elle a bien évidemment ameuté tout le monde et fait venir la police municipale. Avec ma sœur, on avait envie d’aller voir le gars pour lui taper la discut’, pendant que la femme gesticulait encore comme une dingue et racontait à qui voulait bien l’entendre qu’on lui avait foncé dedans alors qu’elle voulait tourner. Triste monde tragique. Un constat et une poignée de mains suffisait. Ah, les femmes.
- Pour les lesbiennes célibataires et in, le spectacle de Florence Foresti peut très facilement devenir the place to be, encore mieux que le dernier bar lesbien branché de la capitale moldave. Et croyez-le ou pas, les bars lesbiens à Chisinau sont top tendance.
Bref, tout ça pour dire que j’ai l’impression que Florence Foresti est un peu le cri de la lesbienne qui veut rire quoi. Mais attention, moment du Bibou qui assume grave : j’en ai rien à faire.
- Je ne suis décidément pas une fille imprévisible. Ou alors mes amies me connaissent trop bien. Juste avant le spectacle, je reçois un sms qui dit texto (!) : « Je suis au spectacle de F.F je suis sûre que toi aussi. Bonne soirée. Bisous ». Note à moi-même : Big brother is watching you.
La prochaine fois, je vous parlerai sûrement de mon sens aigu de la dramaturgie grecque.

Ou pas.

Ceci est mon centième titre

5ème blog, 9 mois, 100 articles.
Bonne moyenne.
Du coup, pour mon centième article j’avais envie d’écrire quelque chose de bien, enfin de mieux que d’habitude, parce que soit dit en passant, mon blog est toujours bien. Pendant un petit moment je me suis dit que ce post sera le post de mon CO ou ne sera pas. Au final, il ne sera pas. Je me suis vite rendu compte que si j’attendais mon CO avant de recommencer à écrire, pas sûre que je recommence à écrire un jour. Et puis, entre nous, ça me mettait vachement la pression cette histoire. Et comme je ne suis pas une grande fan de la bière, j’ai préféré arrêter.
Mon CO écarté, je n’avais toujours pas de sujet pour ce fameux centième article. Alors je décidai de me laisser le temps de trouver le sujet parfait, en vain. C’est que ma semaine fut relativement calme et sereine. Enfin, sereine est surement un bien grand mot, mais au grand blog les grands mots.
Bref.
J’ai trainé toute la semaine durant ma carcasse de bloggeuse sans inspiration à la recherche du temps perdu, faisant un brainstorming avec moi-même, dans le but de trouver the sujet pour the billet. (En plus, ça rime)
J’ai alors repassé toute ma vie (ou presque) en accéléré pour voir si je n’avais pas une anecdote sous le coude, mais non. Je suis allée au cinéma, mais j’ai voulu vous épargner l’article-fille-de-13-ans: « Han, Julien Doré, il est trop beau, même avec ses bouclettes. Et son accent Nîmois exagéré est trop craquant ». Ne me remerciez pas, c’est cadeau.
Et c’est là, en discutant avec Cass’ que j’ai enfin eu une illumination. Ce qui définit ma vie en ce moment ce n’est pas mon éventuel CO, ce ne sont pas non plus mes vacances ou mes sorties ciné, non, ce qui caractérise ma vie en ce moment, c’est mon abstinence.
Avant, j’arrivais très bien à gérer les scènes un peu osées des séries/séances de cinéma/films-pas-au-cinéma (biffer la mention inutile)(pour celles et ceux qui doutent, « biffer » est un mot qui existe bel et bien, et ça signifie « rayer »), mais maintenant je n’y arrive plus.
La seule grande différence entre avant et maintenant, c’est mon statut. Je suis passée de célibataire endurcie à en couple-relation-longue-distance-qu’il-faut-prendre-deux-trains-pour-se-voir-3-jours.
Et si avant j’en avais envie. Maintenant, j’en ai envie avec elle. Et ça, putain, c’est une super grande différence, surtout que comme je vous l’ai dit, en un coup de voiture je suis encore loin de pouvoir la voir.
Dans mon cas précis (et je sais grâce aux confidences tard dans la nuit que je ne suis pas la seule), je ne peux plus rien regarder à la télévision, la simple vision d’un baiser amoureux me retourne l’estomac. En ce moment je regarde Scrubs, donc niveau sexe, les scénaristes ont été cool, ils ont évité les grandes embrassades à longueur d’épisode, donc je gère plutôt bien. Mais vous vous doutez bien que les séries comme The L Word, sont à bannir. C’est simple, si jamais il me venait la douce folie de lancer un épisode, je pourrais convulser et mourir étouffer par ma propre salive ou faire un arrêt cardiaque parce que mon petit cœur n’aurait pas supporté tout cet emballement.
Je ne suis pas folle vous savez non plus, je ne compte pas essayer. Mais pour m’occuper les soirs de pleine lune, je me suis dit que je pourrais toujours regarder un dessin animé, histoire de me changer les idées, penser à autre chose que deux adultes consentants qui s’embrassent et tout le toutim. Le dessin animé (DA)(il est 2 heures du matin passées, vous comprendrez bien que les sigles sont permis) était une bonne idée, jusqu’à ce que je me souvienne de tous les Walt Disney (WD) déjà vus, revus et corrigés et que je m’aperçoive que dans les DA, y’a toujours, mais alors toujours, une histoire d’amour. Et entre nous, Catherine Ringer n’a pas dû regarder de WD avant d’écrire Les histoires d’A, parce que les histoires d’amour finissent mal en général, oui mais pas chez WD. Non, dans les DA, la belle princesse finit toujours avec le beau prince. Et même si parfois la vie est une pute avec eux, ils s’aiment quand même, et c’est génial, et ils finissent toujours par se faire un petit bisou innocent et par avoir une ribambelle de gamins à leurs pieds (on soigne les petits bobos avec des bisous magiques, les personnages de DA font des bébés avec de petits bisous innocents, on a les bisous qu’on mérite j’ai envie de dire). C’est le rêve bleu chantait Jasmine.
Il me reste alors les séries policières et les films d’horreur. Et encore, je suis capable, soit de tomber sur la seule série policière qui privilégie les histoires de cœur des personnages principaux soit (et c’est pire) de choisir un personnage qui me plait bien parmi tous ceux qui vont se faire tuer et avoir peur pour sa belle gueule.
Je crains.
Je suis donc condamnée à fermer les yeux dès que deux personnages s’approchent trop près l’un de l’autre, afin de prévenir une éventuelle crise. Parait que c’est juste le temps qu’on s’habitue. Puis que de toutes façons après, toute cette pression sexuelle ambiante finit par disparaitre.

