Mother Fucker

Hier soir, c’était la fête du string chez mémé cowboy. Ou plutôt Florence Foresti au Zénith, ce qui est tout aussi bien, voire mieux. Parce qu’en fait, quoiqu’on en dise, je n’aime pas les strings (même si ça ne fait pas de marque sous le jeans), et je n’aime pas les cowboys non plus.
Au Zénith, ils ont eu une trop bonne idée : celle de ne pas numéroter les places. Moi qui ai acheté mes billets 10 mois à l’avance (pour une fois, je n’exagère pas) je peux vous dire que j’ai été ravie de voir que tout cet empressement était vain et qu’il faudrait que je me tape l’après-midi au soleil pour être relativement bien placée.
Je vous le dis de suite (parce que ce n’est pas vraiment le sujet principal de ce billet), le spectacle était rénial, j’ai ri du début à la fin (pour un spectacle sensé faire rire, c’est plutôt bon signe) et j’en aurais bien redemandé encore un peu. En fait, j’en voulais tellement encore après le spectacle que j’ai rêvé de Florence Foresti dans la nuit. Je vous rassure, rien que vous ne voulez pas savoir, j’ai été au sommet de mon art : on se faisait rire mutuellement comme deux amies. Le délire complet, quoi.
Donc, en fait, si je viens là, ce n’est pas tellement pour vous parler du spectacle, mais plus de ce qui s’est passé autour.
- Florence Foresti a très peu de super fan prêts à poireauter une journée entière devant des portes closes. Et c’est très bien, avec ma sœur on a pu se caler à l’ombre des bien-pensant une bonne partie de l’après-midi, avant de se lancer à l’attaque de la file d’attente debout et en plein soleil.
- Si les femmes ont une réputation d’hystériques au volant, ce n’est peut-être pas pour rien. J’ai été témoin d’un accident de la route. Rien de grave ne vous en faites pas. Juste de la tôle froissée et des petits piliers pliés. (Vous aussi vous avez eu du mal à lire « piliers pliés » ?)
Pour vous la faire rapide, la voiture noire (dans laquelle une femme et sa fille étaient présentes) était sur le point de tourner quand la voiture jaune (contenant un gars seul) n’a pas eu le temps de freiner et de l’éviter. La jaune a percuté la noire vers l’arrière, la propulsant sur le parking à côté. Plus de peur que de mal, mais ça n’a pas empêché la bonne femme de sortir hystérique de la voiture, comme si c’était la fin du monde, que le nuage de cendres était juste au dessus de sa tête et que la foudre allait s’abattre sur sa fille. Rien que ça. A côté, le gars (en tort) est resté très calme et serein. Elle a bien évidemment ameuté tout le monde et fait venir la police municipale. Avec ma sœur, on avait envie d’aller voir le gars pour lui taper la discut’, pendant que la femme gesticulait encore comme une dingue et racontait à qui voulait bien l’entendre qu’on lui avait foncé dedans alors qu’elle voulait tourner. Triste monde tragique. Un constat et une poignée de mains suffisait. Ah, les femmes.
- Pour les lesbiennes célibataires et in, le spectacle de Florence Foresti peut très facilement devenir the place to be, encore mieux que le dernier bar lesbien branché de la capitale moldave. Et croyez-le ou pas, les bars lesbiens à Chisinau sont top tendance.
Bref, tout ça pour dire que j’ai l’impression que Florence Foresti est un peu le cri de la lesbienne qui veut rire quoi. Mais attention, moment du Bibou qui assume grave : j’en ai rien à faire.
- Je ne suis décidément pas une fille imprévisible. Ou alors mes amies me connaissent trop bien. Juste avant le spectacle, je reçois un sms qui dit texto (!) : « Je suis au spectacle de F.F je suis sûre que toi aussi. Bonne soirée. Bisous ». Note à moi-même : Big brother is watching you.
La prochaine fois, je vous parlerai sûrement de mon sens aigu de la dramaturgie grecque.

Ou pas.

2 commentaire(s):

CaSS' a dit…

En fait cet amie à envoyé ce sms à tous son répertoire, et sur 5646487845 contacts, y'en avait 1 au spectacle, c'était toi.

Aecia a dit…

Un mythe s'effondre.

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