On m’a toujours affublée de surnoms bizarres, mais toujours plus ou moins explicables. Au collège, j’ai eu le droit à Antonio Banderas, parce qu’un gars n’avait pas compris mon prénom. Le Antonio s’est par la suite transformé en Tonio, qui s’est transformé en Tony. En seconde, certains gars de la classe m’ont surnommée Hilda, parce que j’avais la réputation d’avoir un fort (sale ?) caractère et je me souviens de ma carte d’anniversaire où ils m’ont prêté un rôle dans un film pornographique ; genre : Quand Hilda rencontre Rocco. Toujours au lycée, je signais mes sms Yazouzou, parce qu’une fille a eu la super idée de me faire découvrir Futurama, et le professeur Zoïdberg est devenu mon héros. Quoi, 'il dit qu’il voit pas le rapport' ? Pourtant, à l’époque, y’en avait un…
Et enfin, je suis devenue l’acolyte Moldave pour certaines, parce qu’on ne comprenait (comprend) pas toujours où je voulais (veux) en venir.
Tous ces surnoms ne m’ont jamais trop posé de problèmes, même si, c’est sûr, je préférais signer Yazouzou plutôt que de m’entendre appeler Hilda.
Là où j’ai plus de mal finalement, c’est avec les marques d’affection et les mots doux du style "mon amour", "ma puce" ou tous les autres trucs du genre. C’est peut-être sincère, mais chez moi ça sonne faux. Comme une note qui ne veut pas passeret qui se transformerait en canard pour wc. C’est comme si on essayait de m’attendrir pour que je baisse la garde. Au final, ça fait tout l’effet inverse. Je fuis. Je m’amusais bien avec lui, jusqu’à ce qu’il m’appelle "ma puce".
Je sais pas, c’est peut-être mon côté célibataire endurcie qui ressort, mais tous ces mots-là , ne me correspondent pas. Je me retrouve pas là dedans, finalement. C’est tellement passe-partout, commun que j’y crois pas. Un peu d’originalité, que diable.
Ce genre de mots d’amour pour moi, c’est un peu comme les tatouages en forme de cœur avec les initiales de l’être aimé. C’est ringard. Et je n’ai pas envie de ressembler à ces couples ringards. Je n’ai pas envie de sentir l’eau de roses à 3 km, ni même tenir des propos mielleux.
Et enfin, je suis devenue l’acolyte Moldave pour certaines, parce qu’on ne comprenait (comprend) pas toujours où je voulais (veux) en venir.
Tous ces surnoms ne m’ont jamais trop posé de problèmes, même si, c’est sûr, je préférais signer Yazouzou plutôt que de m’entendre appeler Hilda.
Là où j’ai plus de mal finalement, c’est avec les marques d’affection et les mots doux du style "mon amour", "ma puce" ou tous les autres trucs du genre. C’est peut-être sincère, mais chez moi ça sonne faux. Comme une note qui ne veut pas passer
Je sais pas, c’est peut-être mon côté célibataire endurcie qui ressort, mais tous ces mots-là , ne me correspondent pas. Je me retrouve pas là dedans, finalement. C’est tellement passe-partout, commun que j’y crois pas. Un peu d’originalité, que diable.
Ce genre de mots d’amour pour moi, c’est un peu comme les tatouages en forme de cœur avec les initiales de l’être aimé. C’est ringard. Et je n’ai pas envie de ressembler à ces couples ringards. Je n’ai pas envie de sentir l’eau de roses à 3 km, ni même tenir des propos mielleux.
Moi, j’aime l’amour qui fait boum, Johnny, Johnny.
14 commentaire(s):
ai eu droit à un "ptite conne" plus qu'amical en 4e... sympa hein comme surnom... qui est resté jusqu'en première.... (merci Lu...) J'arrivais le matin et j'avais droit à "v'la ma ptite conne préférée" >< XD
pis moi aussi je donne des surnoms un peu space parfois ^^ :p
=> LaMalice: Je ne vois pas de quoi tu parles. ;)
Et sinon, oui petite conne c'est original aussi...
Les mots doux j'aime, seulement s'ils sont dit rarement, par une personne qui n'a pas l'habitude de les dire. Ca donne une autre dimension à ces simples mots, ça prouve d'une certaine façon qu'ils sont vraiment pensés.
=> Cass': Oui dans ce cas-là ça marche... même si je préfère quand même un surnom bien trouvé à un mot doux passe-partout (je sais, je me répète -_-)
Remarque en même temps, "ma puce" c'est vraiment merdique..
=> Cass': Le "ma puce" m'a achevée...
"Ce genre de mots d’amour pour moi, c’est un peu comme les tatouages en forme de cœur avec les initiales de l’être aimé. C’est ringard."
Moi qui envisageait de me faire tatouer "je téme poure la vit Monique" avec un gros coeur et un beau ruban rouge... pfff t'façon vous connaissez rien à la mode vous
=> Poids Plume: Sur la fesse le tatouage hein?
Sinon, c'est pas drôle, quoi.
Ya plus de place sur la fesse, j'ai déjà le portrait de Johnny avec une jolie inscription "Johnny Faure hé veure"
T'es jalouse, hein, dis le que t'es jalouse
=> Poids Plume: Et c'est vrai que sur l'autre y'a la tête d'un cheval...
J'avoue, je suis trop jalouse.
Je comprends très bien ce que tu veux dire, le mien c'est d'avoir un surnom personnalisé pour celui/celle qui nous aime, un truc intime qui ne vaut que pour ces deux personnes-là...
Après le surnom amoureux n'est pas obligatoire dans une relation. Tu peux expliquer à l'autre que ça te gêne, que tu n'aimes pas etc. Dialoguer avant de fuir ;-)
Heu évidemment je voulais dire le mieux et pas le mien. Lapsus ^^
Comment ça vaut mieux dialoguer avant de fuir?! Rôh...
Et oui, un surnom bien trouvé vaut mieux tous les mots d'amour :)
Le lapsus était-il révélateur? Veux-tu nous faire partager ton petit surnom Zofia?
Non pas ici, ça me gênerait, y a trop de monde ^^
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