J’attends.

Sur la plage abandonnée

Raconter ses vacances n’est jamais facile, il faut éviter de faire trop long (au risque de rendre jaloux l’interlocuteur et de se faire détester)(déjà que bon, y’en a pas mal qui ont râlé hier après-midi, alors qu’on bronzait des bras à St Trop’), mais ne pas faire trop court non plus (sinon ça fait genre on n’a rien fait d’extraordinaire qui mériterait d’être raconté) et surtout, surtout éviter la liste exhaustive de toutes les activités faites pendant les vacances.
Du coup, là, à ce moment précis, je suis un peu embêtée, car je ne sais pas par où commencer. Par le début me direz-vous. Oui, mais lequel ?
Je pourrais vous raconter le tout début avec Cass’, comment je suis devenue sa mentrice, comment elle a écrit une chanson pour moi ou tout plus récemment comment j’ai décidé de lui passer tous ses caprices, le temps d’un weekend qui a commencé le mercredi et s’est terminé le samedi matin.
Donc, en fait, le début c’était mercredi, quand vers les 9h30 elle m’a dit que finalement elle arriverait plus tôt que prévu à cause des grèves de la sncf.
Et comme prévu, on a lancé une pièce pour savoir ce qu’on allait faire de notre première soirée ensemble. Ciné qu’elle a dit la dame de cuivre. Alors, on est allée voir La Rafle ; et comme en ce moment on est vachement émotive toutes les deux, on n’a pas réussi à se retenir et dans les toutes dernières minutes du film, on a craqué, et on a eu de l’eau dans les yeux. (Je savais qu’il ne fallait pas que je la regarde à ce moment-là)
Et pour se remettre de nos émotions, on a regardé les Totally Spies. Et pas qu’une fois. Mais je ne crois pas que vous voulez réellement savoir ce qui s’est passé à ce moment-là.
Puis plus tard, j’ai été vachement fière de moi et mon statut de mentrice a gagné un niveau, je suis sûre. J’ai réussi le pari fou d’emmener Cass’ chez une coiffeuse qui ne rate pas sa coupe et rien que pour ça, j’ai presque envie que vous fassiez une minute de bruit.
Et encore un peu plus tard, on est partie voir les Naive New Beaters en concert. Puis là, j’ai été dépucelée du groupe et ça m’a chauffé dans le cœur. Plus sérieusement, c’était la première fois que j’allais à un vrai concert d’electro rock et j’ai bien aimé. Le groupe est génial sur scène, ça donne envie de sautiller (un peu quand même) et c’est la première fois qu’il y avait une telle ambiance dans la salle. A croire qu’en fait, le public toulonnais n’aime pas le rock.
Ensuite on a dormi, ou essayé plutôt, parce que Cass’ nous a fait une légère crise d’insomnie. J’ai aussi eu la preuve que la petite culotte à cœurs existait bel et bien. Je dois vous avouer que quand elle m’a dit qu’elle l’avait acheté, j’y croyais moyen.
Puis le vendredi, alors qu’on avait décidé de partir à Nice visiter le Mamac, on s’est retrouvée à St Tropez, à se balader sur la plage. C’est ça aussi les vacances, aller là où ce n’était pas prévu qu’on aille. Puis là, je me suis retrouvée avec une enfant de 2 ans et demi, qui découvre la mer, qui a les yeux qui pétillent et le regard curieux. Ces moments-là étaient jouassement fun. J’ai appris à Cass’ à décoller une arapède de sur son rocher et lui ai expliqué que si les crevettes étaient roses, c’est parce qu’elles étaient cuites. En vrai, dans la mer, elles sont grises.
En un mot comme en cent, ces 3 jours étaient bien sympa, même plus que ça. On a beaucoup ri et souvent pour rien. On a eu de grandes conversations philosophiques à 2 heures du matin sur msn (si, si pour de vrai), puis on a mangé notre Mc Flurry et fait tout ce qu’on s’était promis de faire. (C’est beau une relation disciple/mentrice)
Et la fin c’était hier matin, sur le quai de la gare.
Le mot de la fin : foouuuuu.

Once upon a time

Il était une fois une fille. Moi. Qui reçut une offre de job d’été. La secrétaire des Masters de mon UFR a ça de particulier qu’elle n’hésite pas à nous transmettre les bons plans. Job étudiant pendant l’année, job d’été, offre de stage tout y passe. C’est super gentil de sa part, et finalement, je l’aime bien cette femme. Elle est cool, elle connait son job et le fonctionnement de la fac, elle tutoie les étudiants et essaie toujours de se souvenir de toi, même si elle t’oublie dès que tu as passé la porte de son bureau. C’est une bonne secrétaire donc, qui fait bien son boulot, sauf que vous vous en doutez, il y a un problème quelque part, sinon je ne vous en parlerais pas. Le (mini) problème c’est que ça ne colle jamais avec mon profil. Les offres de stage par exemple ne correspondent pas forcément à mes études, il faudrait que je fasse 150 km (j’exagère à peine) pour aller travailler pendant l’année ou alors je sais direct que ce job n’est pas pour moi.
Ce matin, ma secrétaire m’a proposé de bosser sur les plages, à vendre du parfum, dont voici les critères de sélection :
- Femme (16-38 ans), jolie, dynamique, fashion. Bon, pour le « femme » entre 16 et 38 ans, c’était bon, jusqu’à preuve du contraire, je suis bien une fille. Le « jolie » était un peu plus délicat à négocier. Le « dynamique », j’aurais pu faire un effort, mais le « fashion », c’était mort de suite. Pas sûr qu’ils apprécient vraiment mon aversion pour le rose et les paillettes.
Tant pis.
Il était une fois une fille. Moi. Dont la disciple venait lui rendre visite demain. Vous comprendrez alors très bien que je vous abandonne, une fois encore. Notre programme ? Une analyse très approfondie de la plage de chez moi (très différent de la plage de Montpellier, selon Cass’), un passage chez le coiffeur avant d’aller bouger nos corps sur le son des Naive New Beaters, un pique-nique sur une nappe blanche à carreaux rouges et puis pour le reste on improvisera ou on jouera à pile ou face (ce qui me semble au final plus probable.) Bien entendu, il y aura de l’exceptionnalité.
Il était une fois une fille. Moi. Qui pensait (à l’image de Ricky Martin) commencer à écrire ses mémoires.

P... de toi

On s’imagine toujours qu’on n’est pas comme les autres. Mieux ou pire importe peu au final.
J’ai toujours pensé qu’on ne pouvait rien me faire. Pas m’atteindre, pas me blesser, pas me modifier de n’importe quelle manière que ce soit, qu’on ne pouvait pas me reprocher quoique ce soit, puisque je pensais être au dessus de tout.
Puis un jour, j’ai merdé. J’ai fait la maligne et on a vite arrêté mon délire de fille sûre d’elle. Une claque derrière la tête. Un ego qui en prend pour son grade d’ego démesuré. Et moi, calmée pour des années.
Là en ce moment, c’est un peu pareil. Je faisais la maligne en disant à qui voulait l’entendre que jamais, au grand jamais je ne serai comme tous ces autres couples, pire comme ces Bibous.
C’était avant la claque que je me suis prise y’a pas longtemps. Celle qui m’a fait redescendre sur terre, me montrant qu’au final j’étais comme tout le monde, et peut-être même que j’avais un Bibou caché tout au fond de moi, qui ne demandait qu’à sortir et s’exprimer correctement.
Peut-être que c’est ça aussi la solution au bonheur : assumer sa part de Bibou.
Toujours est-il, qu’il est des rencontres qui ne vous laissent pas indemne au final. Et sans que vous sachiez vraiment pourquoi (ou alors parce que vous le savez trop bien justement) vous vous retrouvez telle une boussole au Pôle Nord. Vous n’avez plus de repères, votre aiguille s’affole, et pendant ce temps à Vera Cruz vous ne savez plus où vous habitez.
Parait que c’est normal. Parait que c’est l’histoire de la vie le cycle éternel. Parait que ça fait ça quand on rencontre des gens qu’on aime bien. Ou qu’on aime plus que bien, allez savoir.
Peut-être qu’un jour vous recevrez dans votre boîte aux lettres un faire-part avec mon prénom (et le sien aussi, quand même) écrit en lettres dorées à la fin (exceptionnalité oblige) qui vous invitera à aller danser le jerk sur de la musique pop.
Aujourd’hui, je suis loin du Bibou de compétition qui s’amourache à qui mieux mieux, mais je sens que je pourrais facilement tomber du côté sombre de la force obscure.